Erwann a écrit :Jean-Claude Dunyach a écrit :Quand j'étais éditeur, j'avoue que ce genre de systématisme américanocentré avait fini par me gaver...
Par bonheur, certains auteurs proposent des contrepieds intéressants. Dans la trilogie Rosewater de Tade Thompson, on ne saura absolument rien des USA, à part qu'ils se sont coupé du monde. Mais c'est plus amusant quand cela vient d'une personne américaine : dans Terra Ignota, Ada Palmer n'évoque pas (ou si peu) l'Amérique du Nord ; son intention était justement de montrer au public US ce que cela fait de voir son propre pays absent d'une œuvre de SF.
Ah, ah ! J'ai réécouté hier l'interview de Palmer dans la Méthode et en effet, elle exprime ça.
Et elle ajoute que tous les pays n'ont pas la même cote en fonction des époques, ce qui fait sens pour moi.
Mais je ne savais pas que Thompson adoptait le même point de vue.
De mon côté, ça ne me gêne pas tant que ça, cette surreprésentation des US.
Comme c'est aussi le cas dans « la vraie vie », je n'y vois rien de « choquant ».
D'autant moins quand les enjeux politiques ne sont pas au centre des romans.