Mon retour sur la sixième saison.
Hop : Game of Thrones (saison 6)
Le Trône de fer, série HBO
- SamuelZiterman
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Re: Le Trône de fer, série HBO
J'aurai préféré la lire cette grande bataille et ce quasi dénouement pour Westeros, mais faut avouer qu'elle est bougrement excitante cette BA.
- Razheem L'insensé
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Re: Le Trône de fer, série HBO
Ça calme quand même ! Vivement !
Re: Le Trône de fer, série HBO
Moins d'un mois. Si loin, si proche.
(Vu la chaleur de ces jours-ci, je me sens super tenté par la politique climatique des Marcheurs blancs.)
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Re: Le Trône de fer, série HBO
Quelques réflexions sur la saison 7 :
La fin jouissive de la saison 6 laissait deviner que la série allait entrer dans son dernier acte. C'est effectivement le cas… et la série en est devenue bien plus prévisible dans son déroulement. D'un côté, c'est dommage ; de l'autre, tous les pions étaient disposés sur l'échiquier, difficile parfois de faire autrement.
Mais ce qui pose aussi problème, ce sont les personnages se retrouvant à prendre des décisions stupides à seules fins de faire avancer le scénario dans une direction convenue. Le principal exemple est le suivant : l'Armée des morts étant le véritable ennemi, le Mur doit tomber pour que les zombies le franchissent. Donc Jon Snow mène une expédition au-delà du Mur pour capturer un zombie, vu que personne ne veut le croire : évidemment ça foire, et Daenerys déboule avec ses dragons ; l'un des reptiles est dézingué par le Roi de la nuit, qui le convertit ensuite en dragon zombie, ce qui lui permet de détruire ensuite une portion du Mur. Question : comment le Roi de la nuit pensait-il franchir le Mur sans dragon ? Conclusion : il lui fallait un dragon et le scénario se contorsionne de manière assez peu élégante pour lui en offrir un.
La brièveté de cette saison 7 conduit à beaucoup de précipitation dans les déplacements des personnages. Là où il leur fallait parfois une lenteur exaspérante pour se rendre d'un point A à un point B, c'est quasiment instantané (l'exemple le plus grossier est l'épisode 6 et son expédition au-delà du Mur). Sauf pour l'Armée des morts, qui déambule à un train de sénateur. Peut-être que le temps s'écoule plus lentement au Nord ?
Peut-être qu'il aurait fallu dix épisodes au lieu de sept. En fait, Game of Thrones a souvent du mal à bien gérer le temps. Avant, ça traînait en longueur, avec des arcs narratifs à la lenteur horripilante (Daenerys dans la saison 2, Arya et Sansa un peu tout le temps ; Jaime et Bronn à Dorne dans la saison 5) ; maintenant, ça urge. Certes, il faut maintenant conclure.
Mais quand même… L'épisode 3 se conclut avec les Immaculés un peu coincés à Casterly Rock. La série les oublie jusqu'à l'épisode 7 où on les voit face à un château (Port-Réal ??). Euh, j'ai loupé un épisode ou quoi ? L'épisode 4 montre l'armée des Lannister se prendre une dérouillée face aux Dothraki : mais comment ceux-ci ont fait pour arriver de Peyredragon à Westeros ? Ça n'est ni montré ni explicité. Du côté de Winterfell, la vraie fausse rivalité entre Sansa et Arya donne l'impression d'un bouche-trou, à seule fin de tromper le spectateur pour lui filer une vraie fausse surprise : la fin de Petyr Baelish. Benjen Stark, dont la disparition forme l'un des points de départ de la série, est expédié au détour d'une scène : dommage.
À côté de cela, on a tout de même droit à des séquences plus posées et plus réussies (la première rencontre entre Jon Snow et Daenerys ; la fin de lady Olenna Tyrell ; la rencontre entre Daenerys et Cersei).
Toutefois, côté spectacle, on en prend plein les mirettes, ce qui compense (un peu) la frustration engendrée par les grosses ficelles du scénario. La bataille qui conclut l'épisode 4 est spectaculaire à souhait — ce qui amoindrit un peu celle de l'épisode 6. Et le cliffhanger de l'épisode 7, bien qu'attendu, demeure assez réjouissant.
Bref, je reste avec un sentiment tiède (ha).
