Le top 10 des éditeurs les + aidés par le CNL

[Olivier Girard]

C'est là.
(La seule aide du Seuil doit pas être loin du CA du Bélial')

[Olivier Girard]

Ah, et pour info, l'aide du CNL au Bélial' sur l'année passée (seule aide étatique par nous JAMAIS perçue), c'est 6000 euros pour Bifrost.

[Pierre-Paul Durastanti]

Olive, tu es abonné. Nous autres simples mortels ne pouvons pas lire l'article.

[Erwann]

Non : simple mortel moi aussi, j'ai pu lire tout à l'heure cet article sans être abonné : pendant quelques heures, il a dû se trouver en libre accès avant d'être mis payant…

[Olivier Girard]

Olive, tu es abonné. Nous autres simples mortels ne pouvons pas lire l'article.

Non, je ne suis pas abonné. l'article était effectivement consultable lorsque j'ai posté le lien. Désolé. Je vais voir si je peux remettre la main dessus.

[Olivier Girard]

Donc, ça donne ça :
A partir de ce rapport, Livres Hebdo a déterminé les dix éditeurs les plus aidés en 2016:

1. Seuil – 264 365€
Dont 84172 euros pour l’aide à la publication, 74860 euros pour l’aide à l’intraduction (ouvrages étrangers traduits en Français) et 105333 euros d’aide à l’extraduction (ouvrages français traduits en langue étrangère ; oui, je sais, j'y peux rien, ce sont les termes officiels).
2. Actes Sud – 264 167€
Pas loin du Seuil, avec quatre types de subventions différentes : développement numérique (114699 euros), publication (79220 euros), l’intraduction (33970 euros) et l’extraduction (36278 euros).
3. Fenixx - 253 488€
L’ensemble des fonds distribués à la société de rééditions numériques du XXe siècle, créée par le Cercle de la librairie (actionnaire à 100% d’Electre, la société propriétaire de Livres Hebdo, donc...), ont été alloués au développement numérique.
4. Glénat – 201 254€
Pareil : Glénat a obtenu une seule subvention dans le cadre de son développement numérique.
5. Minuit – 176 791€
Extraduction (27171 euros) et développement numérique (149620 euros).
6. Flammarion – 166 463€
Quatre aides différentes : subvention à la publication (52800 euros), intraduction (22210 euros), extraduction (18885 euros) et développement numérique (72568 euros).
7. Belles Lettres – 124 166€
53350 euros d’aide à la publication, 18594 euros pour l’intraduction, 1468 euros pour l’extraduction et 50754 euros le développement numérique.
8. La Découverte – 118 958€
20490 euros d'aide à la publication, 17600 euros pour l’intraduction, 68943 euros pour l’extraduction et 11925 euros pour le développement numérique.
9. Hermann – 110 245€
104273 euros pour le développement numérique et 5972 euros d’aide à la publication.
10. Fayard – 93 950€
41020 euros d’aide à la publication, 27040 pour l’intraduction et 25890 euros pour l’extraduction.

Voilà...
Gageons qu'avec la propriétaire d'Actes Sud devenue ministre de la Culture, la maison arlésienne fera l'impasse des "quelques" aides allouées par "son" CNL en 2017 (non ?).
Je vous laisse, je vais voter...

[Pyjam]

115000€ d'aide au développement du numérique et on vend ses bouquins à 15€ !?

À quoi sert cet argent ?

[M]

Je m'interroge sur un point, comment se fait-il que les "gros éditeur" soit aussi ceux qui touchent le plus ? Est ce qu'il ne faudrait pas aider les petits à survivre ou assurer leur pérennité ?

[Apophis]

Je m'interroge sur un point, comment se fait-il que les "gros éditeur" soit aussi ceux qui touchent le plus ? Est ce qu'il ne faudrait pas aider les petits à survivre ou assurer leur pérennité ?

Il y a une aide équivalente dans l'industrie musicale pour aider les jeunes artistes à percer. Et devine quels sont les plus gros bénéficiaires ? Des gens du calibre de Johnny Hallyday. Si, si.

[ubikD]

Aide proportionnelle à la taille de l'éditeur j'imagine.