Demain les livres

[Don Lo]

Un article de 2 pages dans le monde :Numérique, éditeurs et libraires se battent....

Le titre est bien choisi. On y parle marché, e-book, plateforme, hub, professionnel ou publique, mais pas un mot sur les auteurs (si, juste une mention du fait que Amazon propose à ces petits salopiots de vendre leurs livres numériques directement, sans passer par l'éditeur).

Une chose me semble acquise : la tendance en haut lieu est au verrouillage, pas à l'ouverture.

[filip]

mais pas un mot sur les auteurs

Ni sur les lecteurs d'ailleurs :)

[Isa]

Un article de 2 pages dans le monde :Numérique, éditeurs et libraires se battent....

Le titre est bien choisi. On y parle marché, e-book, plateforme, hub, professionnel ou publique, mais pas un mot sur les auteurs (si, juste une mention du fait que Amazon propose à ces petits salopiots de vendre leurs livres numériques directement, sans passer par l'éditeur).

Bah, le titre de l'article l'annonce. Ils peuvent se concentrer sur cette relation-là sur un article en particulier. D'autant que de ce bras de fer dépendra la marge de bénéfice éventuellement gagnée et donc la possible part des auteurs sur ce gâteau.

[rmd]

Trente-cinq librairies ont accepté de mettre entre 1,5 et 2 millions d'euros sur la table pour en financer le développement. Chaque librairie, y compris les plus petites, devrait ensuite pouvoir connecter son site à cette plate-forme pour vendre des livres numériques sous sa propre marque. L'espoir de Guillaume Husson, c'est que les lecteurs préfèrent ensuite acheter sur le site de la librairie d'à côté de chez eux plutôt que chez Amazon ou Apple.

Je n'y crois pas un instant. Ils planent grave, là.

Quant au prix unique, ils vont l'appliquer comment sur des sites canadiens ou belges ?

[Don Lo]

Ce n'est pas moi qui ai dit "magnifique", je n'ai fait que rebondir sur ce ique.

Et j'approuve rmd sur le prix unique.

[Clément]

L'espoir de Guillaume Husson, c'est que les lecteurs préfèrent ensuite acheter sur le site de la librairie d'à côté de chez eux plutôt que chez Amazon ou Apple.

C'est une blague ! Qui achète ses mp3 à la FNAC ?

Quant au prix unique, ils vont l'appliquer comment sur des sites canadiens ou belges ?

Ah tiens, j'avais pas pensé à ça. Comment ça se passe, d'ailleurs, pour les livres papier édités en France et exportés ? La loi Lang ne s'applique pas ? Genre on peut trouver les livres du Bélial' au rabais dans toutes les librairies de Ottignies-Louvain-la-Neuve ?

[Isa]

L'espoir de Guillaume Husson, c'est que les lecteurs préfèrent ensuite acheter sur le site de la librairie d'à côté de chez eux plutôt que chez Amazon ou Apple.

C'est une blague ! Qui achète ses mp3 à la FNAC ?

Ce n'est pas tout à fait pareil pourtant.
Pour découvrir de nouvelles musiques, il y a la radio. On voit plus souvent des gens demander conseil à leur libraire pour acheter un livre (plus encore pour en offrir) que pour de la musique.
Cela se voit d'ailleurs avec les petites maisons d'édition qui vendent sur leur propre site internet. D'un côté, elles vendent en direct (je suppose donc qu'elles font plus de bénéfices), de l'autre, elles essaient aussi d'être présentes sur les étals des libraires pour être visibles.
Un système double existe donc déjà pour le papier. Pourquoi pas pour le numérique (d'ailleurs Olivier Girard évoquait la question dans le deuxième volet de l'article du blog) ?

[Clément]

Oups, j'avais mal lu la citation. Je pensais qu'il était question de bornes de téléchargements dans les librairies, ce dont il a aussi été question. Je retire.

[Isa]

Oups, j'avais mal lu la citation. Je pensais qu'il était question de bornes de téléchargements dans les librairies, ce dont il a aussi été question. Je retire.

Moi pas. Ce que je répondais peut s'appliquer également aux bornes de téléchargement dans les librairies. Tant qu'elles existeront pour les livres papier, pourquoi ne pourraient-elles pas offrir ce service en plus ? Cela permettrait de garder un contact humain pour les conseils. De plus, si vous êtes en voyage et que vous voulez acheter un roman pour votre liseuse, ce n'est pas forcément évident de le faire par Internet. Si je ne m'abuse, cela rentrerait dans du téléchargement et donc dans les données surtaxées par les clés 3G notamment (donc un surcoût si vous êtes en déplacement et utilisez le wifi).

[rmd]

Pour découvrir de nouvelles musiques, il y a la radio. On voit plus souvent des gens demander conseil à leur libraire pour acheter un livre (plus encore pour en offrir) que pour de la musique.

Bof, ca représente quel pourcentage de chiffre d'affaire de quel pourcentage de librairies ? Qui ira suivre les conseils de la librairie/maison de la presse de pithiviers pour acheter un bouquin ? Le plus probable si le livre numérique se répand est la disparition d'une partie des librairies généralistes.