Bifrost n° 106 : dossier Kim Stanley Robinson (avril 2022)

[Pierre-Paul Durastanti]

J'ai eu le "privilège" de lire la chose lors d'un repas chez JDB peu après, et je confirme : oui, c'était croquignolet.
Bon, comme je suis têtu, ça ne m'a pas empêché de faire plein de Vance. Mais ses opinions (qui différaient peut-être dans les années 50-60, par-dessus le marché, cf. "Personnes déplacées" et Emphyrio, par exemple) transparaissent assez peu dans sa fiction.

[FeydRautha]

C'est juste moi, où il y a un côté Albert Camus dans l'ecriture de la nouvelle de Tade Thompson ? Qu'en dit le traducteur ?

[JDB]

C'est juste moi, où il y a un côté Albert Camus dans l'ecriture de la nouvelle de Tade Thompson ? Qu'en dit le traducteur ?

Ça ne m'avait pas frappé, mais maintenant que tu le dis...
JDB

[Olivier Girard]

--> JDB : c'est rigolo, ton histoire d'entretien avec Big Jack. J'ignorais cette histoire. Qui m'interpelle d'autant plus que j'ai vécu la même chose, sans le recours d'un parant marin. J'étais dans mes petits souliers face au géant, sans la moindre expérience, et ça a été ma pire douche froide dans le genre fan-qui-rencontre-l'auteur-de-ses-rêves-de-gamin. Une horreur. Je suis sorti de cet entretien (très court) totalement dégouté. Et j'ai balancé ma cassette d'enregistrement dans la première poubelle croisée.
Je me surviens m'être mis le même genre de pression de fan la première fois que j'ai rencontré Michael Moorcoock. Et là, ça été tout l'inverse : Big Mike s'est révélé plus qu'à la hauteur des mes projections faniques...

[M]

@ Olivier, JDB, Gilles et tant d'autres de l'équipe Bifrost : pendant des années je n'ai jamais osé vous aborder lors de festivals (Sevres, Utos etc). J'ai découvert Bifrost ado vers 14, 15 ans et j'etais tétanisé à l'idée d'avoir un échange avec vous. Et puis j'ai eu la chance de passer un long moment à Sèvres avec Manchu et Laurent Genefort au cours d'une dédicace. Ça m'a aidé à sauter le pas.

Alors je ne peux qu'imaginer face à un auteur majeur dont on est un fan absolu depuis très longtemps la déception si celui-ci n'est pas à la hauteur de nos espoirs.

Et vous savez quoi, et bien avec vous je n'ai jamais été déçu. Vous avez toujours été d'une extrême gentillesse à chaque fois que je vous ai rencontré.

Pour revenir au Bifrost 106, j'ai peut être manqué l'info car je n'ai fait que le feuilleter, mais est-il prévu une traduction de Ministry of Future ?

[FeydRautha]

@ Olivier, JDB, Gilles et tant d'autres de l'équipe Bifrost : pendant des années je n'ai jamais osé vous aborder

Je n'ai pas eu cette retenue et aujourd'hui je m'en mords les doigts... :)))))

Pour revenir au Bifrost 106, j'ai peut être manqué l'info car je n'ai fait que le feuilleté, mais est-il prévu une traduction de Ministry of Future ?

Oui, chez Bragelonne en fin d'année.

[M]

Merci à vous deux pour la rapidité de la reponse. C'est l'un des romans que j'attends le plus.

[Olivier Girard]

En effet, Bragelonne, dans une traduction signée Sylvie Denis.

[JDB]

--> JDB : c'est rigolo, ton histoire d'entretien avec Big Jack. J'ignorais cette histoire. Qui m'interpelle d'autant plus que j'ai vécu la même chose, sans le recours d'un parant marin. J'étais dans mes petits souliers face au géant, sans la moindre expérience, et ça a été ma pire douche froide dans le genre fan-qui-rencontre-l'auteur-de-ses-rêves-de-gamin. Une horreur. Je suis sorti de cet entretien (très court) totalement dégouté. Et j'ai balancé ma cassette d'enregistrement dans la première poubelle croisée.
Je me surviens m'être mis le même genre de pression de fan la première fois que j'ai rencontré Michael Moorcoock. Et là, ça été tout l'inverse : Big Mike s'est révélé plus qu'à la hauteur des mes projections faniques...

Moi aussi, j'ignorais que tu avais eu une expérience vancienne contemporaine de la mienne.
Du coup, je subodore que tu comprends mieux mon expérience simmonsienne...
(Et heureusement qu'il y a eu Mike Moorcock--pour toi--et Lucius Shepard--pour moi, mais pas que, j'ai l'impression.)
JDB

[JDB]

@ Olivier, JDB, Gilles et tant d'autres de l'équipe Bifrost : pendant des années je n'ai jamais osé vous aborder lors de festivals (Sevres, Utos etc). [...] Et vous savez quoi, et bien avec vous je n'ai jamais été déçu. Vous avez toujours été d'une extrême gentillesse à chaque fois que je vous ai rencontré.

Je ne parle pas pour les autres, mais étant une victime lucide du syndrome de l'imposteur, je suis toujours aux anges quand un lecteur m'aborde dans un festival et manifeste un certain intérêt pour moi. Ça ne laisse pas de m'épater.
JDB