What remains of Edith Finch
What remains of Edith Finch
What remains of Edith Finch met dans la peau d'Edith Finch, dernière rescapée d'une famille réputée maudite, dont la plupart des membres sont décédés dans des circonstances étranges. Edith revient après sept ans dans la maison familiale labyrinthique abandonnée, et explore chacune des chambres jusqu'ici scellées par sa mère, pour découvrir l'histoire de celui qui y vivait. Superbe.
Re: What remains of Edith Finch
Le jeu est effectivement superbe : l'histoire est prenante et le décor est génial (j'aimerai avoir une telle maison — l'aspect tragique en moins). Par contre, côté jouabilité, je suis un poil plus réservé : What remains of Edith Finch s'articule autour d'une série de mini-jeux, et si le premier — où l'on incarne plusieurs créatures au fil d'un rêve étrange — est excellent, les autres m'ont paru d'un intérêt bien moindre (même si certains, comme celui dans la baignoire, savent marquer).
Re: What remains of Edith Finch
Oui, il faut préciser que What remains... fait partie de ce genre de jeu qu'on appelle "Walking simulator" (au départ ironiquement, mais le terme est resté), né il y a quelques années, dans lequel il n'y a pas vraiment de défis, d'énigmes ou de combats, mais où l'on se contente de déplacer un personnage dans un décor (souvent très travaillé) pour faire avancer une histoire et où l'intérêt se situe plus dans la narration, l'ambiance et le jeu d'acteur.
Ici l'originalité est qu'outre l'exploration proprement dite de la maison et de ses passages secrets, chaque chambre d'un membre de la famille propose une phase de jeu différente permettant de découvrir son histoire (par exemple, la lecture d'une BD d'horreur dont les cases s'animent pour raconter le destin funeste d'une starlette). Mais parler de mini-jeu serait aller un peu loin à mon sens, là non plus il n'y a pas vraiment de défi (même dans celui dont tu parles Erwann, difficile de se perdre et impossible de perdre), c'est plus des variations sur la manière de raconter une histoire interactive, un genre d'"exercices de style" du jeu vidéo (et à ce compte-là, perso, mon préféré est celui de l'usine de poissons). Une manière rafraichissante de varier l'expérience qui a tendance à être parfois un peu monotone dans ce genre de jeu.
Ici l'originalité est qu'outre l'exploration proprement dite de la maison et de ses passages secrets, chaque chambre d'un membre de la famille propose une phase de jeu différente permettant de découvrir son histoire (par exemple, la lecture d'une BD d'horreur dont les cases s'animent pour raconter le destin funeste d'une starlette). Mais parler de mini-jeu serait aller un peu loin à mon sens, là non plus il n'y a pas vraiment de défi (même dans celui dont tu parles Erwann, difficile de se perdre et impossible de perdre), c'est plus des variations sur la manière de raconter une histoire interactive, un genre d'"exercices de style" du jeu vidéo (et à ce compte-là, perso, mon préféré est celui de l'usine de poissons). Une manière rafraichissante de varier l'expérience qui a tendance à être parfois un peu monotone dans ce genre de jeu.
Re: What remains of Edith Finch
Clément a écrit :Mais parler de mini-jeu serait aller un peu loin à mon sens, là non plus il n'y a pas vraiment de défi (même dans celui dont tu parles Erwann, difficile de se perdre et impossible de perdre.
… sauf du temps est très possible lorsqu'on est affublé comme moi de deux pieds gauches en guise de mains (c'est pas facile à vivre au quotidien ;-).
Mais tu as raison pour le reste — même si je persiste à trouver certaines phases de jeu moins fortes que d'autres (la balançoire ou le cerf-volant, par exemple), surtout parce que la première m'a paru mettre la barre vraiment haut (mais l'usine de poissons ou le comic book valent aussi le coup, oui). Et l'essentiel reste que l'immersion dans l'histoire de la famille Finch est des plus réussies.
Re: What remains of Edith Finch
Personnellement j'ai adoré. Certaines scènes sont vraiment marquantes (la baignoire, moi qui ai un bébé de 2 ans...).
C'est curieux car je suis ce qu'on peut appeler un "gamer", c'est une grosse partie de mes loisirs et autant je peux passer 60 heures sur un RPG ou défourailler des hordes de monstres dans un FPS mais je commence vraiment à prendre goût à ces walkings simulators.
J'avais beaucoup aimé Firewatch dans le style.
Sinon je viens de finir Gorogoa des mêmes auteurs qu'Edith Finch et je le préconise, très poétique.
C'est curieux car je suis ce qu'on peut appeler un "gamer", c'est une grosse partie de mes loisirs et autant je peux passer 60 heures sur un RPG ou défourailler des hordes de monstres dans un FPS mais je commence vraiment à prendre goût à ces walkings simulators.
J'avais beaucoup aimé Firewatch dans le style.
Sinon je viens de finir Gorogoa des mêmes auteurs qu'Edith Finch et je le préconise, très poétique.
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