Ceir a écrit :C'est clair, sinon que dire d'un peintre. Franchement, y a même pas de lecture (ou un titre), juste une image...
La peinture, ça va décorer ton intérieur et te permettre de te la péter au prochain diner. Donc tu peux comparer le prix d'une toile avec le prix d'un poster (!!!), mais pas d'un roman qui, lui, peut se comparer à une séance de ciné.
Ca fait si mal aux yeux de mettre à plat les choses ?
Si j'achète un roman, j'en ai pour n heures de loisirs. Combien suis-je prêt à payer ladite heure de loisir ?
D'ailleurs, dans cette même optique, je n'érigerai pas ça en théorie absolue, mais je pense que ça joue une bonne part sur le fait que le public préfère le roman à la nouvelle.
Une nouvelle, c'est un quart d'heure/une demi-heure de plaisir : clairement pas assez.
Et c'est un constat qu'on est obligé de faire : si tu es nouvelliste, même si l'on aime ce que tu écris, personne ne parle de toi.
Alors, évidemment, moi aussi, ça m'arrive de rêver au Père Noël, de penser que Georges Clooney va vouloir sortir avec moi, que la société tout entière s'incline devant mon talent et paie mes nouvelles, non pas pour le plaisir qu'elles vont dispenser, mais pour mon grand mérite trop fort parce que je sais mettre des mots bout-à-bout.
Sauf que ma maman m'a dit que le Père Noël n'existait pas.