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À propos de débris, notre planète Terre traverserait les restes d'une supernova si l'on en croit l'isotope rare de fer détecté dans la glace de l'Antarctique au cours de ces 20 dernières années : le fer-60.
Ces résidus se désintègrent au bout de 15 millions d’années et sont radioactifs.
À l'origine de cette hypothèse : Walter Wallner, physicien nucléaire de l'Université Nationale Australienne.
Notre planète traverse une région nommée "The Local Interstellar Cloud (LIC)" remplie de gaz, de poussières et de plasma. L'illustration représente ce LIC avec notre Soleil visible au centre. C'est ce nuage qui serait les restes d'une supernova.
Néanmoins 6 échantillons recueillis au fond de l'océan à 2 emplacements différents ne cadrent pas avec cette hypothèse car le fer-60 détecté a 33 000 ans d'âge. Sa présence indique clairement une plus grande ancienneté.
Lui et son équipe se posent alors 2 questions :
- * Si ce Nuage Local Interstellaire ne provient pas d'une supernova, d'où vient-il ? (Question stimulante)
* Pourquoi le fer-60 est-il uniformément réparti dans l'espace ?
Il semblerait que ce fer-60 soit plus vieux que l'explosion d'une supernova. Ce qu'il a enregistré pourrait être une espèce d'écho. Plus de données sont nécessaires pour tirer cela au clair.
J'avoue ne pas bien comprendre son postulat d'une répartition uniforme si l'on admet des explosions plus anciennes d'autres supernovae.
La source de cet article ici.
Une présentation différente des choses en français ici, mais qui diffère aussi quelque peu du texte américain d'origine.
Une meilleure présentation car plus claire et plus pédagogique ici en français mais qui n'aboutit pas aux mêmes questions que le texte original.
Une supernova a été trouvée sous la mer
Dans toutes ces variations possibles de traduction, la palme revient à Forbes pour son titre surréaliste "Une supernova a été trouvée sous la mer". On aurait presque pu titrer "On a trouvé une étoile de mer en eaux profondes, ancienne supernova" et trouver cette nouvelle dans Cosmicomics d'Italo Calvino dont le sous-titre est approprié à la présente problématique : "Récits anciens et nouveaux". Ce texte du journaliste scientifique Jamie Carter est aussi le texte le mieux écrit et la meilleure traduction (effectuée par Forbes) que j'ai trouvée.