Aldaran a écrit :De mon côté, ça me saoule de voir des tas d'éditeurs ajouter de grands panneaux
« attention, ne pas lire ! » à l'entrée de certains livres. Ça n'a pas de sens. Si on publie,
c'est bien pour que ce soit lu et je ne crois pas que les éditeurs soient responsables des lectures
de qui que ce soit. Ils publient, point, retour chariot à la ligne.
Ah mais j'ai tendance à penser exactement la même chose que l'avocate '
Agnès Tricoire (je crois d'ailleurs avoir déjà cité son
article) :
Agnès Tricoire a écrit :S’il reste un seul lieu où l’insécurité est légitime, c’est bien dans le cœur des œuvres, et dans cette relation très étrange entre l’œuvre et son “regardeur”.
Ben oui, aucun éditeur ne nous met le pistolet sur la tempe pour lire un livre, donc il suffit de le fermer pour cesser d'être en "insécurité" fictionnelle.
Par contre, si un "avertissement" (une simple remise en contexte) devant une nouvelle permet de dédouaner l'éditeur lors d'un éventuel procès, ça serait bête de ne pas l'utiliser à mon sens. (Ceci dit,
Agnès Tricoire explique dans son article que par nature une oeuvre de fiction ne saurait être une apologie, mais la jurisprudence ne suit pas toujours.)