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La durée de cette adaptation libre du roman de Rumaan Alan (2h20) me fait un peu peur, mais le casting envoie du rêve.
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Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
Les créateurs du film auraient pu mentionner, voire créditer René Barjavel ou Marc Elsberg :
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
Joachim-28 a écrit :Les créateurs du film auraient pu mentionner, voire créditer René Barjavel ou Marc Elsberg
Ben non, la loi américaine (plus jurisprudences) est assez précise, une idée (ou un postulat de départ) n'est pas déposable (et/ou ne peut pas donner lieu à une action en justice). Il faudrait qu'il y ait des éléments (des scènes complètes, un ressort d'intrigue) des œuvres citées pour que les auteurs (ou leurs ayant-droits) puissent revendiquer quoi que ce soit.
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
Thomas Day a écrit :Joachim-28 a écrit :Les créateurs du film auraient pu mentionner, voire créditer René Barjavel ou Marc Elsberg
Ben non, la loi américaine (plus jurisprudences) est assez précise, une idée (ou un postulat de départ) n'est pas déposable (et/ou ne peut pas donner lieu à une action en justice). Il faudrait qu'il y ait des éléments (des scènes complètes, un ressort d'intrigue) des œuvres citées pour que les auteurs (ou leurs ayant-droits) puissent revendiquer quoi que ce soit.
C'est pareil (c'est même poussé plus loin) en droit français : seule la forme est protégée, pas le fond.
C'est pour ça par exemple que Calixthe Beyala s'est fait condamner pour plagiat (ses textes en démarquaient d'autres de vraiment très près, des phrases recopiées en changeant quelques mots ici ou là, peut-être involontairement d'ailleurs si l'autrice a une excellente mémoire) ; en revanche, comme cet article du Figaro l'avait remarqué, que Camille Laurens accuse Marie Darrieussecq de "plagiat psychique" était une aberration juridique (que la deuxième ait ou non eu l'idée de son roman en lisant le témoignage de la première) : stricto sensu, il n'y a de plagiat que "corporel". (Elle citait tout de même des phrases à l'appui de son accusation, mais comme expliqué dans cet article de Libé, ce n'était pas très probant.)
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
Je viens de lire Le Silence de Don Delillo, c'est sensiblement la même histoire. Ce qui est étonnant, c'est que les deux livres, celui de Delillo et celui de Rumaan Alan, sont tous deux sortis en octobre 2020 à quelques jours près.
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
En tout cas, le film m'a plu, (avec sa petite scène de danse de salon, qui n'est pas sans rappeler celle de Pulp Fiction), Sam Esmail gère aussi bien le long métrage que la série (Mr Robot).
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Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
J'ai évoqué ce film dans un Constellations Express (dit-il comme ci c'était une référence).
Il y a des idées et des éléments intrigants pour un temps.
Surtout, il y a un vrai souci de rythme et le film parait vraiment long. Le premier chapitre du film est absolument indigeste : musique qui m’insupporte, effets de caméra « stylés », mais qui n’apportent rien.
Il y a des idées et des éléments intrigants pour un temps.
Surtout, il y a un vrai souci de rythme et le film parait vraiment long. Le premier chapitre du film est absolument indigeste : musique qui m’insupporte, effets de caméra « stylés », mais qui n’apportent rien.
« La tombe est vide le héros s’éveille. »
Re: Le Monde après nous, Sam Esmail (2023)
De mon côté, j'ai passé la majeure partie du film à attendre qu'il commence
et en suis ressortis avec des sentiments qui me semblent proches de ceux de Gilles.
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