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Ma critique avec spoilers. Comme j'y raconte toute le film, je préfère prévenir.
A son habituelle fascination pour la violence physique, Scorsese préfère ce coup-ci explorer la violence psychologique (ce qui n'empêche pas qu'il y ait beaucoup de violence physique, aussi). Rarement vu un film aussi éprouvant. D'une tristesse aussi pénétrante.
Après, ce n'est pas sans défaut, loin de là.
TD
[historique] Killers of the flower moon, Martin Scorsese (2023)
- Thomas Day
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Re: [historique] Killers of the flower moon, Martin Scorsese (2023)
Je vois que l'on a vu exactement le même film : avis complètement partagé.
- Weirdaholic
- Xeelee
- Messages : 1057
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Re: [historique] Killers of the flower moon, Martin Scorsese (2023)
Il n'y a pas tant de spoiler que ça dans la chronique... et il y a une comparaison intéressante.
(La Porte du paradis, grand film, et paradoxalement toujours actuel - je l'ai vu en salle à une époque où des cadavres de migrants s'échouaient sur nos plages...)
Si j'ai bien compris, c'est comment souvent avec Scorsese : le film a de grandes ambitions, mais il ne les tient pas toujours, et en partie parce qu'il y a un grand scénario derrière (l'impression que me faisaient par exemple Shutter Island et L'Invention d'Hugo Cabret, adaptés de respectivement Dennis Lehane et Brian Selznick).
(Finalement, c'est aussi bien quand Scorsese n'a pas de si grandes ambitions que ça, comme à ses débuts - j'aime beaucoup Bertha Boxcar, par exemple, mais là encore il y a derrière un témoignage mis en forme par Ben Reitman, que je n'ai pas lu j'avoue.)
Thomas Day a écrit :En regardant ce film, j’ai eu l’impression que Scorsese voulait laisser dans sa filmographie quelque chose d’aussi important/incontournable que La Porte du Paradis dans celle de Michael Cimino. Mais le film est moins réussi.
(La Porte du paradis, grand film, et paradoxalement toujours actuel - je l'ai vu en salle à une époque où des cadavres de migrants s'échouaient sur nos plages...)
Si j'ai bien compris, c'est comment souvent avec Scorsese : le film a de grandes ambitions, mais il ne les tient pas toujours, et en partie parce qu'il y a un grand scénario derrière (l'impression que me faisaient par exemple Shutter Island et L'Invention d'Hugo Cabret, adaptés de respectivement Dennis Lehane et Brian Selznick).
(Finalement, c'est aussi bien quand Scorsese n'a pas de si grandes ambitions que ça, comme à ses débuts - j'aime beaucoup Bertha Boxcar, par exemple, mais là encore il y a derrière un témoignage mis en forme par Ben Reitman, que je n'ai pas lu j'avoue.)
Re: [historique] Killers of the flower moon, Martin Scorsese (2023)
À peu près d'accord avec la chronique de Gilles Dumay. Je trouve quant à moi que Scorsese a commis une sorte de diptyque avec The Irish man, l'histoire de deux petites mains minables, faibles, pitoyables. Des êtres humains qui, au fond, ne veulent jamais choisir. Des êtres humains tout court, aux yeux blasés du réalisateur.
Certes, la mise en scène est classique, mais quelle maîtrise, quand même!
Un très grand film, pour moi. 3h30 sans relâchement, sans temps faible, avec un sujet aussi âpre (en cela, je rejoins complètement Gilles), qui est capable de faire cela, sinon un immense réalisateur?
Certes, la mise en scène est classique, mais quelle maîtrise, quand même!
Un très grand film, pour moi. 3h30 sans relâchement, sans temps faible, avec un sujet aussi âpre (en cela, je rejoins complètement Gilles), qui est capable de faire cela, sinon un immense réalisateur?
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
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