Décès de Stan Barets

[Erwann]

Stan Barets, le fondateur de Temps Futurs, l'une des premières librairies spécialisées dans les littérature de genre et l'auteur du Science-fictionnaire, est décédé le 18 juillet à l'âge de 68 ans.
La nécrologie sur ActuaBD.

[Pyjam]

Môche…
Le Science-fictionnaire m'avait bien aidé à découvrir le genre.

[JDB]

Bon, faut pas déconner.
Pardon aux familles, toussa, mais c'était un critique tendance germanopratine-snob (relisez l'article "fanzines" dans Le Science-Fictionnaire), un encyclopédiste plagiaire (le second tome dudit Science-Fictionnaire est entièrement pompé sur l'édition 1993 de la Science Fiction Encyclopedia de Clute & Nichols) et un éditeur-libraire incompétent (il n'a pas pensé à dissocier sa librairie de sa société d'édition, si bien que la faillite de l'une a entraîné celle de l'autre).
Et quelques années après ses divers fiascos, quand il s'est retrouvé rédac-chef d'une éphémère édition française de Playboy, il jurait ses grands dieux que la SF, il savait pas ce que c'était.
Alors bon, pfrrt.
Sic transit gloria mundi,amen!
JDB

[Pierre-Paul Durastanti]

A 16 ans, quand j'ai découvert le Catalogue des âmes et cycles de la SF, il n'y avait rien de comparable, et j'en ai retiré des dizaines, voire des centaines d'heures de lecture. Quelques années plus tard, Temps Futurs m'a valu des plaisirs sans partage grâce, notamment, à ses belles éditions du Cycle des épées et d'Elric. Rien que pour ça, je garde une place dans mon panthéon à Stan Barets. RIP.

[Olivier Girard]

Perso, je ne le connaissais pas... Mais ce qui est sûr c'est que les 42, qui m'en ont longuement parlé tout à l'heure au téléphone, m'ont proposé de faire quelque chose dans Bifrost. Et à mes yeux, quand les 42 estiment que quelqu'un a pesé (en bien) sur le genre, c'est qu'il l'a sans doute fait (mais je suis un grand naïf).

[JDB]

Perso, je ne le connaissais pas... Mais ce qui est sûr c'est que les 42, qui m'en ont longuement parlé tout à l'heure au téléphone, m'ont proposé de faire quelque chose dans Bifrost. Et à mes yeux, quand les 42 estiment que quelqu'un a pesé (en bien) sur le genre, c'est qu'il l'a sans doute fait (mais je suis un grand naïf).

"And further deponent sayeth not."
JDB

[ubikD]

(relisez l'article "fanzines" dans Le Science-Fictionnaire)

Je viens de le faire et effectivement, ça pique.
Mais en même temps, étant issu du cafard cosmique, c'est une description qui me va bien. :)

[Laurent Queyssi]

Plutôt rigolo l'article sur les fanzines. Il y a du mépris, là-dedans, c'est évident. Mais tout n'est pas faux.
Personnellement, je ne connaissais pas le bonhomme, mais son science-fictionnaire a été un bouquin de chevet de mon adolescence.

[Erwann]

Personnellement, je ne connaissais pas le bonhomme, mais son science-fictionnaire a été un bouquin de chevet de mon adolescence.

Pareil pour moi (avec aussi le Guide Totem de la Science-Fiction de Lorris Murail).

[Aldaran]

Mis à part Le Science-fictionnaire (et les hurlements d'indignation lors de sa parution, que me rappellent les commentaires ci-présents de Jean-Daniel), je ne connais pas Barets.
Lorsque je faisais le trottoir pour La Poste, j'ai connu un libraire (d'art) qui me disait l'avoir bien connu à cette époque où le sixième arrondissement de Paris comptait énormément de librairies, dont celle de Stan Barets.
Ce libraire d'art m'avait également dit que Barets avait du mal à séparer les choses et qu'il pensait que c'était une des raisons de ses échecs.
Mais c'est principalement (toujours selon ce libraire d'art) parce qu'il n'a jamais su faire passer le boulot avant les potes.
Si je ne suis pas toujours d'accord avec les 42, je suis content qu'ils se chargent « de faire quelque chose dans Bifrost ». En espérant que ça ne ravive pas les vieilles querelles. Voir s’écharper les vivants sur un cadavre, c'est trop nul.

Je viens aussi de relire l'article sur les fanzines. Il aurait gagné à être accompagné d'un énorme souriard, je pense. :D
(Mais, selon moi, critiquer les fanzines en leur reprochant de passer leur temps à critiquer leurs collègues est en quelque sorte un souriard de belle taille.)