On est loin du basculement et il faut donc prendre en compte que c'est le papier qui nous (enfin moi) fait vivre sans trop frustrer ceux qui sont passés à l'électronique (et qui pour beaucoup reviennent au papier occasionnellement, voire totalement, cf. études américaines sur le sujet).
Comme je l'ai dit un peu plus haut c'est justement parce qu'on est loin du basculement qu'on peut se permettre des expérimentations un peu audacieuses sans se tuer si ça ne marche pas. C'est pas quand le marché se sera développé qu'il faudra se lancer dans ce genre de choses.
Par ailleurs, en France, il n'y a aujourd'hui que dans le monde de la Sf et de la fantasy une réelle attente en matière de livres électroniques ; je rappelle à ceux qui l'ignoreraient que c'est environ 1% des livres vendus en France.
J'aurais cru que c'était bien moins que cela.
Un autre point, vous oubliez les auteurs, pour le moment la grande majorité des auteurs veut être publiée sur papier avant tout.
Voila pourquoi en plus d'évangéliser les éditeurs il serait bon de faire de même avec les auteurs. Je retiens. :-)