Il en va pour Greg Egan comme pour Nicolas Bouvier : peu importe les motifs, c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. Il en fait ici une démonstration brillante, trouvant le juste équilibre entre le Sense of wonder et la hard-SF.
L'avis d'Ubik.
Il en va pour Greg Egan comme pour Nicolas Bouvier : peu importe les motifs, c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. Il en fait ici une démonstration brillante, trouvant le juste équilibre entre le Sense of wonder et la hard-SF.
Si j’avais quelques appréhensions sur le côté Hard SF, il n’en était rien finalement car les passages obscurs et techniques sont peu nombreux et ne nuisent pas à la compréhension générale du récit et de l’intrigue. Au contraire, j’ai apprécié l’univers assez originale que l’auteur a réussi à développer en moins de cent pages tout comme les considérations philosophiques qui parlent un peu mieux à la Littéraire que je suis!
… un vertigineux cocktail, époustouflant et émouvant comme seule la SF sait en faire. Indispensable !
Mais Greg Egan nous offre ici un beau supplément d’âme : inscrit dans l’univers de l’Amalgame de son roman Incandescence (dont les blogs Le culte d’Apophis et Quoi de neuf sur ma pile ? soulignent les échos avec l’univers de la Culture), « À dos de crocodile », comme chez Iain M. Banks ou même chez Becky Chambers désormais, nous offre un passionnant regard de biais sur cette curiosité fondamentale qui propulse les utopies potentiellement radicales, comme le dirait peut-être Alice Carabédian. Et tout cela en moins de 100 pages : Greg Egan est grand.
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