Albumine Tagada a écrit :Je vois tout à fait ce que tu veux dire, mais le bouquin comporte une telle dimension didactique et une telle propension à replacer les idées dans leur(s) contexte(s) historique(s) qu'il échappe sans mal, je pense, à ce genre de biais de confirmation.
À ce titre, il me rappelle un peu le Pendule de Foucault, où Eco se sert de son intrigue aussi bien pour servir sa fiction postmoderne (au pitch finalement très proche de celui de Department of Truth, d'ailleurs !) que pour recenser et historiciser les ésotérismes. Et on n'en sort pas avec cette impression d'enfumage généralisé qui suit la lecture d'un Da Vinci Code, par exemple, mais au contraire mieux armé contre les imprécisions, les raccourcis et les amalgames des discours pseudoscientifiques/sectaires/complotistes.
Ah, c'est pile ce que je voulais savoir, qu'on est plus dans l'Umberto Eco que dans le Dan Brown (qui n'est pas inefficace sur le plan thriller, mais qui est une catastrophe sur le plan documentation, contrairement à Eco).
Merci, ça a accru mon envie de le lire !