On y joue un astronaute, à la surface d'une planète de type terrestre — du moins, selon le descriptif, car la réalité est toute autre. L'air n'est probablement pas respirable, car il faut toujours veiller à l'alimentation en oxygène de notre petit bonhomme. L'énergie aussi est vitale. Armé d'un pistolet à matière, capable d'ôter ou de rajouter de la matière au sol, on récolte des matériaux, de quoi bâtir quelques modules permettant de construire différents outils et véhicules afin d'explorer et exploiter la planète. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'autre but en dehors de l'exploration et de l'exploitation… Ce qui n'a rien de gagné : le monde est hostile dans l'ensemble, chiche en ressources, balayé régulièrement par des tempêtes de sable ; pas d'animaux mais des plantes, pour moitié, sont toxiques. Çà et là, on trouve des débris de vaisseaux spatiaux, qui permettent de récupérer des matériaux.
Il est possible de construire aussi des véhicules spatiaux, afin d'explorer les autres planètes du système solaire, aux environnements différents. Pour l'heure, l'exploration lunaire, c'est le stade où j'en suis. Bientôt, les autres planètes…
Graphiquement, c'est assez simple mais plutôt joli, notamment les effets atmosphériques. On peut juste déplorer la faible variété des environnements. En termes de jouabilité, rien de bien compliqué — même si j'ai réussi à tuer mon astronaute une demi-douzaine de fois. Il y a dans Astroneer un côté bac-à-sable vraiment sympa : on explore, on creuse des tunnels avec le pistolet à matière (histoire d'aller au centre de la planète) ou on remodèle des montagnes (j'imagine qu'on peut même effacer une planète, avec beaucoup de patience). Et pourtant, d'une certaine façon, c'est assez déprimant : on est seul (il y a certes un mode coopération permettant de jouer jusqu'à 4), dans un environnement beau dans sa sobriété mais inamical, et nos seules actions possibles consistent à détériorer ce même environnement. Zut, c'est une métaphore de l'humanité…