Harcèlement sexuel dans l'édition

[JDB]

La parole se libère sur France Info. Et ça se passe aussi près de chez nous:

Malgré l'omerta en surface, la réputation de certains n'est plus à faire, comme ce directeur de collection d'une grande maison d'édition connu pour "prendre les stagiaires sur ses genoux". Ou ce poids-lourd de l'édition dans la littérature de l'imaginaire, que plusieurs de nos témoins accusent de harcèlement sexuel. Elles font état d'une "technique bien rodée", visant à créer "une relation personnelle", avec la publication d'un manuscrit dans la balance. "C'est la même logique qu'au cinéma, où un jeu de pouvoir se met en place", témoigne une autrice de romans jeunesse et fantasy.

Le "poids-lourd" en question a déjà été dénoncé publiquement, mais aux USA, par une autrice américaine qu'il avait pelotée lors d'un salon du livre américain.


L'article complet ici.
JDB

[Sigis]

Il n'est pas nommé dans l'article.

[Aldaran]

Patin-couffin...
Quelqu'un d'autre l'a lu, ici ?

[Lorhkan]

Il n'est pas nommé dans l'article.

Bien sûr qu'il n'est pas nommé, la peur est trop grande.
Parole contre parole, preuves contre diffamation.

Il n'empêche que beaucoup savent de qui il s'agit.

Il ne faut d'ailleurs pas se limiter à la citation de JDB, les exemples qui suivent dans l'article sont édifiants et viennent de cette même personne...

[Olivier Girard]

Bien sûr qu'il n'est pas nommé, la uote]peur est trop grande.
Parole contre parole, preuves contre diffamation.

Tant qu'aucune plainte n'est déposée, il ne se passera rien.

[Sigis]

Je comprends bien. En même temps, si personne ne parle... Les mecs qui savent pour commencer.

[Lorhkan]

Je comprends bien. En même temps, si personne ne parle... Les mecs qui savent pour commencer.

Pour parler, il faut amener des éléments concrets.
Moi j'entends des choses mais je n'ai été ni témoin ni victime de rien, si je balance un nom j'ai direct un procès dans la figure. Et c'est sans doute le cas pour plein de monde.
Il faudrait que les victimes parlent, mais c'est en effet l'omerta, la preuve c'est que celles qui témoignent le font anonymement, par peur des représailles.

[FeydRautha]

Au delà de la peur de se prendre un procès, le lynchage est la négation de la justice et du droit. Avoir entendu dire n'est aucunement une preuve, mais permet d'être attentif, de soutenir, d'accompagner, voire d'encourager à dénoncer mais ne doit pas se substituer.

[Lorhkan]

Au delà de la peur de se prendre un procès, le lynchage est la négation de la justice et du droit. Avoir entendu dire n'est aucunement une preuve, mais permet d'être attentif, de soutenir, d'accompagner, voire d'encourager à dénoncer mais ne doit pas se substituer.

Bien sûr, je ne suis pas la justice, mais disons qu'arrive un moment où le faisceau d'indices amène un peu plus que de la simple suspicion.

[JDB]

D'accord avec vous.
Le coup de l'agression dans la chambre d'hôtel pendant une interview, c'est arrivé à une amie qui m'a raconté l'épisode--c'était un autre agresseur que le "poids-lourd", je précise.
Son agresseur était ensuite invité à un festival où elle était présente, et elle a demandé à deux ou trois amis, dont moi, d'ouvrir l'oeil.
Et ledit agresseur a effectué une autre tentative, sur une autre personne, mais en public--on a pu le restreindre.
Pour aller plus loin, il faut qu'une au moins des victimes porte plainte. N'ayant pas été témoin de ces deux agressions, je ne peux rien faire à part soutenir ces victimes.
JDB