Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Ah, merci pour le lien, camarade.
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Reçu On the Road with Gardner Dozois et quasiment fini de le lire (bon, je connaissais déjà le premier récit, paru dans Strange Days).
Des passages sublimes, dont celui-ci:
Il se dégage de ce livre une ineffable mélancolie. Je sais que j'en relirai souvent certaines pages.
JDB
PS1. Un conseil, quand même: n'attendez pas une traduction, apprenez l'anglais et achetez-le.
PS 2. C'est aussi parfois très drôle.
Des passages sublimes, dont celui-ci:
Friday, September 6th, 1996, driving back to Big Sur after a night out at Monterey. Stopping en route to see the stars over the Pacific Ocean.
"Without the constant chastisement of the stars, do we turn away from God? Do we make a comfortable new universe that revolves around ourselves without this nightly reminder of how vast the universe really is? Or how small we are? How many of us can really deal for long with the emotional realization that we are a minuscule fleck of matter--much, much too small to see even by the scale of the Earth let alone the scale of the solar system or the galaxy or all the rest of the indifferent, coldly flaming universe--that exists for a span of time so infinitely, vanishingly short that it can't even be measured on the clock of geologic time let alone on the vastly greater clock that ticks away how long it takes the wheel of the galaxy to whirl around itself or one galaxy to wheel around another? The shortest blink of the cosmic eye would still be eons too long to notice our little lives at all.
"Instead, we pull back from this knowledge, shrugg it off, isolate ourselves from it, rationalize it, try to forget it, and do our best to convince ourselves viscerally again that the great wheel of the universe revolves around us instead, around our eyeblink lives, and that everyone else and everything around us, the mountains, the vast, breathing sea, the sky itself, are merely spear carriers or theatrical backdrops in the great, unique drama of our lives, a vitally important drama unlike anything that has ever gone before. The night sky knows better, but it's too uncaring even to mock us."
Il se dégage de ce livre une ineffable mélancolie. Je sais que j'en relirai souvent certaines pages.
JDB
PS1. Un conseil, quand même: n'attendez pas une traduction, apprenez l'anglais et achetez-le.
PS 2. C'est aussi parfois très drôle.
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Le fini des mers, c’est l’histoire de multiples incompréhensions ou impossibilités de communiquer : c’est d’abord celle, sur un plan bassement matériel, de celle entre l’éditeur / le bouquin et son lectorat, puisque cette novella est la plus mauvaise vente anglo-saxonne de la collection UHL ; c’est ensuite, au sein de l’intrigue, celle entre les humains et les extraterrestres qui débarquent, ou celle entre un jeune garçon et les adultes ; c’est, enfin, celle d’un livre qui, sous des oripeaux SF, est en fait… du Fantastique !
L'analyse d'Apophis.
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Je commente rarement la teneur d'une critique, mais là, j'avoue être bluffé : le bonhomme y a vu tout ce qui me fascine dans ce texte depuis très longtemps (tout et plus, même). Il évite par la même occasion de finir au fond d'un port corse...
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :Je commente rarement la teneur d'une critique, mais là, j'avoue être bluffé : le bonhomme y a vu tout ce qui me fascine dans ce texte depuis très longtemps (tout et plus, même). Il évite par la même occasion de finir au fond d'un port corse...
Merci Pierre-Paul, venant de toi je considère cela comme un immense compliment.
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Si ceci vous intrigue, alors lisez Le fini des mers, mais soyez prévenus : cette histoire est aussi fascinante que triste, pour qui aime rêver l’impossible.
La novella de Dozois fait un tour du côté des Mascarades dans la brume.
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
En conclusion, Le fini des mers est une novella bien plus complexe qu’elle ne l’est au premier abord et je comprends tout à fait que l’on puisse passer à côté.
L'avis détaillé d'Aelinel !
Re: Le Fini des mers, Gardner Dozois (juin 2018)
Et pan ! En plein au coeur de la cible !
Encore !
Cette collection UHL est décidément une tuerie !
L'avis de Calembredaine :-)
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