Les montres ne se contentent pas de donner l’heure. Elles peuvent chronométrer, servir de calendrier, fournir des indications astronomiques. C’est ce que l’on appelle, en horlogerie, des « complications ».
Mais si les montres jouent un grand rôle dans chacune des histoires racontées ici, les « complications » très particulières qu’elles provoquent — ou révèlent — ne sont pas seulement horlogères… Dans une maison du sud de Londres, un garçon perd sa sœur bien-aimée dans des circonstances étranges, avant de la voir réapparaître. Sur la plage de Brighton, un autre garçon (le même ?) vit une surprenante expérience temporelle… À mesure que la lecture progresse, on découvre les subtils rouages qui relient toutes ces histoires — entre plaisir et effroi.
Ainsi que l’a écrit la romancière Tricia Sullivan : « Ces récits se hantent mutuellement. L’adéquation parfaite de la forme à la fonction dans Complications m’a suggéré plusieurs fois le terme de “chef-d’œuvre”. C’est un livre parfait sur l’imperfection. C’est une histoire d’amour avec la précision chronométrique si révérée dans ces pages et pourtant révélée comme vertigineusement absurde dans le flux causal des événements humains. »
Complications est le premier livre de Nina Allan traduit en français. Cette jeune Britannique — déjà distinguée outre-Manche — cite parmi ses auteurs favoris : Iris Murdoch, Roberto Bolaño et J.G. Ballard.
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Complications, très bon candidat pour le Grand Prix de l'imaginaire (à mon humble avis), sera critiqué dans le Bifrost de janvier. La traduction de l'ouvrage est signée Bernard Sigaud (qui a longtemps traduit J.G Ballard). En attendant :
L'armurerie de Tchekhov
Le Monde
Portrait de Nina Allan dans Libération
TD
PS (copinage et transparence) : Nina étant la compagne de Christopher Priest, j'ai eu la chance de la rencontrer en juin à Paris...
Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
- Thomas Day
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Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Non. Faut arrêter, là. Je suis faible et influençable, mais avec cette argumentation et l'évocation de ces quelques noms prestigieux, ça va être compliqué avec mon banquier.
Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Attention, vous êtes prévenus, ce n'est PAS de la science-fiction :
Il ne faudrait surtout pas faire entrer de force Complications de Nina Allan dans la catégorie de la science-fiction. Si son livre déploie des univers parallèles et nous fait découvrir des dimensions inconnues, c'est bien le pouvoir de la fiction qu'elle célèbre. De l'Angleterre victorienne à la “Forteresse” d'un futur dictatorial, l'auteure exploite toutes les strates du temps.
Article et entretien filmé sur Mediapart :
http://www.mediapart.fr/journal/culture ... _article=1
Il ne faudrait surtout pas faire entrer de force Complications de Nina Allan dans la catégorie de la science-fiction. Si son livre déploie des univers parallèles et nous fait découvrir des dimensions inconnues, c'est bien le pouvoir de la fiction qu'elle célèbre. De l'Angleterre victorienne à la “Forteresse” d'un futur dictatorial, l'auteure exploite toutes les strates du temps.
Article et entretien filmé sur Mediapart :
http://www.mediapart.fr/journal/culture ... _article=1
On offre de face la vérité à son égal : on la laisse entrevoir de profil à son maître.
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
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Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Tétard a écrit :Attention, vous êtes prévenus, ce n'est PAS de la science-fiction :
Il ne faudrait surtout pas faire entrer de force Complications de Nina Allan dans la catégorie de la science-fiction. Si son livre déploie des univers parallèles et nous fait découvrir des dimensions inconnues, c'est bien le pouvoir de la fiction qu'elle célèbre. De l'Angleterre victorienne à la “Forteresse” d'un futur dictatorial, l'auteure exploite toutes les strates du temps.
Article et entretien filmé sur Mediapart :
http://www.mediapart.fr/journal/culture ... _article=1
Je serais curieuse de connaître la récurrence de l'argument "ce livre de SF n'est pas de la SF" (ou va "au-delà de la SF"). J'ai l'impression de le croiser de plus en plus souvent.
Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Cachou a écrit :Je serais curieuse de connaître la récurrence de l'argument "ce livre de SF n'est pas de la SF" (ou va "au-delà de la SF"). J'ai l'impression de le croiser de plus en plus souvent.
La première fois qu'un intellectuel l'a avancé, Gernsback venait à peine d'inventer le terme de science-fiction.
JDB
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Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Dans Le Monde des Livres datés du vendredi 06 septembre 2019, une pleine page sur Nina Allan pour son dernier roman La fracture.
Dès la premières ligne de l'article, on y parle de SF !
Il est même écrit en titre de paragraphe et en rouge le mot Extraterrestre. Les temps changent ?
MP pour ceux qui n'ont pas Le Monde et veulent lire l'article.
Dès la premières ligne de l'article, on y parle de SF !
Ce qui caractérise la science-fiction, selon Nina Allan,...
Il est même écrit en titre de paragraphe et en rouge le mot Extraterrestre. Les temps changent ?
MP pour ceux qui n'ont pas Le Monde et veulent lire l'article.
Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
Le chien critique a écrit :Il est même écrit en titre de paragraphe et en rouge le mot ****.
Ce qui est un méchant spoiler.
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Re: Nina Allan, Complications (Editions Tristram)
rmd a écrit :Ce qui est un méchant spoiler.
Tu as lu le livre ?
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