Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
J'ai eu la même réflexion à propos de la filiation entre les IA-sources et le TechnoCentre, en effet.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
Fini d'une traite. Le puzzle s'assemble dans une apothéose de perfection. Chef-d’œuvre.
JDB
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
JDB a écrit :Fini d'une traite. Le puzzle s'assemble dans une apothéose de perfection. Chef-d’œuvre.
JDB
Ah ben cool, ton précédent message m'avait un brin inquiété, parce que ce bouquin j'ai vraiment envie de l'aimer. Normalement je le commence ce week-end, enfin dès que j'ai fini Ada Palmer et le parallaxe sur Dune.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
K2R2 a écrit :JDB a écrit :Fini d'une traite. Le puzzle s'assemble dans une apothéose de perfection. Chef-d’œuvre.
JDB
Ah ben cool, ton précédent message m'avait un brin inquiété, parce que ce bouquin j'ai vraiment envie de l'aimer. Normalement je le commence ce week-end, enfin dès que j'ai fini Ada Palmer et le parallaxe sur Dune.
Avec le recul, ma réticence au milieu/aux deux tiers du récit s'explique par l'habileté avec laquelle l'auteur a construit son intrigue en respectant les canons du polar d'énigme teinté de noir. Je commençais à me dire qu'il accumulait un peu trop les fausses pistes et me faisait perdre mon temps, sauf qu'arrivé à la (aux) résolution(s) finale(s), il s'avère qu'il n'y avait rien d'inutile là-dedans et que tout se tient.
Et je reviens à la comparaison avec Poul Anderson: c'est aussi magistral que la novella (ou novelette) "Long cours" (in Le Chant du barde), où le même thème est développé aux niveaux personnel, civilisationnel et cosmique.
Paraît-il qu'André Gide disait: "Je n'écris pas pour être lu mais pour être relu", et Émissaires des morts (et ses suites--vite, les suites!) nécessitera sans doute plusieurs relectures pour en savourer tout le suc.
JDB
PS: Le détail qui tue: j'ai cru voir dans le texte une subtile allusion à un poème classique de la littérature anglaise. Vérification faite auprès de Benoît Domis, y en a pas, c'est juste qu'il a choisi des termes plus élégants que ceux de la VO.
Chapeau.
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
JDB a écrit :Je commençais à me dire qu'il accumulait un peu trop les fausses pistes et me faisait perdre mon temps, sauf qu'arrivé à la (aux) résolution(s) finale(s), il s'avère qu'il n'y avait rien d'inutile là-dedans et que tout se tient.
Voilà. Je ne disais rien pour te laisser le temps de finir, mais oui, les pièces s'assemblent et toutes sont utiles, y compris celles qui apparaissent au détour d'une discussion et semblent anodines sur l'instant. Il faut parfois revenir en arrière pour confirmer la pertinence de la construction.
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
Vous m'avez tous tant intriguée que je viens d'acquérir ce livre ;)
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
JDB a écrit :Avec le recul, ma réticence au milieu/aux deux tiers du récit s'explique par l'habileté avec laquelle l'auteur a construit son intrigue en respectant les canons du polar d'énigme teinté de noir. Je commençais à me dire qu'il accumulait un peu trop les fausses pistes et me faisait perdre mon temps, sauf qu'arrivé à la (aux) résolution(s) finale(s), il s'avère qu'il n'y avait rien d'inutile là-dedans et que tout se tient.
Et je reviens à la comparaison avec Poul Anderson: c'est aussi magistral que la novella (ou novelette) "Long cours" (in Le Chant du barde), où le même thème est développé aux niveaux personnel, civilisationnel et cosmique.
Paraît-il qu'André Gide disait: "Je n'écris pas pour être lu mais pour être relu", et Émissaires des morts (et ses suites--vite, les suites!) nécessitera sans doute plusieurs relectures pour en savourer tout le suc.
JDB
PS: Le détail qui tue: j'ai cru voir dans le texte une subtile allusion à un poème classique de la littérature anglaise. Vérification faite auprès de Benoît Domis, y en a pas, c'est juste qu'il a choisi des termes plus élégants que ceux de la VO.
Chapeau.
Grand merci, SF et roman noir font à mon sens très bon ménage et c'est la raison pour laquelle j'avais acheté le bouquin. Ma référence absolue en la matière c'est Noir de K.W. Jeter (pour l'ambiance bien sombre du bouquin) même si au regard de ce que j'ai lu à droite et à gauche on n'est pas exactement dans la même veine et que Jeter lorgne allègrement du côté du cyberpunk. Bon bref, fin de la digression je m'y attaque très bientôt.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
Bon, j'ai presque terminé les nouvelles du recueil et je confirme ma bonne impression initiale, il y a un côté old school que j'aime bien, mais l'ensemble est tout de même plus moderne que la SF à papa d'un Asimov (ceci dit, on retrouve un peu le même type de construction narrative, avec ces variations successives autour d'un thème central comme le fait Asimov dans les nouvelles sur les Robots). Le premier texte m'a clairement fait penser à Un cas de conscience de James Blish. Sinon j'aime beaucoup l'écriture et Andrea Cort est assurément un personnage fort et bien construit. Avis définitif une fois que j'aurai terminé le roman, mais pour l'instant c'est du tout bon.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
K2R2 a écrit :Le premier texte m'a clairement fait penser à Un cas de conscience de James Blish.
Quand tu seras arrivé à la conclusion du roman, respire fort, ferme les yeux, mets-toi dans la position du lotus (tant qu'à faire) et demande-toi de quoi il était vraiment question.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Émissaires des Morts, Adam-Troy Castro
JDB a écrit :Quand tu seras arrivé à la conclusion du roman, respire fort, ferme les yeux, mets-toi dans la position du lotus (tant qu'à faire) et demande-toi de quoi il était vraiment question.
JDB
Tu m'intrigues, mais la réponse ne devrait pas tarder à venir étant donné que je viens de terminer la dernière nouvelle ("Démons invisibles"), que je trouve absolument brillante.
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