Lizzie Crowdagger l'explique bien dans un fil sur Twitter et les réponses en dessous sont intéressantes.
@FranB tout mon soutien.
Harcèlement sexuel dans l'édition
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
De l'autre côté des livres
if wishes were fishes we'd all cast nets
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Merci à Fran B.
Ceci demande à être lu avec attention, mais a priori c'est du lourd.
JDB
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JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Tout mon soutien FranB.
Je voudrais quand même clarifier mon propos. Quand je parle de silence, je ne pense pas aux victimes, dont on connaît les raisons qui peuvent les mener au silence, mais plutôt à celles et ceux qui gravitent autour du petit monde de l'édition SFFF (je ne parle pas des auteurs et autrices) parfois prompts (à raison ou non, là n'est pas la question) à réagir à tout un tas de petites choses qui secouent ce petit monde ou bien notre société en général, et qui là restent étrangement silencieuses, sans même relayer l'article de Mediapart. Je suis surpris je l'avoue, mais peut-être que ma vision n'est pas très "globale", ou bien biaisée par les algorithmes Facebook...
Je voudrais quand même clarifier mon propos. Quand je parle de silence, je ne pense pas aux victimes, dont on connaît les raisons qui peuvent les mener au silence, mais plutôt à celles et ceux qui gravitent autour du petit monde de l'édition SFFF (je ne parle pas des auteurs et autrices) parfois prompts (à raison ou non, là n'est pas la question) à réagir à tout un tas de petites choses qui secouent ce petit monde ou bien notre société en général, et qui là restent étrangement silencieuses, sans même relayer l'article de Mediapart. Je suis surpris je l'avoue, mais peut-être que ma vision n'est pas très "globale", ou bien biaisée par les algorithmes Facebook...
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
JDB a écrit :Merci à Fran B.
Ceci demande à être lu avec attention, mais a priori c'est du lourd.
JDB
Fran B m'a envoyé l'article de mediapart (merci !) et, en effet, c'est bien plus lourd que ce que les autres publications ont bien voulu rapporter.
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Apophis a écrit :J'ai du mal à suivre, là. Deux posts au-dessus de celui que tu cites, répondant à Albumine, tu déclares "je ne souhaite pas non plus que Bragelonne coule" ; donc éclaire-moi, où admets-tu que ça n'a aucune chance de se produire en raison de l'importance de Bragelonne sur le marché Fantasy / YA ?
Un peu plus haut, j'avais écrit :
Aldaran a écrit :Parce que j'ai le sentiment qu'il sera toujours là, une fois l'ouragan calmé. Ce sera comme dans le monde d'avant où des tas d'autrices et d'auteurs savaient déjà reconnaître un porc et choisissaient de faire affaire avec lui pour des raisons aussi légitimes que d'autres.
Si j'ai précisé ensuite que je ne souhaitais pas que Bragelonne coule, c'est justement en réponse à Albumine qui semblait avoir pris ma remarque au sujet d'un improbable boycott (humour : qui a déjà vu une entreprise aussi argentée se faire boycotter ?) comme sérieuse.
Nous avons apparemment le même regard sur la question et c'est la raison pour laquelle ton « Non mais faut arrêter de fantasmer, Bragelonne ne va pas couler à cause de cette affaire, hein » m'a surpris et légèrement agacé.
Pardon d'avoir semé la confusion, je tâcherai d'être plus clair la prochaine fois.
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Lucie Chenu a écrit :Indépendamment des relations de pouvoir, du harcèlement sexuel, sexiste, raciste ou xxx-phobe, je trouve, à titre personnel, que travailler avec des agents serait vraiment intéressant pour un point tout bête et terriblement important : ça débarrasserait de l'administratif, l'agent se chargerait de chercher à placer les textes, etc. Ca serait SON boulot, les auteurs-trices pourraient écrire en paix, les anthologistes lire les nouvelles soumises, etc.
Mais bon, j'ai peut-être une vision fantasmée du rôle de l'agent...
