Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Financée par un homme dont on ignore jusqu'à l'identité, l'organisation spéciale Planetary réunit plusieurs équipes de terrain, dont celle du "Batteur" et des agents Wagner et Snow. Pour le bien de l'humanité, ou par simple curiosité, ces trois archéologues de l'étrange arpentent l'univers dans le but de lever le mystère sur une série de phénomènes paranormaux. Parmi leurs rivaux, un groupe de métahumains leur donne du fil à retordre, déterminé à utiliser les secrets ancestraux du monde pour leurs propres intérêts.
Le premier tome (sur deux) de Planetary, la série culte de Warren Ellis et John Cassaday, paraîtra le 1er juillet aux éditions Urban.
« La densité de son intrigue et les multiples miettes de pain laissées par Ellis au lecteur forment au final un gigantesque jeu de pistes où l'on se perd autant que l'on s'émerveille. » Nicolas Winter, Bifrost HS3 : BD & SF.
- La fiche sur le site de l'éditeur.
Modifié en dernier par Algernon le 22 mai 2016 à 16:51, modifié 1 fois.
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Et on ne manquera pas de renvoyer les curieux à l'article de Nicolas Winter dans le Bifrost hors-série BD & SF.
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Erwann a écrit :Et on ne manquera pas de renvoyer les curieux à l'article de Nicolas Winter dans le Bifrost hors-série BD & SF.
Argh! Je savais que j'oubliais quelque chose.
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Celui il fait partie de ma liste d'achats à venir. J'ai déjà craqué sur Marvels et Kingdom Comes. D'autres suivront.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
- Razheem L'insensé
- L'équipe du Bélial'
- Messages : 2334
- Enregistré le : 23 octobre 2009 à 17:31
- Localisation : Lille
- Contact :
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Un indispensable comme je l'ai dit en plus long dans le HS.
Par contre, il nécessite une certaine culture comics derrière je pense. Pas par élitisme mais parce que Ellis y mixe un immense pan de la culture comics et de genre en général.
Par contre, il nécessite une certaine culture comics derrière je pense. Pas par élitisme mais parce que Ellis y mixe un immense pan de la culture comics et de genre en général.
- Artemus Dada
- Axiomatique
- Messages : 130
- Enregistré le : 22 avril 2016 à 11:14
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Pour ceux qui ne connaissent pas la série de Warren Ellis, je me permets de proposer deux liens qui vont vers : une petite histoire (complète) intitulée Printemps nucléaire qui joue sur (au moins) deux personnages fort connus de la culture populaire. (Pour en savoir +), et un extrait d'un épisode où le scénariste et son dessinateur John Cassaday (plus la talentueuse Laura Depuy à la colorisation) mettent en scène un personnage qui s'inspire de l'écrivain (notyamment) & samouraï Yukio Mishima (Pour en savoir +).
Le premier lien propose en outre une introduction écrite par Alan Moore himself pour la série (en français).
Bonne lecture. [-_ô]
Le premier lien propose en outre une introduction écrite par Alan Moore himself pour la série (en français).
Bonne lecture. [-_ô]
Mon blog, Ici je suis ailleurs
- Yggdralivre
- Patrouilleur temporel
- Messages : 92
- Enregistré le : 19 janvier 2016 à 19:48
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
merci pour tous ces liens, j'avais dévoré la série en VO et loupé pas mal de références (et même sans cela la série est vraiment bonne!)
"Les livres sont ceci, ils propagent le silence" J.Green (en forme ce jour là) Yggdralivre
Re: Planetary, Warren Ellis & John Cassaday
Dans ma liste d'achats également !!!
- Artemus Dada
- Axiomatique
- Messages : 130
- Enregistré le : 22 avril 2016 à 11:14
Planetary #7 (Warren Ellis & John Cassaday)
J'ai eu une discussion à propos de Planetary sur un autre forum et je me permets d'en poster ici une version remaniée pour un meilleur confort de lecteur.
Elle se concentre sur le message méta-fictionnel, si je puis dire du septième épisode :
.... Je pensais que cette nouvelle publication de Planetary par Urban Comics allait donner matière à discussion vu le "contenu" si je puis dire, de cette série.
Surtout de la part de ceux qui la découvraient.
Bref, sur un autre forum où je suis également actif, j'ai eu une discussion à propos du septième numéro (To Be In England, In The Sumertime), et sur son "message".
Je me permets de vous en livrer la substantifique moelle. :wink:
Dans un premier temps un "nouveau" lecteur dit ce qu'il pense des premiers épisodes qu'il vient de lire ...
