J'ai trouvé le mien dans ma boîte aux lettres à mon retour du Canada.
Je n'ai presque pas encore eu le temps d'y toucher (justes quelques, et celle de Xavier Bruce m'a à nouveau beaucoup intrigué) mais vous me faîtes saliver.
Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Le mien aura mis 13 jours à arriver, mais il est là.
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Jean-Claude Dunyach a écrit :la trouvaille géniale de Mucchielli c'est de mettre en scène la fin de Vermillion Sands, condamné à devenir une banlieue "ordinaire". Avec cette grille de lecture, le texte fonctionne superbement.
Ne serait-ce d'ailleurs pas le coeur de la nouvelle, ce processus de désenchantement en marche, cette contamination par le monde extèrieur, ce retour du pas cadencé de la temporalité dans un univers jadis confortablemement engourdi en marge du temps ?
Un écho au "Repens-toi, Arlequin !" dit Monsieur Tic-Tac d'Ellison ?
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Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
scifictif a écrit :Jean-Claude Dunyach a écrit :la trouvaille géniale de Mucchielli c'est de mettre en scène la fin de Vermillion Sands, condamné à devenir une banlieue "ordinaire". Avec cette grille de lecture, le texte fonctionne superbement.
Ne serait-ce d'ailleurs pas le coeur de la nouvelle, ce processus de désenchantement en marche, cette contamination par le monde extèrieur, ce retour du pas cadencé de la temporalité dans un univers jadis confortablemement engourdi en marge du temps ?
Un écho au "Repens-toi, Arlequin !" dit Monsieur Tic-Tac d'Ellison ?
C'est aussi mon sentiment. Enfin, je ne veux pas parler à la place de l'auteur - s'il passe par ici, il nous dira. Mais en tout cas, le texte fonctionne pour moi avec cette lecture.
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Don Lo a écrit :N'en jetez plus, j'ai craqué, c'est commandé (mon banquier vous hait déjà)
Tu sais que si tu t'abonnes, c'est moins cher, tu le reçois chez toi super tôt, et en plus ils t'offrent un super bouquin grand format que tu choisis ?
*fin de la pub*
Tremblay les chaussettes ville super chouette
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
On devrait pouvoir s'abonner pour un nombre de numéros (au lieu d'une durée) et cocher les numéros à recevoir quand on a craqué.
Parce que ça ne me gêne pas de les recevoir tard, mais la procédure Paypal est gonflante si on ne veut pas ouvrir un compte.
Parce que ça ne me gêne pas de les recevoir tard, mais la procédure Paypal est gonflante si on ne veut pas ouvrir un compte.
Don Lorenjy (sauf quand je m'appelle pas pareil)
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Pour éviter le paypal, à la place tu dois pouvoir procéder en envoyant un chèque comme pour les commandes de livres, non ? Cela dit je l'achète en librairie.
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Pour paypal je l'utilise pour les bouquins, ça ne me gène pas du tout.
Pour Bifrost je suis spécialiste de l'abonnement "en direct" = je fais un chèque à Olivier Girard à Nantes par exemple.
Pour Bifrost je suis spécialiste de l'abonnement "en direct" = je fais un chèque à Olivier Girard à Nantes par exemple.
Tremblay les chaussettes ville super chouette
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Arf, j'ai dû faire une mauvaise manip hier soir parce que mon dernier message est amputé de moitié.
Je trouvais interessant que la nouvelle de JCD suive un itinéraire inverse de celle de Jacques Mucchielli en cela qu'elle tendait à l'abolition du temps, à la création d'une enclave hors du temps/monde résultant d'une "explosion figée" et oscillant, immobile, entre une une "éternité ponctuelle" et un "présent perpétuel" (oxymores JCDesques comme "stratégie pour effacer le temps").
En voilà une foutue bonne idée...'fin pour les lecteurs s'entend.
Je me suis abonné par paypal sans créer de compte (le choix était donné de le faire ou non). La procédure s'en est trouvée écourtée et simplifiée.
Je trouvais interessant que la nouvelle de JCD suive un itinéraire inverse de celle de Jacques Mucchielli en cela qu'elle tendait à l'abolition du temps, à la création d'une enclave hors du temps/monde résultant d'une "explosion figée" et oscillant, immobile, entre une une "éternité ponctuelle" et un "présent perpétuel" (oxymores JCDesques comme "stratégie pour effacer le temps").
Don Lo a écrit :On devrait pouvoir s'abonner pour un nombre de numéros (au lieu d'une durée) et cocher les numéros à recevoir quand on a craqué.
En voilà une foutue bonne idée...'fin pour les lecteurs s'entend.
Don Lo a écrit :Parce que ça ne me gêne pas de les recevoir tard, mais la procédure Paypal est gonflante si on ne veut pas ouvrir un compte.
Je me suis abonné par paypal sans créer de compte (le choix était donné de le faire ou non). La procédure s'en est trouvée écourtée et simplifiée.
Re: Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)
Merci pour les compliments.
Jean-Claude et scifictif ont évidemment raison sur le principe de ma nouvelle : Vermillion Sands est devenue une banlieue ordinaire, les statues soniques (effectivement empruntées au recueil originel) sont remplacées par des caméras et des écrans-vidéos publicitaire, l'esthétique glisse du surréalisme vers le défiguratif baconien, le temps reprend son cours, Ballard est mort - ça va mal...
En tout cas lisez VS, c'est grand.
Et, à mon tour de faire des compliments, j'ai trouvé la nouvelle de Jean-Claude remarquablement écrite. En fait ça fait vraiment plaisir d'être publié dans ce lot de nouvelles qui m'ont toutes séduites d'une manière ou d'une autre.
Jean-Claude et scifictif ont évidemment raison sur le principe de ma nouvelle : Vermillion Sands est devenue une banlieue ordinaire, les statues soniques (effectivement empruntées au recueil originel) sont remplacées par des caméras et des écrans-vidéos publicitaire, l'esthétique glisse du surréalisme vers le défiguratif baconien, le temps reprend son cours, Ballard est mort - ça va mal...
En tout cas lisez VS, c'est grand.
Et, à mon tour de faire des compliments, j'ai trouvé la nouvelle de Jean-Claude remarquablement écrite. En fait ça fait vraiment plaisir d'être publié dans ce lot de nouvelles qui m'ont toutes séduites d'une manière ou d'une autre.
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