Ce roman qui sent bon les années 50, bien qu’ayant bénéficié de modifications bienvenues dans les années 70, est aussi bien un très bon roman à suspense qu’un témoignage d’une époque troublée.
Les cosses envahissent la librairie du Tramway.
Ce roman qui sent bon les années 50, bien qu’ayant bénéficié de modifications bienvenues dans les années 70, est aussi bien un très bon roman à suspense qu’un témoignage d’une époque troublée.
De ce point de départ, Jack Finney nous déroule une histoire d’invasion extraterrestre paranoïaque et terrifiante à souhait même si elle ne contient quasi aucune scène sanglante à proprement parler. Toute la tension est dans l’attente et l’incertitude, avec un rythme allant crescendo au fur et à mesure que le protagoniste se retrouve prisonnier de lieux pourtant très familiers.
Body Snatchers est un classique comme nous le disions plus haut, mais au-delà, il s’agit d’un excellent roman de science-fiction, malin, drôle et aventureux, ayant beaucoup plus à offrir qu’une simple histoire, servi par l’impeccable traduction de Michel Lebrun avec une superbe couverture signé Aurélien Police.
Dès son premier livre, l'auteur du Voyage de Simon Morley s'impose comme un incontournable. Son roman d'invasion extraterrestre marque les esprits, de par sa tension psychologique et son ambiance anxiogène et paranoïaque.
Ficelé comme un scénario hollywoodien, d’où sa relative facilitée d’adaptation à l’écran, le récit est redoutable d’efficacité. Body Snatchers se lit d’une traite, sans pause ou temps mort. Au-delà de la thématique du simulacre (le nom de Philip K. Dick vient évidemment à l’esprit) qui n’est pas nouvelle même en 1955, c’est dans la peinture de la ville de Mill Valley alors que sa population mute que Jack Finney montre le plus de talent.
Body Snatchers est un roman qui n'a pas du tout usurpé sa réputation de classique. Malgré son âge, il reste d'une lecture tout à fait plaisante aujourd'hui, et la diversité des manières dont on peut l'interpréter ajoute à sa richesse.
Body snatchers est ainsi un classique de la science-fiction horrifique. Bien entendu le roman est ancré à la période des années 50 où il a été écrit, mais c’est un récit particulièrement angoissant et efficace. Le ton général est celui de l’inquiétude et de la suspicion, portées parfois jusqu’à la paranoïa face à des extraterrestres d’un nouveau genre et sans scènes gores. Après la lecture, on se surprend à ne plus regarder les autres tout à fait de la même manière.
Pour revenir et conclure sur ce roman, nous voici donc sur un roman de SF sympathique, avec une invasion qui se fait discrètement et sans a priori de violence. On pourra être déçu par la fin, qui laisse penser que l’auteur n’avait probablement pas trop d’idée sur la chute, mais le tout reste sympathique à lire.
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