C'est un point qui m'a toujours interloqué dans le milieu de l'édition actuel, SFFF ou non : que les auteurs et les autrices, au lieu d'écrire, doivent perdre de leur temps libre (souvent réduit, vu qu'ils sont rarement pros) à faire la promotion de leurs écrits, auprès des éditeurs comme des lecteurs, alors qu'en effet ce serait plus le boulot des agents dans le premier cas, et des attachés de presse dans le second... mais bon, je suis un gros naïf, moi aussi. ^_^
Sinon, pour revenir au sujet initial, celui des accusations portées contre Stéphane Marsan, c'est le même problème, toutes proportions gardées, qu'avec Harvey Weinstein : quand dans un microcosme (ailleurs, le cinéma ; ici la SF) un personnage acquiert une position quasi-incontournable, il est d'autant plus difficile de le critiquer (sur quelque plan que ce soit, d'ailleurs). L'épaisseur du silence est proportionnelle à celle du monopole, quoi.
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
FeydRautha a écrit :JDB a écrit :Merci à Fran B.
Ceci demande à être lu avec attention, mais a priori c'est du lourd.
JDB
Fran B m'a envoyé l'article de mediapart (merci !) et, en effet, c'est bien plus lourd que ce que les autres publications ont bien voulu rapporter.
Ça l’est oui.
@JDB si tu me permets, j’ignore à qui tu penses et pour plein de raisons la parole est toujours complexe quand le perso (les convictions) et le pro (qui nous permet de manger) sont mêlés et demande parfois de se tempérer ou de prendre le temps... On constate que pas mal de femmes ont fait / font déjà acte dans ce type d’histoire – preuve en est le dit article qui s’est construit sur un large temps de travail + les infos qui se passent comme il en atteste par le bouche à oreille.
On n’entend pas grand monde du milieu pro en fait, hormis les victimes non-anonymes. Non?
Quelque part je n’en suis pas surprise – toujours pour les questions citées auparavant et par Lorkhan. Et surtout on réagit différemment quand on est touché de près, dans le cas de proches ou de communauté notamment (c’est un large impensé, et les reflexions autour de la justice réparatrice – restorative amènent d’intéressantes pistes cependant.)
C’est aussi dans ce genre de moments clés que les soutiens devraient d’autant plus se manifester en privé mais aussi en public et notamment en évitant de détourner le regard vers celles qui ne ferait ni assez ni comme il faut... (je suis fatiguée donc ça sonne peut-être sec, mais c’est aussi une réthorique courante dans l’émotion de ce type d’affaires).
"New in town? Are you a professional wrestler?"
- Lucie Chenu
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Meor a écrit :FeydRautha a écrit :JDB a écrit :Merci à Fran B.
Ceci demande à être lu avec attention, mais a priori c'est du lourd.
JDB
Fran B m'a envoyé l'article de mediapart (merci !) et, en effet, c'est bien plus lourd que ce que les autres publications ont bien voulu rapporter.
Ça l’est oui.
@JDB si tu me permets, j’ignore à qui tu penses et pour plein de raisons la parole est toujours complexe quand le perso (les convictions) et le pro (qui nous permet de manger) sont mêlés et demande parfois de se tempérer ou de prendre le temps... On constate que pas mal de femmes ont fait / font déjà acte dans ce type d’histoire – preuve en est le dit article qui s’est construit sur un large temps de travail + les infos qui se passent comme il en atteste par le bouche à oreille.
On n’entend pas grand monde du milieu pro en fait, hormis les victimes non-anonymes. Non?
Quelque part je n’en suis pas surprise – toujours pour les questions citées auparavant et par Lorkhan. Et surtout on réagit différemment quand on est touché de près, dans le cas de proches ou de communauté notamment (c’est un large impensé, et les reflexions autour de la justice réparatrice – restorative amènent d’intéressantes pistes cependant.)
