La Fleur de Dieu, Jean-Michel Ré

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Petite question d'ordre pratique à ceux qui ont lu le roman. Est ce que pour s'immerger dans le roman, lire le glossaire en premier est une bonne idée ou vaut il mieux se laisser porter par l'histoire et faire des allers-retours entre le récit et le glossaire ?

Sur Babelio, plusieurs lecteurs conseillent de lire le glossaire d'abord.
Je ne sais pas si c'est une coïncidence, mais le seul libraire qui m'a contacté pour me dire qu'il avait beaucoup aimé le roman avait lui aussi commencé par le glossaire parce que, je le cite : "c'est un truc de malade".

GD

[yogo]

Merci GIlles, je vais faire comme ça... ;-)

[Pyjam]

Quand je vous dis de mettre le glossaire d'abord !
C'est encore plus justifié sur la version numérique.

Et j'insiste vraiment là-dessus.
Parce que rechercher un mot dans un glossaire sur une liseuse est assez pénible, alors que la fonction de recherche trouverait aisément la définition si c'était la première occurrence de ce mot dans l'ouvrage.

[Anudar]

Oserai-je dire que ma démarche est complètement différente...

J'ai préféré lire le glossaire après. Parce que ce qui fait le charme de la lecture de Dune, c'est d'admettre que l'on ne comprend pas tout au premier abord, qu'il faut parfois y revenir ou attendre qu'un contexte vienne expliciter un concept obscur - et se reporter aux (minces) appendices presque en désespoir de cause. L'influence de Dune étant très sensible dans ce livre, je crois qu'il peut être intéressant de lui réserver le même traitement.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Oserai-je dire que ma démarche est complètement différente...

J'ai préféré lire le glossaire après. Parce que ce qui fait le charme de la lecture de Dune, c'est d'admettre que l'on ne comprend pas tout au premier abord, qu'il faut parfois y revenir ou attendre qu'un contexte vienne expliciter un concept obscur - et se reporter aux (minces) appendices presque en désespoir de cause. L'influence de Dune étant très sensible dans ce livre, je crois qu'il peut être intéressant de lui réserver le même traitement.

Tout dépend du lecteur, et donc du profil dans lequel Yogo se reconnaît. Je suis confronté de plus en plus à des lectrices / lecteurs qui veulent lire de l'imaginaire, mais rechignent à être perdu dans une univers a priori incompréhensible, dans lequel il va leur falloir patauger / nager / pagayer à contre-courant 15, 50, voir 200 pages. Sans doute qu'avant c'était la même chose, mais il y avait moins de blogs, moins de contacts directs facebook, et donc j'en étais fort davantage ignorant.

Dans le glossaire de La Fleur de Dieu, il y a à mon avis trois articles particulièrement importants :
- Concile oecuménique (pages 289 à 296)
- Ordo (pages 314-315)
- Visions funèbres (pages 325-326)

GD

[Anudar]

Il est certain que tout dépend de la sensibilité du lecteur. Ma démarche est personnelle et je ne prétends pas qu'elle soit plus valable qu'une autre.

Et en effet, le glossaire est le bienvenu pour aider celui qui en ressentirait le besoin.

[JDB]

Il y a aussi des lecteurs blogueurs qui ne lisent ni la préface ni le 4e de couverture et reprochent son caractère vieillot à un livre dont tu as bien précisé (dans l'une et sur l'autre) qu'il datait des années 1900 (expérience vécue avec ma collection "Baskerville").
JDB

[Apophis]

Je pense que le peu de blogueurs qui lisaient encore les 4e de couverture ont été vaccinés par Actes Sud et celle du Problème à trois corps.

[Herbefol]

Je pense que le peu de blogueurs qui lisaient encore les 4e de couverture ont été vaccinés par Actes Sud et celle du Problème à trois corps.

L'Atalante est assez fort pour raconter les trois quarts de ses bouquins sur ses quatrièmes de couverture. Je me souviens d'un livre coupé en deux volumes, avec des quatrièmes identiques qui dévoilaient notamment au moins un élément du second volume...

[yogo]

Pour [anatèm] je n'ai lu le glossaire qu â la fin et ca ne m'a pas posé de soucis. Et je ne sais pas pourquoi je me pose la question ici.