[Série TV] Stranger Things, frères Duffer

[Shibia]

Après avoir vu deux épisodes de la saison 04, la première réflexion qui me vient à l’esprit, c’est que c’est beaucoup emprunté à l’univers de Stephen King : univers du lycée et ses brimades et ses harcèlements (qui n’est pas sans rappeler Ça et le « club des ratés »), le côté épouvante qui va crescendo, la petite ville typique américaine (Hawkins/Derry) où chaque habitant qui observe est à son tour observé, etc.

La série prolonge les personnages, on les retrouve au lycée avec son lot aussi de déconvenues amoureuses, j’aime beaucoup jusqu’ici le choix musical qui accompagne l’ambiance adolescente et l’époque (vidéo club, dancing en patin à roulettes).

L’intrigue quant à elle n’est pas ouf, encore un infra-monde et son monstre tueur/kidnappeur. La série joue sur le thème de l’enquête.

L’emprunt à King est assumé et visible depuis la saison 1.

[JDB]

Après avoir vu deux épisodes de la saison 04, la première réflexion qui me vient à l’esprit, c’est que c’est beaucoup emprunté à l’univers de Stephen King : univers du lycée et ses brimades et ses harcèlements (qui n’est pas sans rappeler Ça et le « club des ratés »), le côté épouvante qui va crescendo, la petite ville typique américaine (Hawkins/Derry) où chaque habitant qui observe est à son tour observé, etc.

La série prolonge les personnages, on les retrouve au lycée avec son lot aussi de déconvenues amoureuses, j’aime beaucoup jusqu’ici le choix musical qui accompagne l’ambiance adolescente et l’époque (vidéo club, dancing en patin à roulettes).

L’intrigue quant à elle n’est pas ouf, encore un infra-monde et son monstre tueur/kidnappeur. La série joue sur le thème de l’enquête.

L’emprunt à King est assumé et visible depuis la saison 1.

Pas simplement l'emprunt à King: l'emprunt à toute une époque--grosso modo le début des années 1980--pour ce qui est déjà du graphisme des affiches (choix des couleurs, des polices de caractère, des personnages, etc--quand j'ai vu le visuel, j'ai pensé Tor Horror, Charles Grant vintage; allez donc faire un tour sur l'Internet Speculative Fiction Database, ou, mieux, refeuilletez Paperbacks From Hell).
Cela dit, comme je ne regarde JAMAIS de séries*, je me pose la question: ça vaut la peine que je sacrifie quelques heures que j'emploierais mieux à bouquiner?
JDB
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* Authentique. J'ai craqué pour une télé il y a deux ans, après le premier confinement, mais c'est uniquement pour regarder des films en dévédé ou en blouré.

[Shibia]

Oh oui, les influences sont multiples et les frères Duffer ne s'en cachent pas.
Perso, j'ai dévoré la saison 1 et la saison 2, mais la 3 m'a laissé de marbre et je n'ai pas encore commencé la 4.

[Pierre-Paul Durastanti]

Je suis de ceux (avec Mélanie Fazi, entre autres) qui trouvent que la saison 4 est la meilleure depuis la 1.
Et puis... Vecna et Kate Bush ? Ils ont lu dans mes pensées pour me faire craquer ? ;)

[FeydRautha]

Je suis dedans (j'avance lentement par manque de temps). J'ai sauté au plafond dès le premier épisode lorsqu'ils ont prononcé le nom de Vecna. C'est carrément du fan service pour rôlistes. Je me demande combien de personnes aujourd'hui connaissent la référence.

[Erwann]

Je suis de ceux (avec Mélanie Fazi, entre autres) qui trouvent que la saison 4 est la meilleure depuis la 1.

C'était pas trop dur, vu la déception de la saison 2 et la médiocrité de la saison 3 ;-)
Avec ses épisodes d'environ 75 minutes, cette saison 4 prend bien son temps pour développer les personnages ; passé les deux premiers épisodes un chouïa longuet, la série atteint sa vitesse de croisière et c'est mieux. Cette approche maximaliste marche, même si, comme pas de monde l'a relevé, toute la partie russe est peu passionnante et nécessite de suspendre son incrédulité plus que de coutume. Certaines péripéties sont un peu cousues de fil blanc mais ça marche. Curieux de voir la seconde partie.
(Concernant la fameuse scène avec « Running Up That Hill », je suis un peu plus réservé : il y avait sûrement moyen de mieux faire, en gardant l'intro tout en progression au lieu de balancer direct le refrain ; l'effet émotionnel aurait été plus fort. Ç'aurait pu être intéressant aussi de faire correspondre les paroles, avec cette histoire de marchandage et d'échange de place, et la scène — quoique ça ne collerait pas forcément aux personnages. Mais j'aime bien chipoter sur ce genre de détail.)

[Pierre-Paul Durastanti]

J'ai sauté au plafond dès le premier épisode lorsqu'ils ont prononcé le nom de Vecna. C'est carrément du fan service pour rôlistes. Je me demande combien de personnes aujourd'hui connaissent la référence.

Il faisait déjà un beau retour en 5e édition, encore amplifié par Critical Role.
Et du coup, Stranger Things rend un hommage indirect à Jack Vance. Je suis joie.

[Olivier Girard]

Je me demande combien de personnes aujourd'hui connaissent la référence.

De moins en moins. Les vieux (comme nous) meurent… ;-)
La question que je me pose sur ces séries qui lorgnent clairement du côté des quadras/quinquas, c'est si elles fonctionnent sur les spectateurs de 20 piges. En tout cas sur mon fils (21 ans), pas des masses. À chacun sa nostalgie, j'imagine.

[Albumine Tagada]

Sur cette question qui m'intéresse et m'intrigue beaucoup du marché de la nostalgie culturelle des quadras/quinquas (l'esthétique 80's/Amblin/super-héroïque, synthpop, etc) je suis tombé sur un article assez intéressant qui aborde entre autres Stranger THings - même si le sujet me paraîtrait digne d'être creusé bien plus en profondeur : https://www.lemonde.fr/m-perso/article/ ... 97916.html (réservé aux abonnés, par contre, dsl !)

[Shibia]

Je me demande combien de personnes aujourd'hui connaissent la référence.

De moins en moins. Les vieux (comme nous) meurent… ;-)
La question que je me pose sur ces séries qui lorgnent clairement du côté des quadras/quinquas, c'est si elles fonctionnent sur les spectateurs de 20 piges. En tout cas sur mon fils (21 ans), pas des masses. À chacun sa nostalgie, j'imagine.

La saison 1 et la saison 2 ont bien fonctionné sur les ados de mon entourage. La 3 pas du tout. Et là, aucune et aucun ne parlent de la 4.