La millième nuit est une novella qu’il est difficile de lâcher, entre mystère et Sense of Wonder. Un whodunit aux enjeux cosmiques qui donne terriblement envie de retrouver cet univers.
La lignée Gentiane dans les Mondes de poche.
La millième nuit est une novella qu’il est difficile de lâcher, entre mystère et Sense of Wonder. Un whodunit aux enjeux cosmiques qui donne terriblement envie de retrouver cet univers.
Derek Johnson a écrit :Members of the Genitan Line (nine hundred and ninety-three male and female clones of one Abigail Gentian) traverse the galaxy collecting knowledge and experience, meeting for one thousand days every 200,000 years in a reunion ceremony.
Relativement hard SF sans trop de difficultés, la lecture est portée par le plaisir de l’immersion au milieu de ce groupe. En moins de cent quarante pages, l’exercice est réussi.
Il n’y a qu’une chose à regretter dans cet océan d’inventions : que les personnages principaux aient pris forme humaine et conservé les mœurs d’antan (notamment la sexualité), qu’ils aient peu progressé sur le plan moral, après tant de millions d’années. Nous sommes ainsi moins déroutés par ce rappel de leurs origines, mais nous aurions peut-être supporté et apprécié un peu plus.
Inutile d’en dire plus, La millième nuit (traduit par Laurent Queyssi) ne peut que convaincre tout amateur de SF « extrême » à la recherche du vertige qu’amène la manipulation de phénomènes ou de distances prodigieux.
Et surtout, il y a cet excellent sense of wonder. C’est le genre de texte qui met des étoiles dans les yeux, même s’il nous raconte l’histoire d’un complot. On a envie d’en savoir plus sur tout : la lignée Gentiane, les autres lignées, les mondes qu’ils découvrent et visitent et ainsi de suite…
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