Un dossier dans l'ensemble très intéressant. Il permet d'avoir une vue assez large du rapport qu'ont les éditeurs de SF avec les livres électroniques.
Certains ont l'air de vouloir attendre de voir comment les choses évolue alors que d'autres sont près au départ.
Mais en même temps, je me suis fait une réflexion pendant la lecture de l'article: le fait pour les éditeurs d'attendre "grippe" toute la machine, parce que en gros:
pas d'offre = pas de demande = pas d'offre = pas de demande =...
C'est mon cas: je suis intéressé par l'achat d'un reader, mais le peu d'offre en SF ne me pousse pas à le faire: je vais aujourd'hui acheter une machine 300 ou 400€ pour devoir attendre 1 ou 2 ans avant de vraiment m'en servir. Alors que si j'achète le même reader à ce moment là, il ne sera qu'à 150-200€... donc j'attends, et les éditeurs attendent, etc...
Alors qu'au contraire, les premiers éditeurs qui se lanceront vraiment dedans à fond (donc avec renfort de marketing et tout) risquent de rafler la mise en fidélisant une clientèle.
D'ailleurs, le projet du Bélial' a l'air très tentant:
* des prix raisonnables, inférieurs à ceux des livres papiers, mais avec la possibilité pour le lecteur de fixer lui-même le prix du livre s'il veut donner plus pour encourager l'auteur et la maison d'édition ;
=> très bonne idée. Bien sûr, tous les lecteurs ne donneront pas forcément plus mais pour certains auteurs (et chacun à les siens) ils pourront faire l'effort.
* la possibilité d'acheter, à la pièce, des nouvelles issues d'un numéro de Bifrost ou d'un recueil édité au Bélial' ou, à un tarif avantageux, le recueil entier ;
=> Là encore très bonne idée.
Le format "nouvelle" est peut-être celui qui pourra le plus profiter du livre électronique: on achète quelques nouvelles, et on les lit quand on a quelques instants. Même chose pour le Bifrost.
C'est dans l'air du temps d'avoir tout "à la demande": regarder quand on veut une émission de télé, écouter une émission de radio. Chacun "fait son menu" et en profite quand il a le temps.
* un compte utilisateur permettant, une fois le livre numérique acheté, de télécharger le fichier dans le format désiré, mais aussi de télécharger à nouveau un fichier au besoin, voire de l'obtenir dans un autre format pour le lire sur un autre support ;
=> Même chose très bonne idée, surtout en ce moment où un format généralisé n'est pas encore trouvé.
Mais par contre une question: cela va forcément augmenter les coûts de production non? Le travail de mise en page sera différemment pour chaque format et donc en proposer plusieurs augmentent le coût?
* et surtout, enfin, des fichiers "bios" garantis sans DRM, pour permettre à nos lecteurs de lire sur le support et dans les conditions de leurs choix, sans contrainte technique.
Merci beaucoup! A bas les DRM!
(de toute façon ça ne sert à rien: dès qu'un code est crée, ça donne envie à quelqu'un de le casser. Donc c'est du boulot pour rien)