L’étoffe dont sont tissés les vents est une analyse philosophique de La Horde du Contrevent, le roman culte d’Alain Damasio. Elle est publiée dans cette édition avec deux textes introuvables de l’auteur : Exhorde et Le conte du Ventemps, scènes coupées de La Horde ; ainsi que Steppe Back, la nouvelle de Mélanie Fiévet lauréate du prix fanfiction Folio SF 2015, et divers textes complémentaires permettant d’éclairer et d’interpréter cette œuvre incontournable.
La Horde du Contrevent est un ouvrage philosophique et poétique exigeant, qui dépasse de beaucoup le simple roman d’aventure. Cette analyse cherche à en explorer les confins pour en révéler les thématiques et les influences au-delà du récit. L’étoffe dont sont tissés les vents est une proposition de lecture, basée sur les inspirations premières du roman : Spinoza, Nietzsche, Deleuze, entre autres.
Antoine St. Epondyle est l’auteur du blog Cosmo Orbüs depuis 2010 et de Cyberpunk Reality paru en 2015. Passionné de science-fiction, de technocritique et de jeux de rôle, il écrit principalement sur la dimension politique de l’imaginaire et le sous-genre cyberpunk.
L’étoffe dont sont tissés les vents – Autour de la Horde du Contrevent d’Alain Damasio, ouvrage d'Antoine St. Epondyle, parait en ce mois de novembre aux éditions Goater.
La fiche du livre.
L’étoffe dont sont tissés les vents, Antoine St Epondyle
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Re: L’étoffe dont sont tissés les vents, Antoine St Epondyle
Intéressant pour qui a lu la Horde et souhaite en savoir plus. Facile à lire, rien à voir avec les livres écrits en jargon imbitable par et pour des universitaires.
J’ai trouvé la nouvelle Steppe Back très bonne, une belle surprise.
Les interviews valent le coup d’œil, il y a même des reproches concernant le livre (manque de personnages féminins). Il arrive que la question soit beaucoup plus longue que la réponse.
Sur la forme, le propos est correctement développé mais c’est laborieux, il y a énormément de notes de bas de page dont le contenu serait souvent mieux dans le texte, de notes inutiles comme celles qui invitent à lire la suite (c’est généralement ce qu’on a l’intention de faire quand on est en train de lire un livre), pas mal de fautes de grammaire. L’éditeur a des progrès à faire.
Bel objet-livre (qualité du papier, etc.).
J’ai trouvé la nouvelle Steppe Back très bonne, une belle surprise.
Les interviews valent le coup d’œil, il y a même des reproches concernant le livre (manque de personnages féminins). Il arrive que la question soit beaucoup plus longue que la réponse.
Sur la forme, le propos est correctement développé mais c’est laborieux, il y a énormément de notes de bas de page dont le contenu serait souvent mieux dans le texte, de notes inutiles comme celles qui invitent à lire la suite (c’est généralement ce qu’on a l’intention de faire quand on est en train de lire un livre), pas mal de fautes de grammaire. L’éditeur a des progrès à faire.
Bel objet-livre (qualité du papier, etc.).
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Re: L’étoffe dont sont tissés les vents, Antoine St Epondyle
Aval-Douar a écrit :Intéressant pour qui a lu la Horde et souhaite en savoir plus. Facile à lire, rien à voir avec les livres écrits en jargon imbitable par et pour des universitaires.
J’ai trouvé la nouvelle Steppe Back très bonne, une belle surprise.
Les interviews valent le coup d’œil, il y a même des reproches concernant le livre (manque de personnages féminins). Il arrive que la question soit beaucoup plus longue que la réponse.
Sur la forme, le propos est correctement développé mais c’est laborieux, il y a énormément de notes de bas de page dont le contenu serait souvent mieux dans le texte, de notes inutiles comme celles qui invitent à lire la suite (c’est généralement ce qu’on a l’intention de faire quand on est en train de lire un livre), pas mal de fautes de grammaire. L’éditeur a des progrès à faire.
C'est reparu chez ActuSF sans les fautes d'orthographe (à part une coquille en note de bas de page). Globalement, je suis d'accord avec toi, mais de mon point de vue, il y a des omissions, côté influences littéraires et ambiguïtés philosophiques (ce que tu appelles la critique du roman, mais aussi la critique du sens qu'Alain Damasio prête à son propre texte).
J'adore le roman, mais j'ai l'impression que ma critique de l'essai va surtout ravir les détracteurs de Damasio... ^_^
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