Ce à quoi je répondais que la citation est l'un des thèmes de Planetary une approche très postmoderne en somme. Et très éclectique : les pulp magazines, la littérature anglaise, la littérature japonaise, le cinéma international, on y voit des stars du "Septième Art", un discours sur les super-héros et le genre, des réappropriations ludiques, etc.
Le travail au niveau des couvertures est à ce niveau exemplaire.
Il y en a pour tous les goût (ou presque), une approche plus "premier degré", faite d'intrigues, de combats, de conspiration, etc. ; et une approche du "deuxième degré" où Ellis parle de la fiction en général, tout en faisant part de ce qu'il en pense.
En tout cas, je souhaite une belle lecture à ceux qui découvrent cette série, elle en vaut la peine.
Ce à quoi on me répondait que ...
Et là un autre forumeur précise le lien entre cet épisode londonien (le #7) et l'autre série de Warren Ellis c'est-à-dire Transmetropolitan, vu le look très Spider Jerusalem du pseudo-Constantine à la fin de l'épisode...
Ce à quoi j'ajoute que Warren Ellis dit clairement dans l'épisode en question le (#7) que le nouveau représentant du label Vertigo c'est son personnage Spider Jerusalem ; lequel remplace, sans équivoque, dans l'esprit d'EllisJohn Constantine véritable porte-drapeau du label Vertigo.
Le label Vertigo s'adressait pour résumer à la "génération X dont on parlait beaucoup aux États-Unis à l'époque, généralement déboussolée et cynique, qui lit de l'horreur et retrouve dans ces comics l’atmosphère un peu nihiliste du monde actuel".
On me dit alors que je force la lecture même si l’hypothèse est séduisante et que des blogs ou des sites d'annotations n'ont pas du tout ma lecture de l'épisode.
Et que s'il y a clairement une clin d'œil, avec Spider Jerusalem ça vient du dessinateur John Cassaday -- qui a pris au mot une des blagues de Warren Ellis, de façon inattendue.
J'avais au préalable posté deux images qui d'après moi, renforçaient mon idée de la prise de pouvoir par Spider Jerusalemn au sein de Vertigo : cette case de Planetary #7 qui n'est pas anodine, est clairement une référence à celle de Transmetropolitan juste en dessous.
L'idée était de "prouver" que contrairement à mon contradicteur il ne s'agissait pas de King Mob (l'un des personnages principaux des Invisibles) alias Grant Morrison mais du personnage d'Ellis :
Et là on repart pour un tour, ce qui au demeurant de "force" à apporter de l'eau à mon moulin.
Je donne des dates et une "raison d'être" à cet épisode, voyez plutôt :
Et je termine en disant que ça fait bien trop de coïncidences pour ne pas être une déclaration intentionnelle du scénariste. [-_ô]
Elle se concentre sur le message méta-fictionnel, si je puis dire du septième épisode :
Le Doc a écrit :PLANETARY tome 1
Financée par un homme dont on ignore jusqu'à l'identité, l'organisation spéciale Planetary réunit plusieurs équipes de terrain, dont celle du « Batteur » et des agents Wagner et Snow. Pour le bien de l'humanité, ou par simple curiosité, ces trois archéologues de l'étrange arpentent l'univers dans le but de lever le mystère sur une série de phénomènes paranormaux. Parmi leurs rivaux, un groupe de métahumains leur donne du fil à retordre, déterminé à utiliser les secrets ancestraux du monde pour leurs propres intérêts.
Contient : #1-12 + Planetary/Authority + Planetary/Batman
[..]
.... Je pensais que cette nouvelle publication de Planetary par Urban Comics allait donner matière à discussion vu le "contenu" si je puis dire, de cette série.
Surtout de la part de ceux qui la découvraient.
Bref, sur un autre forum où je suis également actif, j'ai eu une discussion à propos du septième numéro (To Be In England, In The Sumertime), et sur son "message".
Je me permets de vous en livrer la substantifique moelle. :wink:
Dans un premier temps un "nouveau" lecteur dit ce qu'il pense des premiers épisodes qu'il vient de lire ...
Patient X a écrit :[..] (la série) gagne progressivement en cohérence, se permet régulièrement des clins d’œil à d'autres œuvres, [..]
Ce à quoi je répondais que la citation est l'un des thèmes de Planetary une approche très postmoderne en somme. Et très éclectique : les pulp magazines, la littérature anglaise, la littérature japonaise, le cinéma international, on y voit des stars du "Septième Art", un discours sur les super-héros et le genre, des réappropriations ludiques, etc.
