Le Haut-Lieu de Serge Lehman disponible en numérique

[marypop]

Merci pour la réponse claire.

Je l'envisageais par exemple dans le cas d'un auteur qui écrit une série, et passerait outre l'éditeur pour les tomes 2, 3 , 4 and so on sous prétexte que le 1 s'est déjà bien vendu.

Quelqu'un d'autre, dans un autre fil, écrivait que l'image du Bélial lui donne envie d'acheter quelque chose, par un climat de confiance.
C'est à mon avis exactement dans ce sens que les éditeurs doivent travailler, en créant leur image de marque.
Quelque chose que fait très bien le Bélial, ou que fait très bien Brage par exemple.

Dans ce cas, non seulement l'éditeur mérite son pognon parce qu'il fait le boulot que tu as bien expliqué, mais en plus il pose sa marque, un (B) certified qui nous indique à nous lecteurs / acheteurs, pour quel type de sow nous sommes en train de dépenser notre pognon, qui reste peu virtuel.

[Isa]

Merci pour la réponse claire.

Je l'envisageais par exemple dans le cas d'un auteur qui écrit une série, et passerait outre l'éditeur pour les tomes 2, 3 , 4 and so on sous prétexte que le 1 s'est déjà bien vendu.

En tout cas, ça pourrait servir aux auteurs dont le tome 1 est sorti chez un éditeur sans que la suite n'ait jamais été publiée (sans que ça ait été leur choix de "passer outre l'éditeur").

[Herbefol]

Un truc qui vient de me traverser l'esprit.
Si j'achète Le Haut-Lieu en version papier je raque 18 €. Et si je suis déçu de la lecture de l'ouvrage je peux toujours le revendre sur ebay, en tirer quelques euros chez mon libraire ou encore l'offrir à un pote.
Si je l'achète en version numérique je raque 15,30 € (oui je prends le epub parce que le pdf est moins pratique sur liseuse de poche). Et si je suis déçu de la lecture de l'ouvrage je ne peux rien faire.

[Isa]

En général, tout le marché de l'occasion est mis à mal par le support virtuel. Ça, c'est quelque chose qui va profondément changer le marché. Surtout quand on voit l'importance qu'a pris le marché de l'occasion ces dernières années.

[filip]

Pour l'instant le taux d'équipement en support de lecture électronique est simplement risible

Pour info, sony annonce 15000 liseuses vendues depuis 2008, ce qui ne fait pas beaucoup en effet. Par contre ce qui serait intéressant de connaitre, c'est la part vendue fin 2009.

http://www.ebouquin.fr/2010/03/04/sony- ... puis-2008/


Quelqu'un posait la question tout à l'heure de la différence de prix entre le pdf et l'epub, je sens le coût du drm là dedans, mais je peux me tromper.

J'ai vu aussi dans ce fil, ququn (un éditeur ?) parlant de peut être privilégier le pdf comme support, par pitié non, c'est un format figé très difficile à remettre en page pour les liseuses et futures appareils.

A propos du prix de cet ebook, il est presque risible...
Gagner 4€ en échange d'une licence (on n'achète pas à priori sur ces plateformes, on a le droit à une licence d'utilisation, mais c'est à vérifier ici vu que je n'ai pas trouvé l'info sur le site) et d'un drm, non merci.
Sans DRM, j'aurais presque hésité.

J'aurai bien lu ce livre vu que j'ai envie de lire en français sur ma liseuse, mais cela sera encore une fois sans moi...

[Jean-Claude Dunyach]

J'ai vu aussi dans ce fil, ququn (un éditeur ?) parlant de peut être privilégier le pdf comme support, par pitié non, c'est un format figé très difficile à remettre en page pour les liseuses et futures appareils.

