The Survival of Kindness a été tourné en pleine pandémie de covid et alors que le mouvement Black lives matter prenait de l'ampleur en Australie. Ces deux éléments se retrouvent dans le film de Rolf de Heer : on est dans un futur proche, une catastrophe (épidémie, pollution, ... ?) a ravagé le monde, et les blancs, protégés par d'imposants masques à gaz, pourchassent les non-blancs pour les tuer ou les réduire en esclavage.
L'histoire suit une femme noire, magnifiquement interprétée par Mwajemi Hussein. Elle a été capturée, placée dans une cage et abandonnée au milieu du désert. Elle parvient à s'échapper et retourne vers la ville.
En regardant The Survival of Kindness, il faut accepter de ne pas avoir toutes les clefs : les ellipses sont nombreuses, certaines explications ne viendront pas. Le réalisateur s'en est expliqué dans la discussion qui a suivi la projection de mercredi soir au Reflet Médicis : ce projet est né d'une image forte qu'il avait en tête et de son désir de tourner dans les paysages de Tasmanie (ainsi que du sud de l'Australie). Mais la beauté des images, le travail sur le son (musique et bruitage), l'ambiance à la fois dure et mélancolique qui règne dans ce film post-apocalyptique hors normes méritent amplement qu'on aille le voir.
La fiche imdb du film.
La bande-annonce
The Survival of Kindness, Rolf de Heer (2022)
The Survival of Kindness, Rolf de Heer (2022)
Jean-François.
Re: The Survival of Kindness, Rolf de Heer (2022)
Une interview du réalisateur à propos de The Survival of Kindness.
Jean-François.
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