Le travail au niveau des couvertures est à ce niveau exemplaire.
Il y en a pour tous les goût (ou presque), une approche plus "premier degré", faite d'intrigues, de combats, de conspiration, etc. ; et une approche du "deuxième degré" où Ellis parle de la fiction en général, tout en faisant part de ce qu'il en pense.
En tout cas, je souhaite une belle lecture à ceux qui découvrent cette série, elle en vaut la peine.
Ce à quoi on me répondait que ...
Patient Y a écrit :L'approche méta / "deuxième degré" est quand même assez largement dominante. ;) Ce n'est pas un titre que je conseillerais à quelqu'un qui n'a pas une culture comics (entre autres) déjà plutôt solide à la base.
Par exemple, un de mes épisodes préférés, c'est l'épisode londonien... mais franchement le lecteur qui débarque sans (a)voir les références à Hellblazer, à Sandman, à Grant Morrison... il reste juste en mode " :shock: :shock: :shock: il s'est passé quoi, là ?... :shock: :shock: :shock: ".
Et là un autre forumeur précise le lien entre cet épisode londonien (le #7) et l'autre série de Warren Ellis c'est-à-dire Transmetropolitan, vu le look très Spider Jerusalem du pseudo-Constantine à la fin de l'épisode...
Ce à quoi j'ajoute que Warren Ellis dit clairement dans l'épisode en question le (#7) que le nouveau représentant du label Vertigo c'est son personnage Spider Jerusalem ; lequel remplace, sans équivoque, dans l'esprit d'EllisJohn Constantine véritable porte-drapeau du label Vertigo.
Le label Vertigo s'adressait pour résumer à la "génération X dont on parlait beaucoup aux États-Unis à l'époque, généralement déboussolée et cynique, qui lit de l'horreur et retrouve dans ces comics l’atmosphère un peu nihiliste du monde actuel".
On me dit alors que je force la lecture même si l’hypothèse est séduisante et que des blogs ou des sites d'annotations n'ont pas du tout ma lecture de l'épisode.
Et que s'il y a clairement une clin d'œil, avec Spider Jerusalem ça vient du dessinateur John Cassaday -- qui a pris au mot une des blagues de Warren Ellis, de façon inattendue.
J'avais au préalable posté deux images qui d'après moi, renforçaient mon idée de la prise de pouvoir par Spider Jerusalemn au sein de Vertigo : cette case de Planetary #7 qui n'est pas anodine, est clairement une référence à celle de Transmetropolitan juste en dessous.
L'idée était de "prouver" que contrairement à mon contradicteur il ne s'agissait pas de King Mob (l'un des personnages principaux des Invisibles) alias Grant Morrison mais du personnage d'Ellis :
Et là on repart pour un tour, ce qui au demeurant de "force" à apporter de l'eau à mon moulin.
Je donne des dates et une "raison d'être" à cet épisode, voyez plutôt :
Patient Y a écrit :Oh oui, il y a clairement une clin d'œil, ça ça ne fait pas de doute. Mais ce que dit Ellis en interview, c'est que ça vient de Cassaday -- qui a pris au mot une de ses blagues de façon inattendue. Ce qui n'est pas la même chose que d'interpréter ça en déclaration d'intention volontaire d'Ellis quant au statut de son personnage dans le label Vertigo. Tu me répondras que tu peux préférer ton interprétation à celle de l'auteur, ou ne pas le croire, mais bon... :mrgreen:
Artemus Dada a écrit :En effet je préfère mon interprétation aux dires d'Ellis, et je pense qu'il déclare clairement dans cet épisode que son personnage prend la relève au sein du label Vertigo ; et je ne suis pas étonné de ses propos. J'explique pourquoi plus bas.
Ellis aime raconter des histoires (et souvent des bonnes) c'est son métier, il a fait la même chose pour l'histoire d'Apollo & de Midnighter.
Patient Y a écrit :Accessoirement, il faudrait vérifier les dates exactes, parce que je ne suis même pas sûr que Transmet' était publié sous le label Vertigo quand cet épisode de Planetary est sorti (et a fortiori quand le scénar' a été écrit). Ou au minimum il venait tout juste d'y être transféré, depuis le catalogue du label Helix qui s'était cassé la fiole.
Artemus Dada a écrit :Justement Transmetropolitan a été transféré chez Vertigo en 1998 (au numéro 13), et le numéro de Planetary date de janvier 2000.
