[mode Modo on]
Bon… on dirait que cette discussion a été fusillée et que les quelques femmes qui fréquentaient ce forum ont fui.
Tout le monde est bienvenu sur ce forum, pour discuter ou débattre, pourvu que cela se fasse dans la sérénité. Mais, comme indiqué dans les règles : « tout propos à caractère ouvertement sexiste, raciste, homophobe, diffamatoire, etc. sera supprimé. » Dans le cas de propos se situant dans une zone grise, merci de faire preuve de clarté.
Rappel de quelques trucs de base, qui s’adressent à tout le monde :
• prendre le temps de lire
• prendre le temps de répondre
• prendre en compte à qui, comment et dans quel contexte on répond
• ne pas monopoliser la conversation — surtout si c’est pour répondre sans répondre, avec des arguties sans fin.
Merci.
Harcèlement sexuel dans l'édition
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Merci Erwann !
Ça me grattait velu de dire un truc comme ça mais je n'aurais pas réussi à le formuler aussi bien.
Ça me grattait velu de dire un truc comme ça mais je n'aurais pas réussi à le formuler aussi bien.
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Nouveau coup de gueule de Betty Piccioli : https://twitter.com/BettyPiccioli/statu ... 86945?s=20
Qui constate que finalement pour l'instant rien n'a changé (et oublie au passage qu'au moins une organisatrice de festival s'est exprimée).
Quid novi ?
Qui constate que finalement pour l'instant rien n'a changé (et oublie au passage qu'au moins une organisatrice de festival s'est exprimée).
Quid novi ?
De l'autre côté des livres
if wishes were fishes we'd all cast nets
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Si tu parles de Stéphanie Nicot, Betty Piccioli indique dans ce fil qu'elle considère que sa prise de position était personnelle et n'était donc pas celle, officielle, des Imaginales.
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Apophis a écrit :Si tu parles de Stéphanie Nicot, Betty Piccioli indique dans ce fil qu'elle considère que sa prise de position était personnelle et n'était donc pas celle, officielle, des Imaginales.
Certes.
Et je suis d'accord avec Betty sur le reste à savoir que peu de choses bougent. Sans présumer de la justice, une mise en retrait comme cela se pratique dans le monde anglo-saxon (cf le cas de Cas Anvar sur la série The Expanse) le temps d'une enquête interne ou même une communication officielle de la maison-mère serait AMHA plus sain que laisser la poussière retomber sur le tapis et pourrir la situation.
Et du coup, envisager un code de conduite (comme certains l'ont fait dans ce fil au début) pour éviter les problèmes en mettant les choses au clair pour l'avenir, serait, il me semble, une bonne idée.
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Shibia a écrit :envisager un code de conduite (comme certains l'ont fait dans ce fil au début) pour éviter les problèmes en mettant les choses au clair pour l'avenir, serait, il me semble, une bonne idée.
Il me semble que le problème est moins l'établissement d'un "code de conduite" que de déterminer qui est fondé à décider si un tel code a ou non été violé. Dans quelque domaine que ce soit, où que l'on place une limite, les incidents de frontière sont inévitables. Et dans un contexte hautement passionnel et idéologique, difficile de trouver des arbitres qui seront reconnus par tous comme impartiaux.
La question est relativement simple dans certains cas, comme ici : nous sommes sur un forum privé c'est le propriétaire qui décide, ou les modérateurs qu'il désigne, point.
C'est déjà plus compliqué dans un contexte payant, comme sur certains forums associatifs, une convention, un festival, etc. : priver quelqu'un d'un service qu'on lui a vendu peut être problématique. Et ça devient vite inextricable au sein d'une entreprise privée, en dépit des nombreux garde-fous prévus par la loi.
En dernière analyse, faute d'accord amiable, en République, c'est aux tribunaux de trancher (selon les cas, prud'hommes, tribunal de commerce, tribunal correctionnel, voire d'assises dans les situations les plus graves)...
Shibia a écrit :Sans présumer de la justice, une mise en retrait (...) le temps d'une enquête interne ou même une communication officielle de la maison-mère serait AMHA plus sain que laisser la poussière retomber sur le tapis et pourrir la situation.
... avec en effet le problème récurrent en France de la lenteur de la Justice.
Mais dans le cas particulier de Bragelonne, éditeur privé indépendant, je ne vois pas bien qui d'autre pourrait lui imposer quoi que ce soit (à part peut-être une coalition des autres actionnaires, à supposer que Stéphane Marsan n'y est pas majoritaire) : pas de "maison-mère", et une hypothétique "enquête interne" à l'encontre du patron, avec une règle du jeu définie par lui-même et sous son autorité, n'aurait pas grande crédibilité si elle venait à l'innocenter.
Cela dit, à ma connaissance (quelqu'un a d'autres infos ?), la seule plainte déposée en justice dans cette affaire est une plainte en diffamation émanant de Marsan lui-même.
Modifié en dernier par Caliban le 14 mai 2021 à 15:25, modifié 1 fois.
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Et certain blogueur fantasy constate que la version "cacher la merde au chat" en censurant les messages reçus ne passe plus : https://twitter.com/oursinculte/status/ ... 00936?s=20 (à dérouler)
La comparaison avec le récent scandale chez Ubisoft (révélé entre autres par Libération) et la façon dont la maison-mère a agit me semble intéressante.
+ un témoignage nouveau : https://twitter.com/Stu_Fiction/status/ ... 36673?s=20 (à dérouler également)
D'un simple point de vue commercial et marketing, faire le dos rond en attendant que ça se tasse ne marchera peut-être plus aussi bien ce coup-ci.
