Sybille a écrit :En France, il y a deux modèles d'entreprises :
- la société à but lucratif ;
- l'association à but non lucratif.
Bon alors l'association n'est pas une entreprise. Après il y a plusieurs types d'entreprise (SARL,SCOP (ou chaque salarié est en meme temps actionnaire, SAS,SA,etc..)
Ensuite il y a les associations, dont il y a plein de type. La plus connu est celle de 1901 qui est non lucrative. Il y en a d'autre (comme les associations foncières, syndicales, cultuelle, etc... ) et qui ne sont pas toute non lucrative. He ben nan, désolé.
Sybille a écrit :Les deux peuvent créer de la valeur, éditer un livre... mais l'objectif de la société est de générer du bénéfice surtout. Sinon, elle n'a aucune raison d'exister.
La différence aussi, c'est l'utilisation du bénéfice. Dans la société, le bénéfice va dans la poche des détenteurs du capital. Dans l'association, le bénéfice est réutilisé pour créer de nouvelles choses, éditer un nouvel auteur...
Re non. PAs du tout en fait même. Pour être plus clair, je vais citer mon prof d'éco (et wikipedia tiens, je viens de vérifier). Le but d'une entreprise est d'être rentable. La rentabilité dégagée sert à investir pour permettre à l'entreprise de croire pour pouvoir etre encore plus rentable. Une entreprise investit en embauchant plus de gens, lançant de nouveau produit, etc etc. La rentabilité peut aussi être transformée en bénéfice qui iront dans la poche des actionnaires. Tu remarqueras alors (et toute personnes ayant suivi des cours d'éco ou lu un peu d'économie le remarque aussi) que les buts de l'entreprise et de ses actionnaires sont différents. Et même complétement contraire. L'entreprise a besoin de réinvestir sa rentabilité dans des investissement pour rester en bonne santé. L'actionnaire veut 'prendre' les sous de l'entreprise pour pouvoir les dépenser lui.
Donc non les entreprises ne sont pas toujours les grandes méchantes alors que les assos sont les grandes gentilles. Et non, le but d'une entreprise ce n'est pas de filer le plus de thunes aux actionnaires, ca s'est uniquement le but des actionnaires. (Actionnaires qui dans le cas de grandes entreprises n'ont aucun rôle dans la société vu qu'ils ne la gèrent pas.) Pour prendre un exemple, ca aide a comprendre les exemples, mon entreprise est rentable depuis 4 ans. Et pourtant moi et les autres associés n'avons jamais touché un seul euros de bénéfice, à la place on a embauché de nouveau salariés, on a financé de nouveaux produits, etc etc. Faut pas croire que la réalité de l'entreprise, c'est l'oreal, peugeot et air france. La réalité de l'entreprise, c'est les 93,1 % d'entreprise qui ont moins de 10 salariés et qui génèrent 2/3 des emplois. Dans ces entreprise là, on ne fait pas des bénéfices, on investit pour pouvoir payer ses salariés et soi-même décemment.
Sybille a écrit :Payer plus, c'est payer "en plus", donc alimenter le bénéfice.
(Je rappelle qu'il s'agit bien d'un "don" puisque le prix du livre est fixe et qu'il n'y a donc pas de fourchette de prix.)
Là, si tu ne vois pas le souci logique, je n'y peux rien.
Quand le jeu est gratuit, on ne fait pas appel aux dons, on demande à chacun de payer la valeur dont il fait lui-même l'estimation.
Il y a un défaut de perception, certes vraiment pas méchant, mais quand même gênant.
Si, au sein d'une société, on ne peut pas se payer un ordi neuf, c'est que la société n'est pas viable.
Payer plus, c'est payer plus. Pour potentiellement augmenter la rentabilité de l'entreprise. Rentabilité qui servira à faire qu'un actionnaire se paie une nouvelle voiture ou que l'entreprise investisse en éditant de nouveau livre. Ca dépend des cas (tout comme dans les assos ou les sous servent à éditer un nouveau livre ou a payer le salaires mirobolant de la directrice de l'asso qui est une salariée mais aussi la femme du président élu à la majorité du bureau composé du président et du trésorier qui est son beau frère. Des exagérations puis généralisation qui ne servent à rien, je peux en faire aussi).
Sur la fin, j'adore la contorsion pour retomber sur ses pattes. Si je choisis le prix du truc entre 0 et X euros, alors c'est bien. Parce que la je choisis vraiment combien j'estime que vaut ce que j'achete. Et alors ce n'est pas un don. Et c'est bien.
Si par contre je ne peux choisir qu'entre Y et X euros, comme il y a une partie minimale obligatoire, alors la c'est un don (ce n'est pas du tout parce que j'ai choisi de décider que le bouquin en pdf il fallait 12 euros hein, non c'est parce que j'ai décidé d'aider l'actionnaire à payer sa piscine) et c'est mal.
Et par contre, j'avoue ne pas comprendre ta métaphore avec l'ordi. si une entreprise peut pas payer un ordi a son salarié, elle va mal ? heu oui, la je suis d'accord avec toi. Mais le rapport avec la choucroute ?