Locus - droits internationaux

[JDB]

Du même McCammon, Toussaint l'Ouverture doit d'abord retraduire Le mystère du lac (Boy's Life) ce trimestre, qui est assez unanimement considéré comme un excellent livre, et le meilleur de son auteur. I concur.

Mmm... faudrait que je les contacte pour voir si Mary Terreur les intéresse. Je l'avais traduit pour J'ai lu et j'ai récupéré les droits de ma traduction il y a plusieurs années.
JDB

[Laurent Queyssi]

Un des lecteurs anglophone du coin l'a-t-il lu ? Feyd ? Apophis ? Gromovar ?

Oui, moi, à la grande époque de l'horreur moderne (ce livre date de 1987 et a été directement publié en paperback).
C'est du post-apo horrifique, avec--si je me souviens bien--une forte connotation religieuse à la fin. Et qui ne recule ni devant les longueurs ni devant les effets gore.
Bref, excessif en tout. Vu les méthodes de l'éditeur décrites plus haut, je me demande à quoi va ressembler la traduction.

Donc, pour caricaturer, MTL va tenter de vendre un Paperback from Hell comme de la "Grande Littérature"... La stratégie marketing va être intéressante.
Bon, j'exagère sciemment pour le paperback from hell, mais je croyais que la vogue du post-apo était un peu passée.

[Olivier Girard]

Comment on fait pour être éditeur ? Je veux changer de métier, moi aussi je veux "siffler d'un air dégagé" en faisant des trucs cool ! Bon sang !

C'est pas compliqué…
Pierrot dit : "Ah ben maintenant qu'on s'est occupé de l'intégrale des nouvelles de Jack Vance, on pourrait s'attaquer à l'intégrale des nouvelles de Frank Herbert, qu'est-ce que t'en penses ?"
Il se remet à siffler ("Highway Star", version Machine Head).
Je l'écoute un moment avant de répondre : "Ben ouais, carrément. D'autant qu'Herbert, c'est cool. Sans même parler du film de Villeneuve qui sort dans pas longtemps…
– Parce que tu crois que j'y ai pas pensé ?" qu'il rétorque en souriant d'une manière on ne peut plus florentine.
C'est alors que le bon professeur Lehoucq, qui sifflait dans son coin ("Surfing With the Alien", Satriani), s'interrompt en levant l'index droit vers Sirius, mais c'est sans doute un pur hasard : "Et on pourrait aussi faire un "Parallaxe" sur Dune avec tout un tas de dingues : philosophes, physiciens, linguistes, juristes, biologistes, spécialistes des religions…"
Je laisse passer une étoile filante. "Ah ben c'est sûr que ça nous ferait un chouette combo herbertien !"
Plus loin, le Perchoc demande si y a pas quelqu'un pour lui dessiner un mouton…
On se met tous à siffloter d'un air dégagé ('Kashmir", Led Zep').
Et ainsi s'achève la réunion du comité éditorial du Bélial'.

Alors si t'as un air en tête, Harkonnen, faut pas hésiter à siffler… ;-)

[rmd]

Erwann n'essayait pas de siffler du kraftwerk ?

[Shibia]

The Collected Stories of Frank Herbert-> Erwann Perchoc at du Belial :)

WHAAAAAAAAAT ? Hé, c'est cool un peu ça.

*sifflote d'un air dégagé*

Intriguée je suis...

[JDB]

Synchronicité: ce matin, en fouillant les sites de vente de planches et dessins originaux, je tombe sur cette illustration de Wallace Wood pour la nouvelle "Les Primitifs".
JDB

[Pierre-Paul Durastanti]

Et ainsi s'achève la réunion du comité éditorial du Bélial'.

Et encore, c'est la version soft/Herbert-centrée. Tu ne parles pas de l'autre recueil que j'ai à peu près réussi à te fourguer, ni des 2 dossiers pour Bifrost. Ni du "Pulps". Ni... Enfin, bref. ;)

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Bon, j'exagère sciemment pour le paperback from hell, mais je croyais que la vogue du post-apo était un peu passée.

En tant qu'éditeur, ça représente peut-être pas la majorité des titres de SF qui me sont proposés, mais 40% environ. A Francfort, l'automne dernier, j'ai fini par demander à un agent "mais vous avez autre chose que du post-apocalyptique ?"
Surtout que le phénomène touche aussi la fantasy, on m'a proposé plusieurs ouvrages de fantasy post-apocalyptique.
Là où tout ça est le plus ennuyeux (pour un éditeur qui veut un catalogue très diversifié), ce sont globalement ces bouquins-là qui sont plus intéressants, de mon point de vue. Ceux qui restent longtemps à l'esprit.
J'hésite à faire une offre sur un roman depuis plusieurs mois, parce que justement c'est encore un post-apo, qui viendrait s'ajouter dans mon catalogue à Peng Shepherd, Sam J. Miller, C. Robert Cargill et même Gauthier Guillemin d'une certaine façon. Il y en a certains ou c'est plus subtil, c'est arrivé à la fin que tu comprends/qu'on t'explique qu'une catastrophe climatique (ou autre, mais surtout climatique) t'a emmené au point de départ du roman. Ce qu'un lecteur chevronné devinera page 12.
Je ne suis pas sûr que la situation en Australie aide à inverser la tendance.
De plus en plus de personnes ont le sentiment de vivre en pré-apocalypse (j'ai même lu un article où ce sentiment est comparé à une maladie chronique : l'angoisse climatique), je ne suis pas étonné que la science-fiction actuelle soit très travaillée par l'ambiance globale. Et que ça ressurgisse.

Par ailleurs (merci, Peng Shepherd), j'ai fait une petit étude des ventes de romans post-apocalyptiques ces dernières années et comme ces romans touchent potentiellement du public non spécialisé il n'est pas rare d'en trouver certains à plus de 100 000 ex vendus, toutes éditions. Un score très difficile à atteindre (impossible ?) pour un space opera, par exemple.

GD

[M]

Et ainsi s'achève la réunion du comité éditorial du Bélial'.

Et encore, c'est la version soft/Herbert-centrée. Tu ne parles pas de l'autre recueil que j'ai à peu près réussi à te fourguer, ni des 2 dossiers pour Bifrost. Ni du "Pulps". Ni... Enfin, bref. ;)

Si ça s'est pas du teasing.

[FeydRautha]

Alors si t'as un air en tête, Harkonnen, faut pas hésiter à siffler… ;-)

Je te siffloterais bien les louanges d'Alastair Reynolds sur l'air de Space oddity mais y'a déjà Pipidi qui chante à tue-tête du AC/DC sur twitter.