Notre gentil stagiaire n'est pas seul en cause -- j'ai relu ce Bifrost moi aussi, et la faute m'a échappé.
(Erwannn, tu as une voiture rapide avec des gadgets à la James Bond? Garde-moi une place, steuplé. Les orties avec lesquelles je me fouette d'habitude sont toutes sèches, il ne reste donc que la fuite.)
PS: Pas reçu le Bifrost non plus dans mon Aveyron profond.
Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Pierre-Paul a écrit :Notre gentil stagiaire n'est pas seul en cause -- j'ai relu ce Bifrost moi aussi, et la faute m'a échappé.
(Erwannn, tu as une voiture rapide avec des gadgets à la James Bond? Garde-moi une place, steuplé. Les orties avec lesquelles je me fouette d'habitude sont toutes sèches, il ne reste donc que la fuite.)
Justement, à l'instar d'Olivier, j'avais l'intention de prendre des vacances quelque part… très loin et très rapidement. Il y a encore de la place dans la voiture. Avec une barbe postiche et une perruque, on devrait pouvoir passer inaperçu au milieu des cohortes de lecteurs de Bifrost furieux.
Désolé pour les coquilles, on fait de notre mieux mais elles ne deviennent visibles qu'une fois le Bifrost imprimé en plusieurs milliers d'exemplaires à travers la galaxie. Pas avant, sinon c'est pas drôle.
PS: Pas reçu le Bifrost non plus dans mon Aveyron profond.
Ennuyeux. En dernier recours, toi et Pontiac pouvez vous en remettre à la grâce de [divinité au choix].
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
En fait je ne vois qu'une explication : des petits lutins mal intentionnés rajoutent volontairement des coquilles après relectures.
Tremblay les chaussettes ville super chouette
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
marypop a écrit :En fait je ne vois qu'une explication : des petits lutins mal intentionnés rajoutent volontairement des coquilles après relectures.
… et égarent les Bifrost dans les recoins des gares de triage et des relais postaux…
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Voilà ! C'est la fantasy qui en veut à Bifrost.
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Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Ayé, lu toute la partie dossier (je me garde les nouvelles pour la fin). C'est de la belle ouvrage, il y a un ensemble d'éclairages assez complémentaires du bonhomme, qui se découvre assez peu, d'ailleurs. C'est assez étonnant : Ballard, c'est une lucidité, une acceptation ironique et un brin distanciée du monde et du présent, mais, dans ses interviews, on a du mal à sentir l'être de chair et de sang, qui se cache avec une pudeur étonnante (sauf peut-être quand il parle de Vermillion Sands). En fait, ce sont les articles de fond qui le dévoilent le mieux, je trouve - celui sur son rapport à la mort est exemplaire.
Encore un Bifrost indispensable.
Je vous poutoune,
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- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Le BB est enfin arrivé. Vendetta à l'encontre des Postes suspendue...
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
marypop a écrit :J'ai commencé à lire les textes, pour le moment je ne suis pas mega emballée. Disons que le choix du texte autobiographique est logique, mais ce n'est pas un texte qui me parle.
J'ignore si l'oeuvre de Ballard t'est famillière, mais tu aurais peut-être dû lire le dossier avant les fictions. J'ai procédé ainsi et ne le regrette pas.
A la lecture du texte de Ballard, je me suis d'abord dit que ce type nous l'avait joué escroc avec ce bref récit un brin anecdotique et puis j'ai saisi le sens de la dernière phrase et j'ai compris à quel point il pouvait être malin et fin, et combien, à l'économie, il pouvait en dire, en suggérer.
Le texte de Jacques Mucchielli, qui comme son nom l'indique se situe dans la station balnéaire Vermilion Sands (si vous ne connaissez pas ce bouquin de Ballard, à défaut du dossier entier, je vous conseille d'aller au moins lire sa critique dans le guide de lecture d'abord) est un petit bijou d'écriture.
L'intrigue étant comme chez Ballard presque secondaire, ce texte est à lire et à relire jusqu'à plus soif.
Chapeau l'Artiste. La très grande classe.
Le dossier est passionnant de bout en bout.
75 pages, ça peut sembler indigeste mais comme il est extrèmement morcelé et varié, il se dévore.
Puisque j'avais l'image d'un Ballard complexe, cryptique, peu facile d'accès (le salon des horreurs), aux récits volontiers lents et un brin ennuyeux (Sécheresse), je n'ai plus approché cet auteur depuis longtemps.
La lecture du dossier m'incite à penser que j'ai peut-être eu tort et m'encourage à me repencher sur son cas.
Juste deux petits regrets :
- L'abscence de L'île de béton dans le guide de lecture (oui je sais, contrainte de place).
- J'aurais aimé, en sus des intervenants prestigieux et savants ici présents, pouvoir lire les éclairages de Bifrostiens du type Jean-Pierre Lion ou Laurent Leuleu.
Je signale en passant que la "pomme+v" de discorde du Bifrost précédent a semé ici deux petits pépins : "un avenirvrien moins qu'incertain" (p155), "unevédénique sérénité" (p 157).
Faudrait envisager de le jeter au Loing ce clavier, non ?
En tout cas, on retrouve là un Bifrost comme on l'aime, c.a.d entâché de fort peu de coquilles.
Bref, pas terminé, mais pour moi, d'ors et déjà un très grand cru ce Bifrost.
P.S : Ah oui, la scientifiction égale à elle-même, merci monsieur Lehoucq !
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Bifrost 59 est aujourd'hui disponible pour le commun des mortels dans toutes les bonnes libraires et à la commande sur belial.fr !
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Clément a écrit :Bifrost 59 est aujourd'hui disponible pour le commun des mortels dans toutes les bonnes libraires et à la commande sur belial.fr !
Passé à Album Toulouse en début d'après-midi : pas reçu, ce qui était anormal dixit le libraire (Cathy Martin est en congé). Tant pis, je repasserai.
Mais je ne me suis pas dérangé pour rien : un petit éditeur belge a eu la riche idée de traduire en français quatre (4 !) album de la série "Franka". Joie ! En plus, je serais venu huit jours plus tard, ils seraient tous partis -- tirage limité à 750 ex.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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