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Wonder Woman, Patty Jenkins (2017)
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Re: Wonder Woman, Patty Jenkins (2017)
Critique du film sur Just A Word.
- Thomas Day
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Re: Wonder Woman, Patty Jenkins (2017)
Il y a cinq minutes marrantes quand Wonder Woman arrive à Londres (est aussi "marrante" la façon dont elle arrive directement en bateau de son île grecque (proche de la Turquie, logique)... à l'embouchure de la Tamise, pas sûr que le scénariste ait regardé une carte d'Europe avant de pondre son chef d'oeuvre). A londres WW est alors opposée, façon de parler, à une secrétaire so british bien en chair et se retrouve dans la jungle (in-)humaine des grands magasins de 1918. La secrétaire est juste "énorme" dans le bon sens du terme, marrante comme tout, un poil détendue de la culotte mais pas trop. Franchement sa prestation vaut mieux que toute le reste.
Et donc le reste ? Je crois que j'ai jamais vu quelque chose d'aussi sérieusement nul, on est dans le navet involontaire énorme (même pas de comices agricoles, à ce stade c'est rien moins que galactique) où le féminisme se décline en "wahou, elle est sublime", "qu'est-ce qu'elle est belle", etc. Là on serait plutôt dans le trans-œsophagien (comprendre, ça devrait normalement rester en travers de la gorge).
Y'a aussi un deux quiproquos a base de taille de quéquette (pas celle d'Harvey Weinstein, cela dit)... comme quoi la cause avance bien à Hollywood.
TD
J'ai oublié de vous dire : il y a un chef Indien en Belgique, une sorte de guide-contrebandier spécialiste des tranchées flamandes. J'imagine que le scénariste a mélangé son projet de film sur la prohibition en Illinois avec celui-là. Yeah !
Et donc le reste ? Je crois que j'ai jamais vu quelque chose d'aussi sérieusement nul, on est dans le navet involontaire énorme (même pas de comices agricoles, à ce stade c'est rien moins que galactique) où le féminisme se décline en "wahou, elle est sublime", "qu'est-ce qu'elle est belle", etc. Là on serait plutôt dans le trans-œsophagien (comprendre, ça devrait normalement rester en travers de la gorge).
Y'a aussi un deux quiproquos a base de taille de quéquette (pas celle d'Harvey Weinstein, cela dit)... comme quoi la cause avance bien à Hollywood.
TD
J'ai oublié de vous dire : il y a un chef Indien en Belgique, une sorte de guide-contrebandier spécialiste des tranchées flamandes. J'imagine que le scénariste a mélangé son projet de film sur la prohibition en Illinois avec celui-là. Yeah !
- Joachim-28
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Re: Wonder Woman, Patty Jenkins (2017)
Le scénario est nul ; sur leur île, les amazones voient la visite des allemands, qui pourchassent un espion. Les scénaristes ne s'encombrent pas, le dialogue est à peu près "eux ce sont les allemands, les méchants" hop, elles engagent le combat. Même pas elles se questionnent, on guide le spectateur comme on peut. Tout ça pour une esbroufe d'effets spéciaux.
Si finalement, les femmes font comme les hommes : rivalisent de gros bras, cassent les murs, ne réfléchissent pas ; est-ce que vraiment ça fait avancer la cause féministe ?
De plus, les trois quarts du film, elle est patronisée par un homme qui lui dit comment faire à Londres ; je trouve pas ça exemplaire de féminisme.
A oublier.
Si finalement, les femmes font comme les hommes : rivalisent de gros bras, cassent les murs, ne réfléchissent pas ; est-ce que vraiment ça fait avancer la cause féministe ?
De plus, les trois quarts du film, elle est patronisée par un homme qui lui dit comment faire à Londres ; je trouve pas ça exemplaire de féminisme.
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