Olivier Girard a écrit :La librairie se découpe, en termes de diffusion, en 3 niveaux (plus les hypermarchés). Le premier niveau (environ 700 points de ventes) représente l'essentiel des ventes du Bélial', à savoir les plus grosses libraires, en CA et en surface. Le poche est par définition un produit de grande diffusion, son ambition initiale étant d'amener le livre là où on ne le trouvait pas. Si lancer une collection poche, ça veut dire la retrouver à 90 % là où on trouve déjà vos grands formats, ça n'a à mon sens pas grand intérêt d'un point de vue commerciale (ça peut même s'avérer contreproductif). Après, tout dépend ce qu'un éditeur attend d'une collection poche (l'apport positif peut se situer sur plusieurs plans ; remettre en avant un fonds qui ne tournait plus via du poche, même en 1er niveau, ça peut être intéressant).
Question idiote mais ca n'est pas plus rentable pour eux de faire une collection de poche pour vendre "Pratchett" que de vendre les droits a un autre éditeur ? Sachant que Pratchett est un sacré produit d'appel pour une collection de poche.