Messagepar JDB » 26 mars 2018 à 16:02
Assez impressionné. Le récit maintient jusqu'au bout une incertitude todorovienne, en jouant sur le ressenti de la narratrice et des personnages dont elle capte (ou semble capter) le point de vue. Plusieurs hypothèses sont possibles, dont (au moins) une uniquement perceptible en filigrane à partir des indices donnés mais jamais clairement évoquée. Et qui, avec un bref recul--j'ai lu le texte ce matin et j'écris ces mots à 16h--reflète la conception ontologique qui est la mienne mais pas forcément celle de l'auteur.
Bref, du grand art.
Et comme--déformation professionnelle de traducteur--, j'ai toujours une citation de la Bible dans la tête: 1 Corinthiens 9.22 semble approprié ici.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.