Meddik, de Thierry Di Rollo
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Le meilleur des romans de Thierry. A lire et relire.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
M a écrit :Le meilleur des romans de Thierry. A lire et relire.
Merci, Manuel. Je sais que tu le penses sincèrement.
Razheem L'insensé a écrit :Je continue la rétrospective de Thierry Di Rollo avec Meddik.
Impressionnant. Presque trop car ma chronique est bien loin de parvenir à comprendre la complexité narrative de ce roman, j'en ai bien peur. Reste une tentative pour décrire la plume, la richesse et la noirceur de ce récit atypique et pas facile du tout. Mais quelle expérience.
Thierry, si tu passes par là, chapeau.
Le mois prochain, je ferme la Tragédie avec Orvil Fisher (avant la relecture de Cendres).
Merci, Nicolas. Et n'aie crainte, tu t'en tires très bien, je trouve, vu le foisonnement du roman; même si foisonnement ne signifie sûrement pas richesse (je rassure de la sorte mes contempteurs).
Je voulais écrire l'histoire d'un salopard total, amoral; ignoble. J'ai tout donné pour Meddik, n'ai reculé devant rien pour faire la démonstration de ce que nous, humains, pouvons secréter de pire. J'y règle aussi mes comptes avec la religion, les religions, qui ne relient rien depuis leur invention et surtout pas les hommes et les femmes. Enfin, et parce que je n'ai pas triché avec moi-même, je suis descendu trop violemment dans les bas-fonds et ai failli ne jamais en remonter. Cela a été aussi une expérience pour moi.
Stolker, du début à la fin, est allumé, drogué jusqu'aux yeux pour reprendre ton expression, parce qu'à l'époque de l'écriture, j'avais déjà arrêté de fumer et que cela me manquait terriblement. Est-ce que le sevrage - toujours très difficile du tabac... - a engendré en moi toutes ces images hallucinées? Peut-être, je n'en sais rien.
Dans ma vie, j'ai regretté beaucoup, beaucoup de choses, me dis encore que pour certaines d'entre elles, si c'était à refaire, je ne les rééditerais sûrement pas. Pour mes romans, je ne regrette rien, et je les réécrirais tels quels. Du premier au dernier.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
- Razheem L'insensé
- L'équipe du Bélial'
- Messages : 2333
- Enregistré le : 23 octobre 2009 à 17:31
- Localisation : Lille
- Contact :
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Au passage, Thierry, dans les recueils Crépuscules et Cendres, est-ce que tu considères que certaines nouvelles s'intègrent dans le cycle de la « Tragédie Humaine » ?
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Tu es impressionnant, quand même, parce que tu es le premier à y penser, et que cela fait un petit moment que je me pose moi-même la question...
Il y a peu, j'avais réfléchi à intégrer les nouvelles publiées dans Bifrost dans la Tragédie Humaine; au moins elles, mais en songeant aussi à d'autres, bien sûr. J'avais même envisagé un recueil dédié au thème. Cela dit, je n'en ai pas parlé à Olivier pour la simple raison que j'estime que mes nouvelles ne méritent pas autant que ça. D'ailleurs, neuf jours sur dix, tu sais, je trouve que tout mon travail n'a qu'une valeur très, très relative. Des idées me viennent, des projets, et puis, d'un seul coup, je me dis: a quoi bon?
Il y a peu, j'avais réfléchi à intégrer les nouvelles publiées dans Bifrost dans la Tragédie Humaine; au moins elles, mais en songeant aussi à d'autres, bien sûr. J'avais même envisagé un recueil dédié au thème. Cela dit, je n'en ai pas parlé à Olivier pour la simple raison que j'estime que mes nouvelles ne méritent pas autant que ça. D'ailleurs, neuf jours sur dix, tu sais, je trouve que tout mon travail n'a qu'une valeur très, très relative. Des idées me viennent, des projets, et puis, d'un seul coup, je me dis: a quoi bon?
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
T. D. R. a écrit : D'ailleurs, neuf jours sur dix, tu sais, je trouve que tout mon travail n'a qu'une valeur très, très relative. Des idées me viennent, des projets, et puis, d'un seul coup, je me dis: a quoi bon?
Le relatif et le subjectif n'est il pas intrinsèque à l'art ?
Je suis admiratif des critiques de Razheem parce que je suis incapable d'écrire tout ça. Je ne sais pas faire. Mais qu'est ce que j'aimerais m'asseoir avec vous deux (et qui veut en être) avec une bonne bière et les livres de Thierry pour en parler longuement.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
- Razheem L'insensé
- L'équipe du Bélial'
- Messages : 2333
- Enregistré le : 23 octobre 2009 à 17:31
- Localisation : Lille
- Contact :
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
T. D. R. a écrit :Il y a peu, j'avais réfléchi à intégrer les nouvelles publiées dans Bifrost dans la Tragédie Humaine; au moins elles, mais en songeant aussi à d'autres, bien sûr. J'avais même envisagé un recueil dédié au thème. Cela dit, je n'en ai pas parlé à Olivier pour la simple raison que j'estime que mes nouvelles ne méritent pas autant que ça. D'ailleurs, neuf jours sur dix, tu sais, je trouve que tout mon travail n'a qu'une valeur très, très relative. Des idées me viennent, des projets, et puis, d'un seul coup, je me dis: a quoi bon?
Alors, si jamais c'est possible pour toi, est-ce que par message privé ou mail, tu peux me dire quelles sont les nouvelles que tu as écrites que tu rattaches à ce cycle/univers pour les besoins d'un des prochain article ? Pas d'urgence, mais ça me sera utile.
- Weirdaholic
- Xeelee
- Messages : 1057
- Enregistré le : 12 février 2021 à 15:38
- Contact :
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
Razheem L'insensé a écrit :Je continue la rétrospective de Thierry Di Rollo avec Meddik.
Impressionnant. Presque trop car ma chronique est bien loin de parvenir à comprendre la complexité narrative de ce roman, j'en ai bien peur. Reste une tentative pour décrire la plume, la richesse et la noirceur de ce récit atypique et pas facile du tout. Mais quelle expérience.
Ah, en lisant ça et l'avis de M, je me félicite d'avoir (enfin) intégré Meddik à ma PAL... Bon, ça va sans doute mettre du temps à finir en chronique, mais je suis plutôt post-apo en ce moment, donc... ^_^
Re: Meddik, de Thierry Di Rollo
M a écrit :Le relatif et le subjectif n'est il pas intrinsèque à l'art ?
Je suis admiratif des critiques de Razheem parce que je suis incapable d'écrire tout ça. Je ne sais pas faire. Mais qu'est ce que j'aimerais m'asseoir avec vous deux (et qui veut en être) avec une bonne bière et les livres de Thierry pour en parler longuement.
Un jour, je l'espère. J'aimerais aussi beaucoup, Manuel.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
Retourner vers « Les livres du Bélial' »