marypop a écrit : Alors en fait, Thalès c'est en troisième il me semble (vu que ça tombe des fois au brevet)
ainsi que les équations du premier degré à 2 inconnues.
nolo contendere. Les programmes changent tout le temps.
(mais même si nous n'avons pas tant d'écart, tu appartiens à l'avant-garde de la génération
post-68, et moi à la queue de la précédente. Le programme de géométrie de CM2 n'était
pas de la rigolade — j'ai gardé le souvenir ému de la puissance d'un point par rapport
à un cercle, dont je n'ai plus entendu reparler avant la taupe — et les fameux "problèmes
de robinets" pouvaient avoir un peu plus de deux variables).
de tous temps, des élèves ont eu leur bac malgré une note minable
dans une matière (surtout si cette matière n'est pas dans la section choisie)
Ce n'est pas nouveau.
Certes. Mais du point de vue de la capacité à enseigner au primaire, une note
minable en thème grec rattrapée en question de cours de chimie orga, ou
inversement, n'a pas exactement les mêmes conséquences qu'une orthographe
minable ou une incapacité au calcul élémentaire , "compensées" ou non par
d'autres talents.
Après, je ne suis pas contre augmenter le niveau de connaissances théoriques
requises pour être professeur des écoles ... ou si.
On n'est pas d'accord, ce n'est pas grave.
Mais je ne pense pas que le plus urgent soit d'avoir des professeurs des écoles
qui sachent utiliser les expressions conjuguées (par exemple).
Je ne suis pas sûr qu'on se soit bien compris. Le "niveau de connaissances théoriques"
dont il est question ici, c'est la maîtrise de l'orthographe et des quatres opérations...
et je suggérais qu'il ne me semblait pas inutile, pour en rester aux maths, que ceux
qui les enseignent se souviennent d'avoir entendu raconter qu'un nombre pouvait
être négatif, voire irrationnel...