The Witness est signé Jonathan Blow, game-designer qui avait fait parler de lui en 2008 avec Braid, jeu mêlant intelligemment plate-formes et casse-tête. Le présent jeu se concentre essentiellement sur la partie casse-tête.
The Witness est un Myst-like, en encore plus épuré et plus ardu. On se trouve sur une île idyllique, hors du temps ; s'il y a des occupants de l'île et de ses installations, ils ont disparu mais guère plus de cinq minutes plus tôt. À mesure que l'on se déplace dans le décor, où alterne structures naturelles ou artificielles, on tombe sur des câbles reliant entre eux des plaques comportant des labyrinthes. Les résoudre permet d'ouvrir des portes pour accéder à d'autres labyrinthes. Oh, rien de bien compliqué à première vue : il s'agit de relier un point de départ à un point d'arrivée. Ces labyrinthes vont par groupe de cinq ou six ou plus, avec une difficulté croissante, histoire de favoriser la compréhension. Sauf que ça se corse vite : certains n'ont rien d'évident et c'est au joueur de trouver quelles sont les règles qui régissent ces labyrinthes. Il y a de quoi s'en arracher les cheveux. Cela va de soi, j'adore.