Messagepar Jeffx » 30 septembre 2019 à 11:55
Lu ce week-end, j'ai préféré à Bonheur.
Je ne savais pas au départ si j'allais continuer la "série".
Bonheur était TROP, tous les curseurs poussés au bout du bout, avec un petit coup de marteau en plus pour les faire aller encore plus loin.
Bonheur est bon mais j'avais eu du mal avec les répétitions à rallonge (même justifiées ;-) ) et j'avais peur que 3 romans comme ça, ça fasse vraiment beaucoup et que ça me lasse.
Et la fin de Bonheur pouvait laisser sur sa fin, même si elle est logique par rapport au monde décrit.
Je vais vous faire sans doute rire mais ce qui a fait pencher la balance pour un achat et rapide qui plus est, c'est le nickname du héros du roman.
Quand j'ai lu sur la quatrième de couv "Sylvester Staline", j'ai basculé du coté obscur.
Je me suis dit qu'un auteur (et éditeur) capable d'un jeu de mot aussi pourri méritait que je lui donne encore un peu d'argent.
Et au final je ne le regrette pas.
Vie est pour moi différent de Bonheur.
On reste dans le poussage de curseur, très clairement, surtout en matière de sexe et de violence de société, mais je l'ai trouvé plus anxiogène car par certains cotés presque plus réaliste.
Jean Baret arrive à justifier les choix qui ont amené à cette affreuse société qu'il nous décrit et certaines valeurs ne sont pas si éloignées que ça de ce que certains peuvent prôner aujourd'hui.
Bien sûr, il va trop loin, mais je trouve qu'il fait plus réfléchir que Bonheur.
La fin est à l'image de Jean Baret... (telle que je me la suis imaginée après seulement 2 romans).
Je ne veux pas défricher l'histoire, mais sachez qu'il y a moins de répétitions et gros "copier/coller" comme dans Bonheur, même si nous parlons d'une société qui se répète chaque jour, où le "travail" c'est de faire tourner des cubes de couleur ou équivalent, avec un héros, sans doute trop intelligent pour son bien être, qui "aime" finir ses journée en se suicidant.
En fait, de mon point de vue, si jamais vu hésitez à lire un des 2, commencez par Vie plutôt que Bonheur.