Don Lo a écrit :Isa a écrit :Bah, te plains pas. Moi, je sors une novella chez Griffe d'Encre, et ils ne sont même pas assez "grands" pour être dans la liste ^^
Par contre, Clément avait pris la peine de les interroger sur le livre numérique. Un premier pas vers la grandeur, peut-être ;)
C'est de ces "petits éditeurs" là que je parlais, diffusés en librairie (comme aussi Glyphe et j'en oublie), mais comme tu dis sans doute pas assez grands pour faire l'avenir.
Bien que je sois déçue de ne pas voir
Griffe d'Encre (autant parce que j'aime leur ligne que parce que j'y parais cette année), je comprends que le Cafard ne puisse pas interroger tout le monde. Ils précisent bien les grands éditeurs. Je pense qu'il y a une question de nombres de livres au catalogue, d'ancienneté, de nombres de vente et aussi - voire surtout, ça reste humain - une question de contact. Qui connaît qui, qui a eu l'occasion d'être en relation avec qui à un salon, une convention, un festival... Dans cette jungle de petits éditeurs, il est impossible de contacter tout le monde, alors on fait sans doute un peu selon son carnet d'adresse (en incluant forcément les incontournables qui prennent le temps ou non de répondre).
C'est dommage : le genre d'article du Cafard (et du Bélial, qui lui les prend en compte) est justement l'occasion de leur donner une visibilité en phase avec la qualité de leur production, et pas seulement avec le niveau de leurs ventes.
Tu dis ça parce que tu parais chez
Griffe d'Encre, qui, en effet, a été sollicité par
Bifrost (*edit* ce qui te rend logiquement plus sensible à leur présence, puisque tu les connais mieux, précisé-je, parce qu'il n'était nullement question d'agresser qui que ce soit (cf plus loin)). Mais d'autres petites maisons n'apparaissent pas et leurs éditeurs l'ont regretté. C'est juste impossible à mon avis pour une revue de contacter tout le monde. Alors on sélectionne en fonction des ventes, du dynamisme, de la disponibilité, que sais-je... Personnellement, j'ai conseillé aux éditeurs déçus d'essayer de se faire connaître pour la prochaine fois au lieu de regretter.
Après, je ne sais pas s'il y a des règles précises de sélection qui font que, mais je me dis que ça vaut toujours la peine d'essayer.
Mais l'avenir est commercial.
Phrase optimiste du jour : l'avenir est ce qu'on en fait, nous lecteurs.
Pour dire vrai, je suis pourtant assez d'accord avec toi.
Hélas...