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L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
- Thomas Day
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Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Cible confuse : "sécheresse d'écriture" voilà plutôt un terme que j'aurais appliqué à Christopher Priest (écriture sèche pour etre plus précis). Sur le fond, je dirais que c'est un billet d'humeur (pourquoi pas ?)
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Un autre avis enthousiaste : BlackNovel1
Pour ce qui est du titre en anglais, est-ce qu'on peut dire qu'il supprime ce doute ? Il me semble que tous les mots sont dotés d'une majuscule, pour les titres anglais (The Man Who Ended History), non ? La Noosfère l'indique comme ça, en tout cas, et j'ai tendance à faire assez confiance à ces amis maniaques.
Je me suis posé la même question et suis même allé fouiller à droite et à gauche mais le "h" reste un "h" partout. Malgré le doute, j'ai tout de même rectifié...BlackNovel1 a écrit :Je me demande si, s’il avait été en lettres minuscules, l’auteur aurait écrit histoire avec un h minuscule ou un H majuscule.
Pour ce qui est du titre en anglais, est-ce qu'on peut dire qu'il supprime ce doute ? Il me semble que tous les mots sont dotés d'une majuscule, pour les titres anglais (The Man Who Ended History), non ? La Noosfère l'indique comme ça, en tout cas, et j'ai tendance à faire assez confiance à ces amis maniaques.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Pour les titres en anglais, tous les mots prennent la majuscule, à l'exception des prépositions ou des petits mots du genre, me semble-t-il.
Concernant la novella de Ken Liu, le titre dissipe le doute avec ou sans majuscule : histoire ≠ Histoire → story ≠ history.
Concernant la novella de Ken Liu, le titre dissipe le doute avec ou sans majuscule : histoire ≠ Histoire → story ≠ history.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Ah oui...
Merci de confirmer ma nullité crasse en anglais, Erwann...
Merci de confirmer ma nullité crasse en anglais, Erwann...
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Ze pleasure is all mine, Aldaran ;-)
Allez, pour la peine, tu reprendras bien un sixième (septième ?) exemplaire de La Ménagerie de papier ?
Allez, pour la peine, tu reprendras bien un sixième (septième ?) exemplaire de La Ménagerie de papier ?
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Nan !
J'attendrai le poche.
J'attendrai le poche.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Je reviens après avoir tenté de réfléchir. Je ne sais pas si Ken Liu vise qui que ce soit en particulier dans sa nouvelle. A vrai dire, il aurait fallu lui poser la question lors de sa visite. Quelqu'un l'a-t-il fait ?
A mon sens, aucun gouvernement ne semble épargné, qu'il soit japonais, chinois ou américain, voire au-delà avec le risque de jurisprudence induit par la juridiction du passé. Aucun ne semble souhaiter approcher une certaine vérité historique. Et je pense justement que c'est cette notion de vérité qui sous-tend le récit, avec accessoirement la question du "mal" (cf le procès Eichman).
Evan Wei l'affirme lui-même (page80), "L'Histoire est affaire de narration. Dire les histoires vraies qui affirment et expliquent notre existence, telle est la tâche de l'historien. Mais la vérité est délicate et elle a des ennemis."
S'ensuit un discours sur la prudence nécessaire lorsqu'il y a un locuteur unique, sur l'impossibilité d'un savoir total et sur l'exigence qui consiste à raconter l'histoire la plus proche de la vérité qu'il est humainement possible.
J'ai une petite spéculation de lecteur sur le sujet. L'invention de Evan et de son épouse apparaît comme un moyen de vaincre le principe d'incertitude de l'Histoire. En observant directement le passé, il espère ainsi entraîner l'effondrement de toutes les histoires superposées en une seule vérité historique
A mon sens, aucun gouvernement ne semble épargné, qu'il soit japonais, chinois ou américain, voire au-delà avec le risque de jurisprudence induit par la juridiction du passé. Aucun ne semble souhaiter approcher une certaine vérité historique. Et je pense justement que c'est cette notion de vérité qui sous-tend le récit, avec accessoirement la question du "mal" (cf le procès Eichman).
Evan Wei l'affirme lui-même (page80), "L'Histoire est affaire de narration. Dire les histoires vraies qui affirment et expliquent notre existence, telle est la tâche de l'historien. Mais la vérité est délicate et elle a des ennemis."
S'ensuit un discours sur la prudence nécessaire lorsqu'il y a un locuteur unique, sur l'impossibilité d'un savoir total et sur l'exigence qui consiste à raconter l'histoire la plus proche de la vérité qu'il est humainement possible.
J'ai une petite spéculation de lecteur sur le sujet. L'invention de Evan et de son épouse apparaît comme un moyen de vaincre le principe d'incertitude de l'Histoire. En observant directement le passé, il espère ainsi entraîner l'effondrement de toutes les histoires superposées en une seule vérité historique
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Trouvé ce commentaire imbécile, mesquin et surtout, surtout, totalement injuste et à côté de la plaque.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Merci pour l'analyse, ubikD.
C'est cool.
Quand tu dis : « L'invention de Evan et de son épouse apparaît comme un moyen de vaincre le principe d'incertitude de l'Histoire. En observant directement le passé, il espère ainsi entraîner l'effondrement de toutes les histoires superposées en une seule vérité historique », je pense être d'accord. Mais, au risque de dire une connerie, je pense aussi que les inventeurs n'avaient pas prévu la mauvaise foi, la persistance du mensonge malgré les preuves mises au jour et l'incapacité à reconnaître et assumer une chose avérée quand elle est trop horrible.
En revanche, je suis largué pour ce qui concerne « le risque de jurisprudence induit par la juridiction du passé ».
Tu ne voudrais pas repartir réfléchir un moment et nous revenir avec une explication aussi claire là-dessus ?
Sitoplé...
C'est cool.
Quand tu dis : « L'invention de Evan et de son épouse apparaît comme un moyen de vaincre le principe d'incertitude de l'Histoire. En observant directement le passé, il espère ainsi entraîner l'effondrement de toutes les histoires superposées en une seule vérité historique », je pense être d'accord. Mais, au risque de dire une connerie, je pense aussi que les inventeurs n'avaient pas prévu la mauvaise foi, la persistance du mensonge malgré les preuves mises au jour et l'incapacité à reconnaître et assumer une chose avérée quand elle est trop horrible.
En revanche, je suis largué pour ce qui concerne « le risque de jurisprudence induit par la juridiction du passé ».
Tu ne voudrais pas repartir réfléchir un moment et nous revenir avec une explication aussi claire là-dessus ?
Sitoplé...
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