Hors-série Une Heure-Lumière 2021

[Erwann]

Avec ce texte on retrouve les différentes facettes de Greg Egan, à la fois accessible et plaisant, tout en étant parfois obscur voire abscons.

L'avis du Maki.

[Erwann]

L'avis d'Aelinel !

[Erwann]

Encore un essai réussi pour un format court avec Greg Egan pour moi, il va falloir que je songe à me plonger dans Océanique assez rapidement, je crois, après le succès durable d‘Axiomatique il y a quelques années maintenant. (Qui, ça tombe bien, est ressorti tout récemment dans une toute jolie édition chez les amis du Bélial’, quel heureux hasard, dites, hein.) Qu’il est bon de se dire qu’il y a certaines valeurs sûres en lesquelles on peut se permettre d’avoir confiance.

L'avis du Syndrome Quickson sur ce hors-série 2021.

[Erwann]

Lorhkan a apprécié 96,4% de « Un château sous la mer ».

[Erwann]

J’ai beaucoup apprécié cette novella qui sous ses airs de texte très accessible et assez classique en termes d’intrigues avec la revisite du thème de la disparition montre en réalité une certaine habileté et subtilité dans sa manière de traiter ces thématiques.

« Un château sous la mer » chez Sometimes à Book.

[Erwann]

Remettre la main sur des exemplaires des précédents hors-série “Une heure-lumière”, ça ne nous arrive pas souvent. Néanmoins, c’est donc le cas, avec 20 exemplaires du hors-série 2021 rapatriés hier au bureau. Au sommaire, une novelette de Greg Egan traduite par L’Épaule d’Orion et dont la fin ambigüe continue de faire couler de l’encre, fût-elle virtuelle.
Pour l’obtenir, les modalités sont exactement les mêmes : ce HS 2021 est offert pour l’achat de 2 titres ou plus de la collection UHL ; pensez simplement à nous préciser, au moment de finaliser votre commande, si vous souhaitez ce HS 2021 en particulier.

[Weirdaholic]

...Je peux proposer ma propre interprétation, en précisant que ce n’est pas parce que j’ai traduit ce texte que je l’ai mieux compris qu’un autre lecteur.

Non, mais ça va pas, de révéler comme ça les secrets du métier aux profanes?
Blague à part, tes réflexions me font penser à ceci.
JDB

J'ai lu ce (très bon) hors-série hier (avec du retard, je sais ^_^) et c'est exactement ça pour moi (ton interprétation je veux dire, et le lien de JDB), avec peut-être une petite nuance : pour moi, Linus a réussi à limiter les informations fuitant via son lien neural à son moi éveillé, grâce au palais de mémoire bâti par son moi onirique alors qu'il étant encore sur le Physalia ; autrement dit, malgré les apparences, c'est le plus malin des quadruplés, puisqu'il a réussi à se préserver une manière de jardin secret.

Feyd, tu étais sûr de ne pas connaître, même indirectement, L'Art de la mémoire de Frances Yates, le bouquin de référence en la matière ? sachant que Thomas Harris a vulgarisé le concept avec Hannibal... (Linus et Lecter, même combat ?)

Sinon, il y a toute un travail sur le côté "liquide" de la mémoire qui mériterait une chronique...

[FeydRautha]

Feyd, tu étais sûr de ne pas connaître, même indirectement, L'Art de la mémoire de Frances Yates

Ecoute, je ne suis pas sûr, mais je sais que j'ai lu son bouquin sur Giordano Bruno et la tradition hermétique (j'ai toute une collection sur l'hermétisme). Il est possible que certaines idées soient restées.

[Weirdaholic]

Bon, finalement j'ai consacré une chronique au bouquin (il le méritait).

J'ai trouvé une citation de Paul Kincaid sur la hard SF qui agacera peut-être Apophis mais qui me semble bien résumer le mélange SF / polar de Greg Egan sur ce titre (et d'autres).

J'ai aussi essayé de montrer qu'une fois replacé dans la progression de PDV et de rapports à la mémoire qui sous-tend l'ouvrage, la fin est plus compréhensible - NB : la chronique est quand même garantie sans spoiler !

[Apophis]

C'est surtout qu'on ne parle pas du tout de la même chose, lui et moi. La Hard SF peut se définir 1/ comme une Science-Fiction cohérente avec les lois physiques telles que comprises au moment de la rédaction du roman, 2/ comme une SF comprenant un degré élevé de détails scientifiques / techniques (on oublie trop souvent le côté ingénierie, et pourtant...), 3/ Comme une SF mettant en jeu majoritairement des sciences "dures" / problématiques scientifico-techniques par opposition à la Soft SF, axée sur les sciences et les problématiques "humaines" / sociales.

Ceci étant posé, on peut définir différentes branches ou époques dans l'œuvre d'Egan (à vrai dire, je préfère parler de branches, parce qu'il n'abandonne jamais tout à fait une modulation -voir plus loin- ou un sous-genre même si, à une époque donnée, il écrit une majorité de textes relevant d'un ou d'une autre). Il y a la branche Hard SF (la majorité de ses textes), la branche Hard Hard SF (la partie de football quantique, notamment), la branche ultra Hard SF (Schild's ladder, par exemple), la branche Hard-SF-mais-pas-trop (ou "Light Hard SF", comme j'aime à l'appeler : Cérès et Vesta, Zendegi, etc.), qui, déjà, est plus préoccupée de questions sociétales (accueil des migrants, par ex., un sujet qui le touche beaucoup) que de vertige scientifique ou technologique, et enfin la branche "c'est quasiment de la Soft SF, mais faut pas trop le dire parce que c'est Egan et qu'il est très susceptible" (de blocage sur Twitter).

Dans cette tentative de mettre de l'ordre dans sa biblio (afin, essentiellement, de dire à quelqu'un effarouché par la "grosse" SF : oui, ça tu peux t'y attaquer tout de suite, tandis que ça, oui, mais quand tu auras plus de lectures derrière toi), la nouvelle du HS UHL se place entre Light Hard SF et Soft SF : la part de détails scientifiques est très mince, la préoccupation autre que scientifique mais plutôt humaine (il est même possible que le texte soit, sur le fond, autobiographique, pour le peu qu'on connaît de l'asocial australien).