Patient Y a écrit :Enfin, sauf erreur de ma part, ça correspond à une période où Ellis, précisément, écrit du Hellblazer pour Vertigo. Donc ce serait bizarre qu'il dise "mon perso remplace Constantine" alors qu'il écrit du Constantine au même moment.
Artemus Dada a écrit :Non il a terminé son run sur Hellbalzer (n°143) en décembre 1999 pour la publication, donc il a fini de l'écrire bien avant , et justement dans des conditions qui accréditent mon hypothèse (l'épisode Shoot lui est refusé), et le numéro 7 de Planetary sort le même mois que le n°144 écrit par un autre scénariste qui prend la relève derrière Warren Ellis.
Et je termine en disant que ça fait bien trop de coïncidences pour ne pas être une déclaration intentionnelle du scénariste. [-_ô]
Mon blog, Ici je suis ailleurs
- Artemus Dada
- Axiomatique
- Messages : 130
- Enregistré le : 22 avril 2016 à 11:14
PLANETARY #7 : To Be in England, in the Summertime
Même si mes commentaires ne semble intéresser personne, je me permets de continuer sur la lancé du septième épisode :
.... Une interprétation assez courante concernant cet épisode veut que le personnage principal ne soit pas Spider Jerusalem/Hunter S. Thompson mais plutôt King Mob (de la série Les Invisibles) alias Grant Morrison.
Contre toute attente il ne s'agit pas de King Mob/Grant Morrison que l'on voit dans le septième numéro de Planetary mais bien Hunter S. Thompson/Spider Jerusalem.
J'avais posté il y a 5 ans (déjà) sur mon blog une photographie de Thompson (voir infra) où il apparaît comme un véritable sosie de Morrison/King Mob (j'en avais d'ailleurs joué) :
Or donc, d’après moi il n'y a pas du tout de Grant Morrison (ou de King Mob) dans ce numéro mais seulement le pastiche de Hunter S.Thompson/Spider Jerusalem.
En outre l'utilisation d'un fusil n'est pas anodine ; c'est l'écho manifeste du refus de Shoot, l'épisode qu'on a refusé de publier à l'époque (il l'a été depuis dans une anthologie). ;)
Et sûrement une manière de souligner l'amour que portait aux armes le pape du gonzo journalism. :)
Pour ceux qui ne connaissent pas bien Hunter S. Thompson je propose sur mon blog un entretien en français (Pour en savoir +).
Et une "introduction" au gonzo journalism : (Pour en savoir +).
(Bonne lecture) [-_ô]
.... Une interprétation assez courante concernant cet épisode veut que le personnage principal ne soit pas Spider Jerusalem/Hunter S. Thompson mais plutôt King Mob (de la série Les Invisibles) alias Grant Morrison.
Patient X a écrit : [..] mais je continue de penser que la théorie de l'identification Jack Carter / John Constantine / Grant Morrison (/ King Mob) [..]
Patient N a écrit : [..] et la transformation physique du personnage, au début de Transmetropolitan, correspond physiquement à un passage d'Alan Moore à Grant Morrison, ce qui est peut-être signe d'émancipation d'Ellis par rapport à la figure tutélaire du wookie de Northampton et de ses créations [..]
Contre toute attente il ne s'agit pas de King Mob/Grant Morrison que l'on voit dans le septième numéro de Planetary mais bien Hunter S. Thompson/Spider Jerusalem.
J'avais posté il y a 5 ans (déjà) sur mon blog une photographie de Thompson (voir infra) où il apparaît comme un véritable sosie de Morrison/King Mob (j'en avais d'ailleurs joué) :
Or donc, d’après moi il n'y a pas du tout de Grant Morrison (ou de King Mob) dans ce numéro mais seulement le pastiche de Hunter S.Thompson/Spider Jerusalem.
En outre l'utilisation d'un fusil n'est pas anodine ; c'est l'écho manifeste du refus de Shoot, l'épisode qu'on a refusé de publier à l'époque (il l'a été depuis dans une anthologie). ;)
Et sûrement une manière de souligner l'amour que portait aux armes le pape du gonzo journalism. :)
Pour ceux qui ne connaissent pas bien Hunter S. Thompson je propose sur mon blog un entretien en français (Pour en savoir +).
Et une "introduction" au gonzo journalism : (Pour en savoir +).
(Bonne lecture) [-_ô]
Mon blog, Ici je suis ailleurs
Retourner vers « BD / Comics / Manga »