Soleilvert a écrit :En effet, même si Bragelonne fait exception, les éditions de poche ont un role patrimonial (le mot a été prononcé par le Boss me semble t-il). Je comprends qu'une réédition en grand format d'un classique surgisse en cas de nouvelle traduction ou de découverte de texte inédit. Mais le patrimoine c'est les Poches.
Je suis désolé, mais c'est une fausse évidence.
Le patrimoine c'est ce qu'on en fait. C'est ce qu'on travaille. Donc qu'on décide de perpétuer.
Quand on achète les droits d'un livre, on peut qu'acheter les seuls droits poches, mais ça n'a aucun sens et ça n'est pas l'usage.
La logique (commerciale, désolé d'utiliser un gros mot) c'est d'acheter tous les droits et donc d'exploiter en grand format puis en poche, en numérique, en audiobook, en pantomime avec feux d'artifice, ce que vous voulez.
Quand un éditeur investit sur un auteur, il attend un retour sur investissement (merde, un autre gros mot, pire : trois), donc le patrimoine ça peut être plein de choses différentes, mais si on se place à hauteur de "je défends mes auteurs", c'est un achat tous droits et l'exploitation qui en découle. Hardcover, édition illustrée, paratexte il y a mille façons de rendre hommage à un grand livre.
Le poche c'est d'abord de l'édition de grande diffusion, une idée qui a un peu tendance à se perdre trouvé-je.
GD