Bifrost n°59 : Spécial Ballard (juillet 2010)

[Jean-Claude Dunyach]

(le trop modeste JC Dunyach)

MUHAHAHAHAHAHA. Whew.
C'est bon de rire, parfois...

[Pontiac]

Mais c'est de la science-fiction. Je préfère le space opera.

J'ai les burins chez moi (ne me demandez pas pourquoi). Quelqu'un a une plaque de marbre ? Parce que ça mérite vraiment d'être immortalisé.
JDB

J'ai oublié un mot. Je voulais dire que ça ne ressemble pas énormément à de la science-fiction.

[Soleilvert]

Rendez vous compte un numéro de Bifrost dans lequel on retrouve la signature de chroniqueurs de Fiction et Galaxie ...

[Clément]

L'avis de Fluctuat sur le dernier Bifrost :
http://livres.fluctuat.net/blog/45113-b ... rost-.html

[O_o]

Alors, lu et déçu.

Déçu sur le dossier JGB car, pour une autopsie, ça manque quand même cruellement de chair fraiche. On donne plus dans la paléontologie que dans la médecine légale. Hormis le texte de Poutouman, cela reste principalement de la réédition de documents et d'interview réalisés du vivant de Ballard, et pour la plupart, déjà lu ou entendu.

Les nouvelles rendent un bel hommage au monument, mais pourquoi avoir fait ce choix de Autobiographie secrète de J. G. B****** en ouverture alors que ce texte m'a toujours semblé sonner l'adieu de Ballard à la SF ?

D'un autre coté, j'avoue ne pas être un fan de Ballard. C'est sans doute dû au double sens (français) de nouvelle vague ; j'ai souvent trouvé que, dans ses nouvelles, JGB abusait du second.

[Jean-Claude Dunyach]

Alors, lu et déçu.

Déçu sur le dossier JGB car, pour une autopsie, ça manque quand même cruellement de chair fraiche. On donne plus dans la paléontologie que dans la médecine légale. Hormis le texte de Poutouman, cela reste principalement de la réédition de documents et d'interview réalisés du vivant de Ballard, et pour la plupart, déjà lu ou entendu.

Au risque de te décevoir encore plus, je dois avouer que mon article, bien qu'inédit, date d'une quinzaine d'années. Je l'ai retravaillé avant parution, bien sûr, mais pas fondamentalement.
Le fait est que tout Ballard était déjà dans ses débuts, ou presque. Donc ce qui a été écrit sur lui en 1975 reste parfaitement pertinent, à mon sens.

Les nouvelles rendent un bel hommage au monument, mais pourquoi avoir fait ce choix de Autobiographie secrète de J. G. B****** en ouverture alors que ce texte m'a toujours semblé sonner l'adieu de Ballard à la SF ?

Pas pour moi, justement. C'est un testament littéraire, et c'est un texte d'une grande finesse - un adieu, certes, mais pas à la SF comme expérience de pensée, un adieu à l'aspect le plus "effets spéciaux gratuits" de la SF. C'est un peu l'équivalent du Dogme de Lars Von Triers : on n'abandonne pas le cinéma, mais on s'efforce de minimiser les effets spéciaux et la gratuité pour se concentrer sur le reste, et en particulier l'aspect humain.

D'un autre coté, j'avoue ne pas être un fan de Ballard. C'est sans doute dû au double sens (français) de nouvelle vague ; j'ai souvent trouvé que, dans ses nouvelles, JGB abusait du second.

Cela me paraît une explication tout à fait valide de ta déception :-)

[O_o]

Au risque de te décevoir encore plus, je dois avouer que mon article, bien qu'inédit, date d'une quinzaine d'années. Je l'ai retravaillé avant parution, bien sûr, mais pas fondamentalement.
Le fait est que tout Ballard était déjà dans ses débuts, ou presque. Donc ce qui a été écrit sur lui en 1975 reste parfaitement pertinent, à mon sens.

Le fait même que tu ais jugé utile de le retravailler montre qu'il y avait des choses à... retravailler.
Le contexte temporel, social, littéraire et science-fictif n'est plus le même.
Je ne porte pas de jugement de valeur sur la qualité de ce qui a été écrit en 1975. Je regrette juste, qu'hormis ton article, on reste sur des photos d'époque. Sur des chromos aux couleurs parfois un peu passées.
Mais bon, impossible de demander à tous les auteurs et interviewer de repasser au marbre : il y en a qui ont disparu sans laisser d'adresse, il y en a qui se cachent (sans doute recherchés par la maffia, les services de police ou ceux des impôts -je sais, les impôts, ce n'est pas crédible-) et il y en a même qui sont mort (sans doute pour échapper aux envoyés de Bifrost).

Les nouvelles rendent un bel hommage au monument, mais pourquoi avoir fait ce choix de Autobiographie secrète de J. G. B****** en ouverture alors que ce texte m'a toujours semblé sonner l'adieu de Ballard à la SF ?

Pas pour moi, justement. C'est un testament littéraire, et c'est un texte d'une grande finesse - un adieu, certes, mais pas à la SF comme expérience de pensée, un adieu à l'aspect le plus "effets spéciaux gratuits" de la SF. C'est un peu l'équivalent du Dogme de Lars Von Triers : on n'abandonne pas le cinéma, mais on s'efforce de minimiser les effets spéciaux et la gratuité pour se concentrer sur le reste, et en particulier l'aspect humain.

Je sais bien, mais j'ai toujours regretté ce testament qui ne lègue rien à personne. Même pas à la postérité. Et pourtant, il y avait motif.

D'un autre coté, j'avoue ne pas être un fan de Ballard. C'est sans doute dû au double sens (français) de nouvelle vague ; j'ai souvent trouvé que, dans ses nouvelles, JGB abusait du second.

Cela me paraît une explication tout à fait valide de ta déception :-)

J'y peux rien, j'ai toujours trouvé que Brunner faisait un meilleur (silver ?) surfer que Ballard :-)

[Erwann]

Je ne porte pas de jugement de valeur sur la qualité de ce qui a été écrit en 1975. Je regrette juste, qu'hormis ton article, on reste sur des photos d'époque. Sur des chromos aux couleurs parfois un peu passées.

Les photos sont en noir & blanc… ^^

[Olivier Girard]

On me signale un article d'une colonne sur le Bifrost Ballard dans le Libération d'aujourd'hui.
Pas encore lu, mais bon...

[marypop]

On me signale un article d'une colonne sur le Bifrost Ballard dans le Libération d'aujourd'hui.
Pas encore lu, mais bon...

J'ai donné mon exemplaire ce WE à JP Lion si tu ne l'as pas récupéré d'ici là.

Un filet sympathique dans le spécial livres de Libé.