La fin jouissive de la saison 6 laissait deviner que la série allait entrer dans son dernier acte. C'est effectivement le cas… et la série en est devenue bien plus prévisible dans son déroulement. D'un côté, c'est dommage ; de l'autre, tous les pions étaient disposés sur l'échiquier, difficile parfois de faire autrement.
Mais ce qui pose aussi problème, ce sont les personnages se retrouvant à prendre des décisions stupides à seules fins de faire avancer le scénario dans une direction convenue. Le principal exemple est le suivant : l'Armée des morts étant le véritable ennemi, le Mur doit tomber pour que les zombies le franchissent. Donc Jon Snow mène une expédition au-delà du Mur pour capturer un zombie, vu que personne ne veut le croire : évidemment ça foire, et Daenerys déboule avec ses dragons ; l'un des reptiles est dézingué par le Roi de la nuit, qui le convertit ensuite en dragon zombie, ce qui lui permet de détruire ensuite une portion du Mur. Question : comment le Roi de la nuit pensait-il franchir le Mur sans dragon ? Conclusion : il lui fallait un dragon et le scénario se contorsionne de manière assez peu élégante pour lui en offrir un.
La brièveté de cette saison 7 conduit à beaucoup de précipitation dans les déplacements des personnages. Là où il leur fallait parfois une lenteur exaspérante pour se rendre d'un point A à un point B, c'est quasiment instantané (l'exemple le plus grossier est l'épisode 6 et son expédition au-delà du Mur). Sauf pour l'Armée des morts, qui déambule à un train de sénateur. Peut-être que le temps s'écoule plus lentement au Nord ?
Peut-être qu'il aurait fallu dix épisodes au lieu de sept. En fait, Game of Thrones a souvent du mal à bien gérer le temps. Avant, ça traînait en longueur, avec des arcs narratifs à la lenteur horripilante (Daenerys dans la saison 2, Arya et Sansa un peu tout le temps ; Jaime et Bronn à Dorne dans la saison 5) ; maintenant, ça urge. Certes, il faut maintenant conclure.
Mais quand même… L'épisode 3 se conclut avec les Immaculés un peu coincés à Casterly Rock. La série les oublie jusqu'à l'épisode 7 où on les voit face à un château (Port-Réal ??). Euh, j'ai loupé un épisode ou quoi ? L'épisode 4 montre l'armée des Lannister se prendre une dérouillée face aux Dothraki : mais comment ceux-ci ont fait pour arriver de Peyredragon à Westeros ? Ça n'est ni montré ni explicité. Du côté de Winterfell, la vraie fausse rivalité entre Sansa et Arya donne l'impression d'un bouche-trou, à seule fin de tromper le spectateur pour lui filer une vraie fausse surprise : la fin de Petyr Baelish. Benjen Stark, dont la disparition forme l'un des points de départ de la série, est expédié au détour d'une scène : dommage.
À côté de cela, on a tout de même droit à des séquences plus posées et plus réussies (la première rencontre entre Jon Snow et Daenerys ; la fin de lady Olenna Tyrell ; la rencontre entre Daenerys et Cersei).
Toutefois, côté spectacle, on en prend plein les mirettes, ce qui compense (un peu) la frustration engendrée par les grosses ficelles du scénario. La bataille qui conclut l'épisode 4 est spectaculaire à souhait — ce qui amoindrit un peu celle de l'épisode 6. Et le cliffhanger de l'épisode 7, bien qu'attendu, demeure assez réjouissant.
Bref, je reste avec un sentiment tiède (ha).
- Pierre-Paul Durastanti
- L'équipe du Bélial'
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Re: Le Trône de fer, série HBO
La scène finale est superbe, mais oui, la logique qui y conduit est assez floue.
Par ailleurs, ces morts-vivants, qui ne se fatiguent jamais et ne respirent pas... ils ne peuvent pas aller sous l'eau ? Et donc contourner le Mur, voire attaquer les îles où certains se croient (ou affectent de se croire) en sécurité ? Bref.
Par ailleurs, ces morts-vivants, qui ne se fatiguent jamais et ne respirent pas... ils ne peuvent pas aller sous l'eau ? Et donc contourner le Mur, voire attaquer les îles où certains se croient (ou affectent de se croire) en sécurité ? Bref.
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