Salut,
Attention, hein: j'ai dit que c'était un "petit regret", rien de plus. Parce qu'autrement c'est un texte qui se lit avec énormément de plaisir.
A+
Patrice
Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
marypop a écrit :le thème des insectes géants est tout de même suffisamment classique en SF pour que l'auteur nous épargne les elytres et autres poncifs du genre.
Oui, on a échappé à la chitine...
Que dis-je ? A l'adjectif chitineux.
Rien que pour ça, chapeau et merci !
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
C'est un mot qui te fait peur, ou quoi ? Il te donne des boutons...
A.C.
A.C.
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
J'ai juste survolé la bête et picoré ici ou là, mais je constate un léger bug sur la fin de la rubrique de Pierre Stolze, qui bégaie son dernier paragraphe.
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
scifictif a écrit :marypop a écrit :le thème des insectes géants est tout de même suffisamment classique en SF pour que l'auteur nous épargne les elytres et autres poncifs du genre.
Oui, on a échappé à la chitine...
Que dis-je ? A l'adjectif chitineux.
Rien que pour ça, chapeau et merci !
C'est vrai !!!
Une malheureuse mandibule sur la fin toutefois mais je pardonne :)
Tremblay les chaussettes ville super chouette
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
marypop a écrit :Une malheureuse mandibule sur la fin toutefois mais je pardonne :)
T'es dingue, ça commence comme ça et ça finit avec des exosquelettes à tout bout de champ !
Je crois que je préfère encore les yeux pédonculés...
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
Tu as été traumatisé par la lecture de La Métamorphose, ou quoi ?
A.C.
A.C.
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
Non non A.C., je n'ai rien contre les arthropodes.
Enfin, tant que leur taille est raisonnable et que je n'attire pas leur convoitise.
Simplement, si le calcium est littéralement la substantifique moelle des vertébrés, littérairement l'intérêt de la chose est assez limité. Suffisamment en tout cas pour ne pas en faire état systématiquement.
Ben la chitine c'est pareil, c'est déjà moyennement fascinant, alors quand on l'a déjà vu évoquée 50 fois chez autant d'auteurs différents, ça lasse.
Enfin, tant que leur taille est raisonnable et que je n'attire pas leur convoitise.
Simplement, si le calcium est littéralement la substantifique moelle des vertébrés, littérairement l'intérêt de la chose est assez limité. Suffisamment en tout cas pour ne pas en faire état systématiquement.
Ben la chitine c'est pareil, c'est déjà moyennement fascinant, alors quand on l'a déjà vu évoquée 50 fois chez autant d'auteurs différents, ça lasse.
- Jean-Claude Dunyach
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Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
scifictif a écrit :Ben la chitine c'est pareil, c'est déjà moyennement fascinant, alors quand on l'a déjà vu évoquée 50 fois chez autant d'auteurs différents, ça lasse.
Le but, dans cette histoire, n'était pas de décrire les bestioles d'un point de vue "entomologique", justement, mais de les assimiler à soi (ou de s'assimiler à eux). Donc la description externe et "scientifique" a été délaissée au profit d'un ressenti sensoriel qui était plutôt non visuel. Je me suis efforcé de parler de sons, de cliquetis divers émis par les insectes, d'odeurs, de phéromones, de sensations de frôlement ou de grouillement, de communication via le toucher, le goût. J'ai essayé de décrire et de faire ressentir le passage progressif d'un lieu géométrique aux murs solides, neutres, à un endroit déformable aux parois souples, gluantes et tièdes... Bref, le rôle de la chitine ou la structure détaillée de l'orifice buccal, ce n'était pas le problème de l'héroïne.
J'ai eu déjà l'occasion de dire que je considérais la SF comme la littérature de la métamorphose, et ça pose le problème pour l'auteur de comment accompagner cette métamorphose (et aussi comment la provoquer, mais ça c'est paradoxalement plus facile). On ne sait jamais si on y est arrivé avant d'avoir les premiers commentaires des lecteurs.
Je vous poutoune,
Re: Bifrost n°58 : Spécial Laurent Genefort (avril 2010)
Salut Jean-Claude,
C'est bien ce que j'ai ressenti... et c'est réussi!
A+
Patrice
Je me suis efforcé de parler de sons, de cliquetis divers émis par les insectes, d'odeurs, de phéromones, de sensations de frôlement ou de grouillement, de communication via le toucher, le goût. J'ai essayé de décrire et de faire ressentir le passage progressif d'un lieu géométrique aux murs solides, neutres, à un endroit déformable aux parois souples, gluantes et tièdes...
C'est bien ce que j'ai ressenti... et c'est réussi!
A+
Patrice
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