Ca dépend, justement. Adobe est en train de travailler sur les évolutions du standard et c'est intéressant. En plus, c'est un format totalement répandu, disponible partout, et qui n'est pas verrouillé.
En attendant qu'il y ait un standard "libre", associé à des outils open source, spécifiquement adapté aux liseuses électroniques, le Pdf n'est pas une si mauvaise solution que ça, à mon humble avis.
Je vous poutoune,

[Don Lo]

Jean-Claude (plussoyé par Hélène) a bien défini ce que peut devenir le métier d'éditeur dans le numérique : un partenaire, qui apporte son savoir-faire ET l'image publique de ce savoir-faire.
On pourra peut-être envisager des tandems auteur/éditeur avec une vraie marque de fabrique (des bonus dans le livre, des remarques de l'éditeur sur certains passages, pourquoi il les trouve limites mais les a gardé comme ça...) ce qui rendrait à l'éditeur sa vraie part créatrice dans l'oeuvre, part qui reste dans l'ombre pour le livre papier (l'auteur a tout écrit parfait tout de suite, c'est bien connu, l'éditeur n'a fait que choisir le manuscrit prêt à imprimer ;-)

[filip]

Ca dépend, justement. Adobe est en train de travailler sur les évolutions du standard et c'est intéressant. En plus, c'est un format totalement répandu, disponible partout, et qui n'est pas verrouillé.
En attendant qu'il y ait un standard "libre", associé à des outils open source, spécifiquement adapté aux liseuses électroniques, le Pdf n'est pas une si mauvaise solution que ça, à mon humble avis.
Je vous poutoune,

Si si, je t'assure.
Tous les lecteurs sur liseuses te le diront, c'est un très mauvais format.
Rien que les bas de page ou haut de page, les numéros de pages, sont très chiant pour la conversion et la lecture.
Le format a été prévu pour être affiché et imprimé, pas pour être modifié/converti.

Le format ouvert, standard, associé à des outils open source existe, cela s'appelle de l'epub. 'Toutes' les liseuses sauf le kindle savent le lire. Il est très facilement (quand non imprégné de drm, et encore) convertible dans un autre format.

[Isa]

On pourra peut-être envisager des tandems auteur/éditeur avec une vraie marque de fabrique (des bonus dans le livre, des remarques de l'éditeur sur certains passages, pourquoi il les trouve limites mais les a gardé comme ça...) ce qui rendrait à l'éditeur sa vraie part créatrice dans l'oeuvre,

Là, je dois reconnaître qu'on n'a pas du tout les mêmes goûts. Que ce soit en tant qu'auteur, mais surtout en tant que lectrice, ça ne me botterait pas du tout d'avoir ce genre de bonus (cela dit, en lien hypertexte, rien ne m'oblige à les consulter). J'aime avoir un produit fini pour ma part avec oui l'impression que l'auteur a écrit cette histoire comme de rien sans voir les trames et les ficelles. Dans le même ordre d'idée, je n'aime pas avoir la photo de l'auteur sur le livre. Je suis une naïve, j'aime croire que l'histoire est venue là presque toute seule. Mais bon, je sais que je suis une espèce rare, là-dessus.
Par contre, un truc qui me botterait beaucoup et là, une fois encore autant comme lectrice que comme auteur, ce sont des fins alternatives. Je n'aurais pas forcément envie d'en écrire pour tous mes romans, mais j'avoue que parfois oui (oui, je sais, je blasphème).

[daiji]

On pourra peut-être envisager des tandems auteur/éditeur avec une vraie marque de fabrique (des bonus dans le livre, des remarques de l'éditeur sur certains passages, pourquoi il les trouve limites mais les a gardé comme ça...) ce qui rendrait à l'éditeur sa vraie part créatrice dans l'oeuvre,

Note de l'éditeur:
Ouais alors ici je lui ai dit: réécris-moi ce passage, c'est de la merde.. Et il l'a gardé, le con!

Plus sérieusement, je pense que c'est une valeur potentielle.
Regardes-tu les bonus de DVD ?

Les bonus sont devenus une obligation dans ce petit monde..
Je dirais que la plupart du temps ils sont au mieux inintéressant..