La comparaison avec le récent scandale chez Ubisoft (révélé entre autres par Libération) et la façon dont la maison-mère a agit me semble intéressante.
+ un témoignage nouveau : https://twitter.com/Stu_Fiction/status/ ... 36673?s=20 (à dérouler également)
D'un simple point de vue commercial et marketing, faire le dos rond en attendant que ça se tasse ne marchera peut-être plus aussi bien ce coup-ci.
De l'autre côté des livres
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- Lucie Chenu
- Axiomatique
- Messages : 178
- Enregistré le : 21 janvier 2020 à 14:44
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Je ne comprends pas ceci :
1°) Si des femmes estiment souhaitables qu'il y ait un code de conduite clair lors des salons et festivals, concernant le harcèlement sexuel, comment peux-tu dire "il me semble que le problème est moins l'établissement d'un "code de conduite"..."
2°) "... déterminer qui est fondé à décider s'il a ou non été violé". Pardon ? C'est pas clair, là. Certaines personnes seraient-elles moins fiables que d'autres, et dans ce cas, leur parole aurait-elle moins de valeur, si ou lorsqu'elle disent avoir été violées ?
Est-ce que tu te rends compte de ce que tu écris ?
Qu'entends-tu, dans le cas précis du harcèlement sexuel en salon littéraire, par "incidents de frontière" ? Est-ce que c'est "il y a toujours eu des mains aux fesses, on va pas s'embêter pour ça" ? Parce que le "il y en a toujours eu", c'est valable pour tout un tas de choses atroces, et le point positif, c'est qu'on peut tenter de changer les choses.
Et enfin, quels sont les "arbitres impartiaux" que tu veux trouver ??? Et qu'auraient-ils à juger ? Est-ce que tu considères que lorsqu'une femme est harcelée et met en accusation son agresseur, ça n'est, au fond, qu'un match entre deux parties égales ?
Et toi, quelle partie vas-tu encourager, lors de ce match ?
OK, je me calme, et je relis : visiblement, tu parles de discussions sur le forum. Il me semblait que @Shibia parlait de code de conduite en salons et festivals...
Je n'avais pas fui, mais j'avais autre chose à faire ces derniers jours. Par contre, j'ai du mal avec la sérénité. Si tu estimes que j'exagère, dis-le-moi.
Caliban a écrit :Il me semble que le problème est moins l'établissement d'un "code de conduite" que de déterminer qui est fondé à décider s'il a ou non été violé. Dans quelque domaine que ce soit, où que l'on place une limite, les incidents de frontière sont inévitables. Et dans un contexte hautement passionnel et idéologique, difficile de trouver des arbitres qui seront reconnus par tous comme impartiaux.
1°) Si des femmes estiment souhaitables qu'il y ait un code de conduite clair lors des salons et festivals, concernant le harcèlement sexuel, comment peux-tu dire "il me semble que le problème est moins l'établissement d'un "code de conduite"..."
2°) "... déterminer qui est fondé à décider s'il a ou non été violé". Pardon ? C'est pas clair, là. Certaines personnes seraient-elles moins fiables que d'autres, et dans ce cas, leur parole aurait-elle moins de valeur, si ou lorsqu'elle disent avoir été violées ?
Est-ce que tu te rends compte de ce que tu écris ?
Caliban a écrit :Il me semble que le problème est moins l'établissement d'un "code de conduite" que de déterminer qui est fondé à décider s'il a ou non été violé. Dans quelque domaine que ce soit, où que l'on place une limite, les incidents de frontière sont inévitables. Et dans un contexte hautement passionnel et idéologique, difficile de trouver des arbitres qui seront reconnus par tous comme impartiaux.
Qu'entends-tu, dans le cas précis du harcèlement sexuel en salon littéraire, par "incidents de frontière" ? Est-ce que c'est "il y a toujours eu des mains aux fesses, on va pas s'embêter pour ça" ? Parce que le "il y en a toujours eu", c'est valable pour tout un tas de choses atroces, et le point positif, c'est qu'on peut tenter de changer les choses.
Et enfin, quels sont les "arbitres impartiaux" que tu veux trouver ??? Et qu'auraient-ils à juger ? Est-ce que tu considères que lorsqu'une femme est harcelée et met en accusation son agresseur, ça n'est, au fond, qu'un match entre deux parties égales ?
Et toi, quelle partie vas-tu encourager, lors de ce match ?
OK, je me calme, et je relis : visiblement, tu parles de discussions sur le forum. Il me semblait que @Shibia parlait de code de conduite en salons et festivals...
Erwann a écrit :[mode Modo on]
Bon… on dirait que cette discussion a été fusillée et que les quelques femmes qui fréquentaient ce forum ont fui.
Tout le monde est bienvenu sur ce forum, pour discuter ou débattre, pourvu que cela se fasse dans la sérénité.
Je n'avais pas fui, mais j'avais autre chose à faire ces derniers jours. Par contre, j'ai du mal avec la sérénité. Si tu estimes que j'exagère, dis-le-moi.
Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Lucie Chenu a écrit :
OK, je me calme, et je relis : visiblement, tu parles de discussions sur le forum. Il me semblait que @Shibia parlait de code de conduite en salons et festivals...
Tout à fait, et je rappelle :
De l'autre côté des livres
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- Lucie Chenu
- Axiomatique
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Re: Harcèlement sexuel dans l'édition
Oui, tu as raison, supprime mon post, si tu veux...
(ok, faut que je prenne des cours d'anglais ;-) )
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