Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

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Pontiac
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar Pontiac » 23 avril 2010 à 15:21

Je n'ai pas compris ce que voulait dire Jean-Pierre Lyon dans sa critique de Singularité : C'est quoi la différence entre space opera post-moderne et space opera classique ?
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Clément
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar Clément » 23 avril 2010 à 16:37

-> Jean-Pierre Lion
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Pontiac
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar Pontiac » 23 avril 2010 à 17:15

Clément a écrit :-> Jean-Pierre Lion

Mince, labsus !
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar rmd » 23 avril 2010 à 17:35

lapsus.

(désolé)
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar Patrice2 » 23 avril 2010 à 21:10

Salut,

J'ai lu les nouvelles, et c'est très bon.

Trois hourras pour Lady Evangéline, de Jean-Claude Dunyach ouvre le bal, avec une histoire étonnante, une sorte de pimbêche huppée et capricieuse, si capricieuse que ses parents la largue dans une école de redressement, laquelle est soudain envahie par des insectes étranges et agressives. Un texte où tout est dans l'ambiance, moite à souhait. Je regrette juste un petit manque d'arrière plan: ces insectes débarquent de nulle part, semblent totalement inconnus. Curieux.

Miroirs mutilés est une beau texte de Claude Ecken dans un Japon technologique où les robots domestiques sont omniprésents et semblent s'humaniser. Une recherche poétique épatante. Là encore un petit regret: un fin sans doute un peu trop didactique.

Rempart de Laurent Genefort est bien le meilleur texte. Des portails s'ouvrent subitement un peu partout sur Terre. Des ET de toutes formes en sortent. Certains repartent aussitôt, beaucoup restent. On créer donc pour les contrôler une force internationale: "Rempart". Laurent Genefort nous offre ici un bout de chronique de cette force, mêlant Terre de fraye de Jérôme Noirez à la BD Orbital. C'est efficace à souhait, et c'est surtout un bel appel à la tolérance, à l'intégration. Mais pas angélique, pas sirupeux. Plutôt âpre.

Un très bon numéro. Et 100% francophone qui plus est.

A+

Patrice
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar A.C. de Haenne » 23 avril 2010 à 21:30

Merci Patrice, ça donne envie !
Malheureusement, je me suis lancé dans l'interview fleuve de L. Généfort...

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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar M » 23 avril 2010 à 21:59

Ca donne envie effectivement.

J'ai lu l'article sur Pandora du professeur Lechoucq. Vraiment une de mes rubriques favorites. Et là je suis dans le cahier critique.
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar Wicker_Man » 23 avril 2010 à 22:38

Ah..!
Toujours rien.

*soupirs*
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar scifictif » 23 avril 2010 à 23:56

Patrice a écrit :Trois hourras pour Lady Evangéline, de Jean-Claude Dunyach ouvre le bal, avec une histoire étonnante (...) Un texte où tout est dans l'ambiance, moite à souhait. Je regrette juste un petit manque d'arrière plan: ces insectes débarquent de nulle part, semblent totalement inconnus. Curieux.

L'ambiance, oui, mais pas seulement. L'image prime à mon sens. Cette nouvelle est très "visuelle", très "picturale".
Plus que de l'avoir écrite, l'auteur semble l'avoir peinte avec ses mots.
Quant à l'arrière-plan que tu évoques, cela me semble très secondaire puisque l'intrigue, minimaliste (à dessein je suppose), me semble n'être que le support sur laquelle JCD a peint sa "fresque".
Comment, pourquoi, avant, après, on s'en cogne, au dehors le temps s'est figé et l'on a juste à contempler ce tableau mouvent à l'espace repensé et reconfiguré selon des normes autres. Et quel tableau !

Ceci dit, si cet aspect de la nouvelle est bluffant, l'auteur en a écrit de bien plus enthousiasmantes.
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)

Messagepar marypop » 24 avril 2010 à 09:07

scifictif a écrit :
Patrice a écrit :Trois hourras pour Lady Evangéline, de Jean-Claude Dunyach ouvre le bal, avec une histoire étonnante (...) Un texte où tout est dans l'ambiance, moite à souhait. Je regrette juste un petit manque d'arrière plan: ces insectes débarquent de nulle part, semblent totalement inconnus. Curieux.

L'ambiance, oui, mais pas seulement. L'image prime à mon sens. Cette nouvelle est très "visuelle", très "picturale".
Plus que de l'avoir écrite, l'auteur semble l'avoir peinte avec ses mots.
Quant à l'arrière-plan que tu évoques, cela me semble très secondaire puisque l'intrigue, minimaliste (à dessein je suppose), me semble n'être que le support sur laquelle JCD a peint sa "fresque".
Comment, pourquoi, avant, après, on s'en cogne, au dehors le temps s'est figé et l'on a juste à contempler ce tableau mouvent à l'espace repensé et reconfiguré selon des normes autres. Et quel tableau !

Ceci dit, si cet aspect de la nouvelle est bluffant, l'auteur en a écrit de bien plus enthousiasmantes.


Je plussoie pas mal.
D'autant que le thème des insectes géants est tout de même suffisamment classique en SF pour que l'auteur nous épargne les elytres et autres poncifs du genre. (et ouf ! pas de guerre galactique sur 12 générations)

Je ne dirais pas que c'est un texte génial, mais au moins un texte avec un "petit quelque chose" sur une thématique qui est pour moi en général un repoussoir instinctif vu que tout a été dit et redit moultes fois.
Il y a une belle finesse, dans le fait de décrire sans décrire, de ressentir les choses, et de plus cette forme fait bien écho au fond.
Et même quand on sait ce qui va se passer, on (je) prend beaucoup de plaisir à lire la suite. Un peu le contraire d'une nouvelle à chute, mais c'est très agréable.
Tremblay les chaussettes ville super chouette

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