Messagepar Aldaran » 27 septembre 2018 à 20:12
Je voulais préciser un truc.
Je peux donner l'impression d'exprimer que l'individu n'est pas important, ne compte pas.
(Léo Henry, s'il s'en souvient et s'il a fait le rapprochement... et s'il lit ce sujet d'enculeurs de mouches (je !), doit être surpris.
Il est lui-même convaincu que l'individu n'est rien.
Et je l'ai contredit la seule fois que je l'ai rencontré en rétorquant « non, il est primordial, patin couffin... ».)
Comment expliquer...
Dans le métro, je tiens la porte systématiquement à la personne qui pourrait me suivre.
Cette personne est importante.
Mais ça pourrait être n'importe laquelle.
À ce moment-là, c'est simplement celle-ci qui est importante et qui mérite, comme toutes les autres, qu'on lui tienne la porte.
Les personnes que l'on croise dans la Hard SF
(et relativement souvent ailleurs, pour les livres qui m'intéressent), ce sont celles-ci.
Qui comptent, mais peu importe qui elles sont.
C'est plus clair ?
Pour revenir aux personnages des romans :
Sincèrement, qu'est-ce qu'on en a à foutre de leur prénom ?
Ça les définie en quoi, un prénom ?
Si on se souvient des textes d'Egan et de Watts (et d'autres), c'est parce qu'on se souvient du rôle qu'y a joué
le personnage, aussi insignifiant (ou primordial, du coup, c'est selon) soit-il.
Et de ce que son rôle a apporté à la communauté (l'histoire ?), ce qui fait de lui un outil... comme les si mal aimés personnages de Hard SF).
Ce sont ces personnes qui ont été choisies (construites) au moment de l'écriture pour que l'idée fonctionne.
Si le texte avait été écrit à un autre moment, les personnages auraient pu être différents, autres,
mais auraient servi tout autant la réflexion de l'auteur.
Pardon, chuis bavard en ce moment (et je me soupçonne de ne pas être clair), vous pouvez reprendre une activité normale...