C’est aussi dans ce genre de moments clés que les soutiens devraient d’autant plus se manifester en privé mais aussi en public et notamment en évitant de détourner le regard vers celles qui ne ferait ni assez ni comme il faut... (je suis fatiguée donc ça sonne peut-être sec, mais c’est aussi une réthorique courante dans l’émotion de ce type d’affaires).
Tu as parfaitement raison, soutien en privé, en public, mais aussi, chacun-e de nous pas directement concerné-e, mais qui le sommes par nos proches, nous devons aussi respecter leur choix, parler ou se taire.
Et les injonctions à faire comme ci ou comme ça freinent plus qu'autre chose. Les personnes concernées et leurs ami-es ou allié-es.
- Cédric Jeanneret
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Après dans le milieux c'était un secret de polichinelle il me semble, donc le silence est peut-être aussi un silence "gêné" de ceux qui savaient, plus ou moins et ont continué à l'invité, le fréquenter, etc. car "Bragelone".
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Bon. Proposition :
Concrètement une semaine après tout ça : avez-vous besoin de documents, ressources etc (audio / web / papier) pour réfléchir au harcèlement, au sexisme, aux discriminations systèmiques, et avoir les outils pour lutter contre ?
Car le sujet n'est pas nouveau, il n'est pas "que" Marsan et cet article de médiapart. Sa réduction (soyons ambitieux-ses, son éradication) demande à la fois une prise de conscience, qui passe souvent par l'émotion comme la semaine passée, mais aussi de la réflexion, concertation, des actions.
La plupart des actions sont aussi bien collectives qu'individuelles, elles demandent de prendre du temps pour piger ce qui se passe - et en quoi ce n'est pas propre à son milieu pro par exemple - et d'agir en conséquence, collectivement et individuellement.
Ça va de retoquer (ne pas rire étant un début) les (nos) blagues graveleuses à faire attention aux autres en pensant autrement les événements publics.
J'ai l'impression que nombre de personnes impliquées dans la lutte contre ces discriminations systémiques - le plus souvent directement concernées - proposent et offrent souvent gratuitement des contenus qui font de bonnes amorces, et si d'aucuns sont intéressé-e-s ici, je partage, mais je me mettrai pas à faire ça dans le vide.
Donc.. je suis à l'écoute. Discutons-en, lisons, écoutons et agissons, non? Que ça ne reste pas au niveau d'une simple déclaration de soutien. Ce n'est pas suffisant et ne l'a jamais été. Agissons, quoi. (il va sans dire que je m'inclus dans ce nous)
Concrètement une semaine après tout ça : avez-vous besoin de documents, ressources etc (audio / web / papier) pour réfléchir au harcèlement, au sexisme, aux discriminations systèmiques, et avoir les outils pour lutter contre ?
Car le sujet n'est pas nouveau, il n'est pas "que" Marsan et cet article de médiapart. Sa réduction (soyons ambitieux-ses, son éradication) demande à la fois une prise de conscience, qui passe souvent par l'émotion comme la semaine passée, mais aussi de la réflexion, concertation, des actions.
La plupart des actions sont aussi bien collectives qu'individuelles, elles demandent de prendre du temps pour piger ce qui se passe - et en quoi ce n'est pas propre à son milieu pro par exemple - et d'agir en conséquence, collectivement et individuellement.
Ça va de retoquer (ne pas rire étant un début) les (nos) blagues graveleuses à faire attention aux autres en pensant autrement les événements publics.
J'ai l'impression que nombre de personnes impliquées dans la lutte contre ces discriminations systémiques - le plus souvent directement concernées - proposent et offrent souvent gratuitement des contenus qui font de bonnes amorces, et si d'aucuns sont intéressé-e-s ici, je partage, mais je me mettrai pas à faire ça dans le vide.
Donc.. je suis à l'écoute. Discutons-en, lisons, écoutons et agissons, non? Que ça ne reste pas au niveau d'une simple déclaration de soutien. Ce n'est pas suffisant et ne l'a jamais été. Agissons, quoi. (il va sans dire que je m'inclus dans ce nous)
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